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Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Revue de presse du 25 mai 2018 au 28 mai 2018

Revue de presse du 25 mai 2018 au 28 mai 2018
Revue de presse du 25 mai 2018 au 28 mai 2018Revue de presse du 25 mai 2018 au 28 mai 2018Revue de presse du 25 mai 2018 au 28 mai 2018

Par Monique Macalou

Sommaire

Journaux

Titre

page

Journal du dimanche

Paris : deux éboueurs interpellés

2

Le Parisien

Incendie à Paris : 300 m2 de toiture partent en fumée dans le XVIIe

2

25 mai 2018

100% d’insertion professionnelle dans les métiers de la fibre optique

3

Le Monde

En Ile-de-France, des HLM pas si sociaux

 

3

Le Parisien

Les radicalisés pourront être signalés aux maires

4

Le journal de Paris

Paris : le quartier de Picpus, pas encore prêt pour l’arrivée des étudiants

5

Le Parisien

La Grève SNCF continue

6

L’Opinion

28 mai 2018

Manuel Valls tenté par Barcelone : un mandat de chaque côté des Pyrénées, c’est possible !

7

Le Monde

Au Mali, une vingtaine de morts dans une attaque

8

 

Au Mali : Une dizaine de civils dans un incident impliquant l’armée

9

 

 

Un malien sans papier qui a sauvé un enfant, reçu à l’Elysée

10

Le Figaro

La patronne de la droite s’attaque à la « Novlangue »

11

Libération

Emmanuel Macron annonce la naturalisation du sans-papiers Malien qui a sauvé un enfant du vide

12

 

EN BREF : LE JOURNAL DU DIMANCHE

Paris : deux éboueurs interpellés, ils voulaient déverser leurs déchets près du siège d'En Marche

Deux éboueurs ont été arrêtés vendredi matin dans le quartier d’Opéra, à Paris. Selon les premiers éléments de l'enquête, les suspects ambitionnaient de déverser des déchets près du siège de La République en Marche.

Le quartier aux alentours de l’Opéra Garnier, à Paris, a été bouclé ce vendredi matin, suscitant l’inquiétude de riverains et de passants. C’est en effet dans les environs qu’avait eu lieu, il y a deux semaines, l’attentat au couteau ayant causé la mort d’un jeune homme de 29 ans et fait plusieurs blessés. Là, il ne s’agissait pas du tout de terrorisme. Deux éboueurs de la Ville de Paris ont été interpellés par les services de police, a indiqué la préfecture de police de Paris au JDD. Selon Europe 1, il s'agirait de militants CGT.

Ils ont été arrêtés près d'Opéra

Ils auraient détourné leur camion-poubelle, alors qu’ils se trouvaient dans le 18e arrondissement, pour se diriger vers Opéra, où ils ont été arrêtés. Le but de la manœuvre était de déverser leurs déchets aux abords du siège de La République en marche (LREM), installé rue Sainte-Anne. Une manifestation de cheminots avait en effet lieu concomitamment à Opéra.

EN BREF : LE PARISIEN

Incendie à Paris : 300 m2 de toiture partent en fumée dans le XVIIe

Un violent incendie a ravagé ce vendredi midi un immeuble de la rue de Lévis (XVIIe). Les pompiers sont toujours sur place.

Il ne reste rien des 300 m2 de toiture ! Ce vendredi midi, rue de Lévis (XVIIe arrondissement de Paris), un violent incendie a complètement ravagé la toiture d’un immeuble ainsi que deux appartements duplex et un studio.

Le sinistre s’est déclaré à 11h30 dans un petit immeuble de quatre étages, dans cette rue commerçante et partiellement piétonne du XVIIe arrondissement, dans le quartier Villiers, non loin du parc Monceau. Le panache de fumée se voyait à des kilomètres.

Tout le quartier a été bouclé par la police. Il n’y pas de victimes. Tout l’immeuble a été évacué à temps.

A l’origine de cet incendie, des ouvriers faisaient des travaux sur la terrasse d’un des duplex. Ils faisaient des jointures d’étanchéité sur le zinc à l’aide un fer à souder. Le feu a pris, embrasant la toiture. « Nous avons pris le feu en tenaille, décrypte Guillaume Fresse, porte-parole de la BSPP (Brigade de sapeurs-pompiers de Paris), afin que ça ne se propage pas aux immeubles mitoyens et aux étages inférieurs ».

