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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Bonne fête à Sainte Marie-Madeleine, Pénitente (Ier siècle)

Sainte Marie-Madeleine
 Pénitente (Ier siècle)

 

Marie Madeleine, soeur de Marthe et de Lazare, était d'une famille distinguée de Béthanie. Après la mort de ses parents, Marie avait reçu en héritage le château de Magdala, en Galilée, d'où lui vint le surnom de Madeleine, et elle y vivait dans le luxe et les plaisirs au point qu'elle devint le scandale de toute la Galilée, et qu'on ne la connut bientôt que sous le nom de la Pécheresse. En punition de ses débordements, elle fut possédée du démon jusqu'au jour où le Sauveur, lui remettant ses péchés, la délivra de la domination de Satan.

Dieu avait fait naître en ce coeur coupable le désir de voir Jésus ; ce désir devait être son salut, car le Sauveur voulait donner en Madeleine un exemple frappant de Sa miséricorde infinie en même temps que de la plus parfaite pénitence. C'est elle qui, ayant un jour suivi le Seigneur chez Simon le Pharisien, versa sur les pieds de Jésus un vase de parfum précieux, les arrosa de ses larmes et les essuya avec ses cheveux, et qui entendit ensuite cette parole :

"Beaucoup de péchés lui sont pardonnés, parce qu'elle a beaucoup aimé."

Nous la rencontrons, depuis lors, très souvent dans l'Évangile ; elle contemple Jésus et L'écoute, dans la maison de Béthanie, pendant que sa soeur Marthe s'occupe seule du service de la maison : "Marie, dit le Sauveur, a choisi la meilleure part." Une autre fois, dans les derniers jours de sa vie, Jésus voit Madeleine répandre un parfum délicieux sur cette tête divine qui bientôt sera couronnée d'épines. Elle accompagne le Sauveur au sommet du Calvaire, assiste à Sa mort et à Sa sépulture, et bientôt reçoit l'une des premières visites du Christ ressuscité : "Marie !" S'écrie le Sauveur. Et Marie, reconnaissant Jésus, Lui répond dans une effusion d'amour : "O mon Maître !"

Peu après, les Juifs endurcis, fatigués de ses exhortations et de celles de Marthe et de Lazare, les exposèrent sur la mer par une tempête, dans une pauvre barque sans rames ni voiles. La nacelle voguait à la garde de Dieu, et vint aborder, après quelques jours, au rivage de Marseille. Les pieux disciples du Christ firent là de nombreuses conquêtes.

Quant à Madeleine, elle s'enfonça dans les montagnes sauvages et solitaires et fut transportée par les anges dans une grotte appelée depuis la Sainte-Baume, où elle mena une vie plus angélique qu'humaine, favorisée des grâces les plus merveilleuses, ne vivant que de la Sainte Communion, soupirant et versant des larmes de pénitence et d'amour.

Ste MARIE MADELEINE
22 juillet


L’Eglise fête Marie-Madeleine
Par décision du pape François, sainte Marie-Madeleine,

est désormais fêtée par l'Eglise entière le 22 juillet.

Une manière de mettre à l'honneur
 «l'apôtre des apôtres» et les femmes disciples de Jésus.

