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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

l’homme bénit le Seigneur chaque fois qu’il se repent intérieurement de toute offense commise envers son Créateur

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 7,36-50.

En ce temps-là, un pharisien avait invité Jésus à manger avec lui. Jésus entra chez lui et prit place à table.
Survint une femme de la ville, une pécheresse. Ayant appris que Jésus était attablé dans la maison du pharisien, elle avait apporté un flacon d’albâtre contenant un parfum.
Tout en pleurs, elle se tenait derrière lui, près de ses pieds, et elle se mit à mouiller de ses larmes les pieds de Jésus. Elle les essuyait avec ses cheveux, les couvrait de baisers et répandait sur eux le parfum.
En voyant cela, le pharisien qui avait invité Jésus se dit en lui-même : « Si cet homme était prophète, il saurait qui est cette femme qui le touche, et ce qu’elle est : une pécheresse. »
Jésus, prenant la parole, lui dit : « Simon, j’ai quelque chose à te dire. – Parle, Maître. »
Jésus reprit : « Un créancier avait deux débiteurs ; le premier lui devait cinq cents pièces d’argent, l’autre cinquante.
Comme ni l’un ni l’autre ne pouvait les lui rembourser, il en fit grâce à tous deux. Lequel des deux l’aimera davantage ? »
Simon répondit : « Je suppose que c’est celui à qui on a fait grâce de la plus grande dette. – Tu as raison », lui dit Jésus.
Il se tourna vers la femme et dit à Simon : « Tu vois cette femme ? Je suis entré dans ta maison, et tu ne m’as pas versé de l’eau sur les pieds ; elle, elle les a mouillés de ses larmes et essuyés avec ses cheveux.
Tu ne m’as pas embrassé ; elle, depuis qu’elle est entrée, n’a pas cessé d’embrasser mes pieds.
Tu n’as pas fait d’onction sur ma tête ; elle, elle a répandu du parfum sur mes pieds.
Voilà pourquoi je te le dis : ses péchés, ses nombreux péchés, sont pardonnés, puisqu’elle a montré beaucoup d’amour. Mais celui à qui on pardonne peu montre peu d’amour. »
Il dit alors à la femme : « Tes péchés sont pardonnés. »
Les convives se mirent à dire en eux-mêmes : « Qui est cet homme, qui va jusqu’à pardonner les péchés ? »
Jésus dit alors à la femme : « Ta foi t’a sauvée. Va en paix ! »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Sainte Gertrude d'Helfta (1256-1301)

moniale bénédictine

Le Héraut, Livre III, SC 143 (Œuvres spirituelles, trad. P. Doyère, éd. du Cerf, 1968, p. 145, 149, rev.)

« Survint une pécheresse » (Lc 7,37)

Gertrude comprit que chaque fois que l’homme se recommande à Dieu, le priant de le préserver du péché, si même le secret dessein de Dieu permet qu’il tombe dans quelque faute grave, cette chute ne sera pas telle que la grâce divine ne lui soit donnée comme un bâton où s’appuyer pour revenir plus facilement à la pénitence. (…)

            Elle se vit auprès du Seigneur demandant sa bénédiction. Celle-ci obtenue, il lui sembla qu’en retour le Seigneur lui demandait, à elle, de le bénir. Par quoi elle comprit que l’homme bénit le Seigneur chaque fois qu’il se repent intérieurement de toute offense commise envers son Créateur et lui demande secours pour s’en garder désormais. Sous cette bénédiction, le Seigneur des cieux s’inclina profondément avec reconnaissance, manifestant qu’elle lui était éminemment agréable, comme s’il avait tenu d’elle seule tout son propre bonheur. (…)

            Une autre fois, devant la difficulté d’un certain travail, elle dit au Père : « Seigneur, je vous offre ce travail par votre Fils unique, dans la vertu de l’Esprit Saint, pour votre éternelle gloire. » Une grâce de lumière lui révéla l’efficacité de cette parole au point que toute offrande faite dans une telle intention prenait magnifiquement une haute qualité dépassant toute valeur humaine et devenant agréable à Dieu le Père. Comme tout objet apparaît vert quand on le regarde à travers un carreau vert et apparaît rouge si le carreau est rouge, et ainsi de suite ; pareillement rien n’est plus infiniment doux et agréable à Dieu le Père que ce qui lui est offert par son Fils unique.

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