Dans l’incendie, les pompiers ont sauvé un petit chien. Des habitants sont venus, paniqués, voir les soldats du feu. « Notre chihuahua est tout seul dans l’appartement », se lamentaient ces résidents du 2e étage. Les pompiers sont allés le chercher et l’ont redescendu par l’escalier. Le minuscule chien n’était pas en détresse respiratoire mais bien paniqué et un peu incommodé par les fumées. « Quand on peut le faire, résume Guillaume Fresse, on sauve toutes les vies possibles ».

A Aubergenville (Yvelines), l’école L’EA-Itedec a créé la plus grande plateforme française de formation aux métiers de la fibre optique.

C’est un plateau technique impressionnant : 10 kilomètres de réseau de fibre optique, souterrain et aérien. Un terrain d’apprentissage idéal pour tous les élèves du Campus de L’EA - les écoles des éco-activités - Itedec se formant aux métiers de la fibre optique, à Aubergenville (Yvelines). « C’est l’équivalent d’un réseau réel, comme on peut le trouver dans une ville ou un département, commente Laurent Plas, le directeur de l’école. Cela nous permet de tester la fibre dans des conditions similaires à la réalité : nous proposons par exemple des exercices ou nous saturons les réseaux avec des data ou de la vidéo. Les élèves apprennent alors à faire des lignes de code afin de gérer les flux dont ils ont la charge ».

Avec le déploiement de la fibre au niveau national dans le cadre du « Plan très haut débit », qui vise à ce que tout le territoire français soit équipé d’un accès internet permettant des échanges de données sans limites d’ici 2022, les besoins en main d’œuvre formée sont exponentiels. Et les écoles spécialisées ont fleuri ces dernières années pour répondre à la demande. La particularité du site d’Aubergenville ? C’est le plus grand plateau technique « fibre optique » hexagonal. « Personne d’autre, en France, n’a mis en place un tel réseau, dans lequel on forme à tous les métiers de la fibre, précise Laurent Plas. Notre vocation est régionale, mais aussi nationale ».

Article en partenariat avec Orange

Le campus propose trois formations initiales, pour lesquelles il accueille une quarantaine d’élèves, chaque année, qui apprennent la pose, le raccordement, les branchements ou encore la répartition de la fibre optique. Sans compter les nombreux professionnels, demandeurs d’emploi ou salariés, en formation continue, qui cherchent à monter en compétences dans ce secteur porteur. L’école travaille d’ailleurs avec tous les grands opérateurs et un partenariat privilégié a été noué avec Orange. « Nous sommes contactés par des entreprises qui souhaitent recruter des jeunes en apprentissage, mais nous n’avons pas assez de candidats, regrette cependant Laurent Plas. Or, les élèves, quand ils sortent de chez nous, ont 100% de réussite et d’insertion professionnelle dans les métiers de la fibre optique. On les qualifie mais on les rend également employables avec des formations annexes ! »

A l’Itedec, trois diplômes possibles

Depuis 2015, L’EA-Itedec propose deux titres et diplômes certifiés en apprentissage aux personnes âgées de 15 à 30 ans. Celui de niveau V, accessible notamment après un CAP Proélec, va former des experts du déploiement de la fibre optique, côté génie civil. Celui de niveau IV, accessible après un Bac S, STI ou encore Melec, permet d’accéder au métier de « Technicien très haut débit ». Cet expert polyvalent maîtrise à la fois le déploiement de la fibre, sa commercialisation, mais sait aussi faire de la programmation numérique des différents serveurs. En septembre 2019, une troisième formation, de niveau II, va démarrer. Accessible après un BTS, une licence et trois années d’expérience professionnelle, elle va former des « Conducteurs de travaux à très haut débit ». Chaque formation dure un an, et alterne des périodes au sein de l’école et en entreprise.