Première témoin du tombeau vide au matin de Pâques, première à annoncer la résurrection du Christ aux apôtres, sainte Marie-Madeleine a eu un rôle pionnier dans l'Eglise.
Le 22 juillet du calendrier liturgique était jusqu’alors l’occasion de célébrer la mémoire (dite obligatoire) de Marie-Madeleine : désormais ce sera une célébration d’un rang plus important, puisqu’il s’agira d’une fête. Ce changement prend effet dès l’été 2016. La décision, voulue par le Pape François, est annoncée dans un décret de la Congrégation pour le Culte divin et la discipline des sacrements. Cette décision se situe dans le contexte ecclésial actuel qui impose une réflexion plus approfondie sur la dignité de la femme, la nouvelle évangélisation et la grandeur du mystère de la miséricorde divine.
Marie de Magdala tient un rôle particulier dans les Saintes Écritures : Elle est la première à rencontrer le Christ ressuscité, elle est la première à lui rendre témoignage devant les Apôtres. Ce rôle a été souligné par saint Jean Paul II dans sa lettre Mulieris dignitatem.
Lorsque Jésus lui dit : « Ne me touche pas [le bien connu Noli me tangere], car je ne suis pas encore monté vers le Père », c’est à toute l’Église que cette invitation s’adresse, pour qu’elle entre dans une expérience de foi capable de dépasser toute appropriation matérialiste et toute compréhension humaine du mystère divin. Ces mots ont une portée ecclésiale et constituent une leçon pour les disciples de Jésus afin qu’ils ne cherchent pas les certitudes humaines ou les titres mondains, mais la foi dans le Christ vivant et ressuscité. Voilà pourquoi la célébration liturgique de cette femme aura désormais le même caractère festif réservé à la célébration des apôtres dans le calendrier romain afin qu’elle soit un modèle pour toute femme dans l’Église.
Marie Madeleine, soeur de Marthe et de Lazare, était d'une famille distinguée de Béthanie. Après la mort de ses parents, Marie avait reçu en héritage le château de Magdala, en Galilée, d'où lui vint le surnom de Madeleine, et elle y vivait dans le luxe et les plaisirs au point qu'elle devint le scandale de toute la Galilée, et qu'on ne la connut bientôt que sous le nom de la Pécheresse. En punition de ses débordements, elle fut possédée du démon jusqu'au jour où le Sauveur, lui remettant ses péchés, la délivra de la domination de Satan.
Dieu avait fait naître en ce coeur coupable le désir de voir Jésus ; ce désir devait être son salut, car le Sauveur voulait donner en Madeleine un exemple frappant de Sa miséricorde infinie en même temps que de la plus parfaite pénitence. C'est elle qui, ayant un jour suivi le Seigneur chez Simon le Pharisien, versa sur les pieds de Jésus un vase de parfum précieux, les arrosa de ses larmes et les essuya avec ses cheveux, et qui entendit ensuite cette parole :
"Beaucoup de péchés lui sont pardonnés, parce qu'elle a beaucoup aimé."
Nous la rencontrons, depuis lors, très souvent dans l'Évangile ; elle contemple Jésus et L'écoute, dans la maison de Béthanie, pendant que sa soeur Marthe s'occupe seule du service de la maison : "Marie, dit le Sauveur, a choisi la meilleure part." Une autre fois, dans les derniers jours de sa vie, Jésus voit Madeleine répandre un parfum délicieux sur cette tête divine qui bientôt sera couronnée d'épines. Elle accompagne le Sauveur au sommet du Calvaire, assiste à Sa mort et à Sa sépulture, et bientôt reçoit l'une des premières visites du Christ ressuscité : "Marie !" S'écrie le Sauveur. Et Marie, reconnaissant Jésus, Lui répond dans une effusion d'amour : "O mon Maître !"
Peu après, les Juifs endurcis, fatigués de ses exhortations et de celles de Marthe et de Lazare, les exposèrent sur la mer par une tempête, dans une pauvre barque sans rames ni voiles. La nacelle voguait à la garde de Dieu, et vint aborder, après quelques jours, au rivage de Marseille. Les pieux disciples du Christ firent là de nombreuses conquêtes.
Quant à Madeleine, elle s'enfonça dans les montagnes sauvages et solitaires et fut transportée par les anges dans une grotte appelée depuis la Sainte-Baume, où elle mena une vie plus angélique qu'humaine, favorisée des grâces les plus merveilleuses, ne vivant que de la Sainte Communion, soupirant et versant des larmes de pénitence et d'amour.

 

 

Comment Marie-Madeleine a débarqué et passé la fin de sa vie en Provence

Peu de temps après la Résurrection du Christ, la tradition rapporte que Marie-Madeleine aurait embarqué sur un bateau de fortune avec un groupe de chrétiens pour la Gaule. Après avoir contribué à annoncer la Bonne Nouvelle en Provence, elle se serait retirée dans une grotte, à la Sainte-Baume.
Installés à la Sainte-Baume depuis 1295, avec une interruption d’une soixantaine d’années au moment de la Révolution, les Dominicains perpétuent par leur présence, leurs enseignements et leurs prières, le souvenir de Marie-Madeleine. Dans une barre rocheuse de douze kilomètres et protégée par une forêt, une grotte naturelle creusée par l’érosion aurait abrité « l’apôtre des Apôtres », pendant les trente dernières années de sa vie.

