22 Décembre 2019
Françoise-Xavière Cabrini était la treizième enfant d'une famille aisée de la banlieue milanaise. Elle rêvait, comme beaucoup à l'époque, de la Chine. Elle voulait y être missionnaire. Mais en attendant, il lui fallait gagner sa vie. Elle se fit institutrice, mais elle n'oubliait pas l'Extrême-Orient. Elle se présenta dans plusieurs congrégations religieuses féminines qui toutes lui répondent: "Postulante de santé trop fragile." Alors, elle passe outre et fonde une congrégation: "Les Sœurs missionnaires du Sacré-Cœur"
La Chine, pense-t-elle, se profile à l'horizon. Les voies de Dieu sont autres. Le Pape Léon XIII lui demande d'accompagner les émigrants italiens qui traversent l'Atlantique, misérables, déracinés, abandonnés, pauvres. Elle part avec eux. Pour eux, elle fonde des écoles et des hôpitaux. La Providence aplanit les difficultés. "La mère des émigrants" meurt d'épuisement à 67 ans.
Elle a été béatifiée le 13 novembre 1938 par Pie XI et canonisée (première sainte des États Unis) le 7 juillet 1946 à Rome par Pie XII qui l'a déclarée sainte patronne des émigrés.
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Ayez le courage de regarder les migrants dans les yeux, le pape François a parlé de Sainte Francesca Saverio Cabrini au premier centenaire de sa mort.
À Chicago dans l'Illinois, aux États-Unis d'Amérique, en 1917, sainte Françoise-Xavière Cabrini, vierge, qui fonda l'Institut des Sœurs missionnaires du Sacré-Cœur et dépensa toutes ses forces avec une immense charité au soin des migrants.
Martyrologe romain
Prêtre et sacristain de l'abbaye de Loccum en Saxe, il est réputé pour sa dévotion à la Vierge Marie, comme tous les cisterciens, à la suite de saint Bernard leur bienheureux père.
Catherine Mancini, fille d'une haute famille de Pise, étant encore au berceau, vit son Ange gardien et en reçut un avertissement qui préserva ses jours. Quelques temps après, elle en eut une seconde visite, et dès lors il s'établit entre l'âme virginale de l'enfant et l'esprit bienheureux un mystérieux échange de prières et de grâces. C'est à cette école que Catherine apprit les secrets de l'amour divin.
Elle eût désiré n'être épouse que de Jésus-Christ, elle fut obligée au mariage par son père; mais elle perdit en peu de temps son mari et deux petits enfants. Contrainte à une seconde alliance, Catherine, malgré son attrait pour la vie religieuse, obéit de nouveau. Dieu saura tirer Sa gloire de son obéissance et purifier cette âme d'élite par le sacrifice. En quelques années, elle fut entourée d'une nombreuse famille. Au milieu des occupations, des fatigues, des peines que lui donnaient le soin de sa maison et l'éducation de ses enfants, elle sut, par un emploi actif et minutieux de tous ses instants, trouver le loisir de s'entretenir avec Dieu dans la plus haute contemplation. Sa charité était inépuisable; jamais un pauvre ne frappait en vain à sa porte. Elle se plaisait surtout à soulager les malades, à panser leurs plaies, à leur distribuer, avec des aumônes, des paroles de paix et de consolation.
Dieu l'éprouva encore par les pertes bien douloureuses de ses six enfants et de son époux lui-même. Elle rejeta dès lors toute alliance terrestre, fit voeu de jeûner quatre fois la semaine, de prendre chaque jour une rude discipline, et de ne se permettre un léger repos que sur un lit de planches. Bientôt même elle quitta le monde pour entrer au cloître, dans l'Ordre des Soeurs de Saint-Dominique. Désormais elle s'appellera soeur Marie. Là elle se distingue par d'héroïques excès de pénitence, qui lui méritent des visions célestes, et par un zèle admirable pour la délivrance des âmes du purgatoire.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950
Bx Thomas Holland
Prêtre s.j. et martyr
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homas Holland naquit en 1600 à Sutton (Lancaster). Après des études au Collège de Saint-Omer, il entra dans la Compagnie de Jésus.
Il fit son noviciat à Watten, en Belgique, et étudia la théologie à Liège, d’où, ordonné prêtre, il fut envoyé comme directeur spirituel au collège de Saint-Omer. Sa piété et sa culture ascétique lui valurent le titre de ‘Bibliotheca Pietatis’.
À cause de sa santé précaire, il fut envoyé, par ses supérieurs, en Angleterre, où il arriva en 1635. Mais il ne reçut aucune amélioration, au contraire, ses troubles s’aggravèrent. Néanmoins il continua à exercer son apostolat pendant sept ans. Il consacrait tout son temps libre à la prière.
Soupçonné d’être prêtre, il fut amené à la prison de Newgate, le 4 octobre 1642. Il se defendit très habilement mais, malgré l’absence de preuves contre lui, fut condamné à mort le 10 décembre. En entendant la sentence il répondit avec joie : « Deo Gratias » et, arrivé en prison, chanta le ‘Te Deum’. Pendant deux jours, la prison fut prise d’assaut par des visiteurs à qui il adressait des paroles pleines de foi.
Le matin du 12 décembre il put célébrer la messe dans la prison, ensuite il fut conduit au gibet de Tyburn. Il manifesta publiquement sa qualité de prêtre et de jésuite, récita les actes de foi et de contrition et pardonna à son bourreau. Il reçut l’absolution par un confrère caché parmi la foule. Il fut pendu tout en gardant les mains jointes. Il avait quarante-deux ans, dont dix-neuf vécus dans la Compagnie de Jésus.
Thomas Holland a été béatifié par le pape Pie XI (Ambrogio Damiano Achille Ratti, 1922-1939), le 15 décembre 1929.