Au moment de la Résurrection du Christ, Marie-Madeleine est la première à le rencontrer de bon matin. Après la Pentecôte, elle n’échappe pas aux persécutions chrétiennes. Avec beaucoup d’autres chrétiens, elle est chassée de Terre sainte. Accompagnée de sa sœur Marthe, son frère Lazare et d’autres disciples, elle embarque pour l’occident, et accoste finalement aux Saintes-Maries-de-la-Mer, dans le sud de la Provence. Leur mission : apporter la Bonne Parole aux peuples païens qui y sont installés. Marthe part à Tarascon, Lazare et Marie-Madeleine à Marseille.

Suivant l’injonction du Seigneur (« Allez dans le monde entier. Proclamez l’Évangile à toute la création » Mc 16,  15), Marie-Madeleine poursuit sa route et remonte le cours du fleuve de l’Huveaune. Elle arrive ainsi à sa source, dans le massif de la Sainte-Baume, où la beauté du site la séduit. Sainte Marie-Madeleine décide de demeurer dans la grotte, en lisière de la forêt. Elle y mène une vie d’ermite et de pénitence pendant trente ans. À la toute fin de sa vie, certains affirment qu’elle aurait quitté la grotte pour descendre dans la plaine, et recevoir la communion de saint Maximin. D’autres disent que son corps aurait été transporté au ciel par des anges.

 


« O bienheureuse Marie-Magdeleine, dit-il, quel bonheur pour moi ! comme tout me réussirait, si ma femme vivait et pouvait retourner avec moi dans notre patrie! Je sais, oui, je sais, et je crois sans aucun doute que vous qui m’avez donné un enfant et qui l’avez nourri sur rocher pendant deux ans, vous pourriez, par vos prières, rendre à sa mère la santé dont elle a joui auparavant. » A ces mots, la femme respira et dit comme si elle se réveillait : « Votre mérite est grand, bienheureuse Marie-Magdeleine, vous êtes glorieuse, vous qui, dans les douleurs de l’enfantement, avez rempli pour moi l’office de sage-femme, et qui en toute circonstance m’avez rendu les bons soins d'une servante. »

En entendant ces paroles, le pèlerin fut plein d'admiration. « Vivez-vous, dit-il, ma chère épouse? » « Oui, répondit-elle, je vis ; je viens d'accomplir le pèlerinage que vous avez fait vous-même. C'est: saint Pierre qui vous a conduit à Jérusalem et qui vous a montré tous les lieux où Jésus Christ a souffert, est mort et a été enseveli, et beaucoup d'autres encore; moi, c'est avec sainte Marie-Magdeleine pour compagne et pour guide que j'ai vu chacun de ces lieux avec vous; j'en ai confié le souvenir à ma mémoire. »

Les princes voulurent se baptiser avec leur enfant. Ce fut saint Maxime qui officia l´acte.


Sur l´image Marie Madeleine en ermite lit un livre. On la voit aussi portée par un ange au dessus du piton rocheux où elle écoutera la musique céleste.

« Or, chaque jour, à l’instant des sept heures canoniales; elle était enlevée par les anges au ciel et elle y entendait, même des oreilles du corps, les concerts charmants des chœurs célestes. Il en résultait que, rassasiée chaque jour à cette table succulente, et ramenée par les mêmes anges aux lieux qu'elle habitait, elle n'éprouvait pas le moindre besoin d'user d'aliments corporels »


Les autres miracles de Marie Madeleine 


- Un soldat qui avait l’habitude de venir chaque année en pèlerinage au corps de la bienheureuse Marie-Magdeleine, fut tué lors d´une bataille. On l’avait mis dans le cercueil et ses parents en pleurs se plaignaient avec confiance à sainte Magdeleine de ce qu'elle avait laissé mourir, sans qu'il eût eu le temps de se confesser et de faire pénitence, un homme qui lui avait été si dévot.
Tout à coup, à la stupéfaction générale,  celui qui était mort ressuscita, demanda un prêtre, et après s'être dévotement confessé et avoir reçu le viatique, il mourut en paix aussitôt.

- Un navire sur lequel se trouvaient beaucoup d'hommes et de femmes fit naufrage. Mais une femme enceinte, se voyant en danger de périr dans la mer, invoquait, autant qu'il était en son pouvoir, sainte Magdeleine, et faisait vœu que si, grâce à ses mérites elle échappait au naufrage et mettait un fils au monde, elle le dédierait à son monastère.

A l’instant, une femme d'un aspect et d'un port vénérable lui apparut, la prit par le menton, et la conduisit saine et sauve sur le rivage; quand tous les autres périssaient . Peu de temps après, elle mit au monde un fils, et accomplit fidèlement son vœu.

- Un homme privé de la vue venait au monastère de Vézelay visiter le corps de sainte, Marie-Magdeleine, quand son conducteur lui dit qu'il commençait à apercevoir l’église. Alors l’aveugle s'écria à haute voix: « O sainte Marie-Magdeleine ! que ne puis-je avoir le bonheur, de voir une fois votre église ! » et à l’instant ses yeux furent ouverts.

- Un homme avait écrit ses péchés sur une feuille qu'il posa sous la nappe de l’autel de sainte Marie-Magdeleine, en la priant de lui en obtenir la rémission. Peu de temps après il reprit sa feuille et  tous les péchés en avaient été effacés.

- Un homme détenu en, prison pour de l’argent qu'on exigeait de lui invoquait à son secours sainte Marie-Magdeleine; et voici qu'une nuit lui apparut une femme d'une beauté remarquable qui, brisant ses chaînes et lui ouvrant la porte, lui commanda de fuir. Ce prisonnier se voyant délivré s'enfuit aussitôt .

- Un clerc de Flandre, nommé Etienne, était tombé dans de si grands crimes, en s'adonnant à toutes les scélératesses, qu'il ne voulait pas plus entendre parler des choses qui regardent le salut qu'il ne les pratiquait. Cependant il avait une grande dévotion en sainte Marie-Magdeleine ; il jeûnait ses vigiles et honorait le jour de sa fête. Une fois qu'il visitait son tombeau; sainte Marie-Magdeleine lui apparut; alors qu'il n'était ni tout à fait endormi, ni tout à fait éveillé; elle avait la figure d'une belle femme; ses yeux étaient tristes, et elle était soutenue à droite et à gauche par deux anges : alors elle lui dit:
« Je t'en prie, Etienne, pourquoi te livres-tu à des actions indignes de moi ? Pourquoi n'es-tu pas touché des paroles pressantes que je t'adresse, de ma propre bouche? dès l’instant que tu as eu de la dévotion pour moi, j'ai toujours prié d'une manière pressante le Seigneur pour toi. Allons, courage, repens-toi, car je ne t'abandonnerai pas que tu ne sois réconcilié avec Dieu. »
Et il se sentit inondé de tant de grâces que, renonçant au inonde, il entra en religion et mena une vie très parfaite. A sa mort, on vit sainte Marie-Magdeleine apparaître avec des anges auprès de son cercueil, et porter au ciel, avec des cantiques, son âme sous la forme d'une colombe.


- Du temps de Charlemagne, c'est-à-dire, l’an du Seigneur 769, Gyrard, duc de Bourgogne, ne pouvant avoir de fils de son épouse, faisait de grandes largesses aux pauvres, et construisait beaucoup d'églises et de monastères. Ayant donc fait bâtir l’abbaye de Vézelay, il envoya, de concert avec l’abbé de ce monastère, un moine avec une suite convenable, à la ville d'Aix, pour en rapporter, s'il était possible, les reliques de sainte Marie-Madeleine. Ce moine arrivé à Aix trouva la ville ruinée de fond en comble par les païens; le hasard, lui fit découvrir un sépulcre dont les sculptures en marbre lui prouvèrent que le corps de sainte Marie-Magdeleine était renfermé dans l’intérieur; en effet l’histoire de la sainte était sculptée avec un art merveilleux sur le tombeau. Une nuit donc le moine le brisa, prit les reliques et les emporta à son hôtel. Or, cette nuit-là même, la bienheureuse Marie-Magdeleine apparut à ce moine et lui dit de n'avoir aucune crainte mais d'achever l’œuvre qu'il avait entreprise.

Ce Gyrard de Bourgogne n´est autre que le puisant Gérard de Roussillon, Gyrart de Vienne ou Girart de Fraite, héros des chansons de geste qui donne naissance au cycle de Doon de Mayence ou Cycle des barons révoltés, mais aussi du cycle de Guillaume d'Orange, dit Guillaume Fiérebras, au Court-Nez, de Narbonne, qui n´est autre que  Guillaume de Gellone, grand-oncle de Girart !( Voir  Origines des contes du Graal )
Girart  possède les comtés de Barcelone, Narbonne, ainsi que la Gascogne, l'Auvergne et la Provence, puis celui de Paris.

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