EN BREF : LE MONDE

En Ile-de-France, des HLM pas si sociaux

Faut-il chasser des HLM les locataires les moins modestes pour faire de la place aux 1,8 million de demandeurs à l’échelon national, dont plus de 709 000 en Ile-de-France, qui attendent parfois leur tour depuis des années ? A Paris, l’attente moyenne est de quarante mois, soit plus de trois ans, d’au moins trente-cinq mois dans les communes de la banlieue ouest et trente-neuf dans celles de la banlieue est. Accélérer la rotation du parc est l’une des ambitions de la loi sur l’évolution du logement, de l’aménagement et du numérique (ELAN), qui arrive en discussion à l’Assemblée nationale, mercredi 30 mai.

La loi ELAN prévoit, à l’article 35, dans les villes où l’on déplore un fort déséquilibre entre demande et offre de logements, un réexamen tous les six ans, par la commission d’attribution, de la situation des locataires qui se trouvent en sur ou en sous-occupation du logement, ou dont les ressources dépassent le barème applicable. Le bailleur peut alors faire une offre d’un relogement « plus adapté aux besoins du locataire », une formule ambiguë quant au sort des plus aisés. Devront-ils ou non déménager ?

Le mouvement HLM a toujours minimisé la question, soutenant que ce public financièrement à l’aise ne dépassait pas 10 % des 4,5 millions d’occupants d’un HLM. Cette moyenne nationale cache des pics, surtout dans les communes les plus recherchées. Dans l’agglomération d’Annecy, en Haute-Savoie, par exemple, ils sont 16 %. En Ile-de-France, la part des locataires HLM aux revenus outrepassant les plafonds atteint 15 %, soit 5 points de plus qu’au niveau national, mais 20 % dans les seules communes de l’Ouest parisien, 24 % dans le secteur de la Défense et 23 % à Paris même, soit plus d’un locataire sur cinq.

59 500 logements concernés

Etre au-delà des revenus réglementaires, cela signifie, à Paris et dans les communes limitrophes, gagner plus de 2 000 euros par mois pour un célibataire, 3 800 euros pour un jeune ménage

 

EN BREF LE PARISIEN

Les radicalisés pourront être signalés aux maires

La décision du chef de l’Etat suscite une franche hostilité parmi les agents du renseignement.

Emmanuel Macron rompt avec le dogme du « tout Etat » en matière de lutte antiterroriste. Mardi, dans son discours sur les banlieues, le chef de l’Etat a souhaité que les préfets « échangent » avec les maires sur la présence dans leur commune d’islamistes radicalisés. Ce qui suppose la transmission aux élus locaux d’informations sensibles recueillies par les services de renseignement (DGSI, renseignement territorial…) et versées au fichier dit des « radicalisés » (FSPRT). Une base de données qui intègre quelque 20 000 noms.

Cette décision du chef de l’Etat marque une mini-révolution dans le système français fondé sur la confidentialité et le cloisonnement des données collectées par le ministère de l’Intérieur. Sans surprise, l’initiative présidentielle suscite des réactions très positives chez les maires, à commencer par Bruno Beschizza (LR, Aulnay-sous-Bois en Seine-Saint-Denis). En 2015, il avait été parmi les premiers à plaider pour de telles dispositions. « Ce qui m’intéresse en tant que maire d’une ville de 83 000 habitants, c’est de savoir si dans mes effectifs d’agents municipaux ou dans la ville, il existe des personnes dangereuses ou radicalisées », résume-t-il.

Pour Guy Lefrand (LR, Evreux dans l’Eure), « il est normal que les maires aient accès à ces informations dans la mesure où les communes assurent une partie de la compétence régalienne de la sécurité. » « Cette annonce du Président Macron va dans le sens de la proposition de loi que j’avais déposée en 2016 prévoyant que les maires soient informés de la présence de fichés dans leur commune, renchérit le sénateur (Union centriste) Hervé Maurey. La communication de ces informations ne doit pas être à la simple « discrétion » des préfets. Ils doivent avoir l’« obligation» de transmettre ces informations aux maires. »

 «On risque de donner l’alerte à nos objectifs»

Les agents du renseignement sont, eux, très réservés, pour ne pas dire hostiles à une telle évolution. Leurs réserves se fondent sur des considérations à la fois opérationnelles et éthiques. « Dans une petite commune, l’information va être connue très rapidement, du fait des liens amicaux, voire familiaux, prédit un cadre. Ce qui se traduira par une surveillance de curiosité. On risque de donner l’alerte à nos objectifs. »

 « La perte de contrôle de l’information émanant d’un fichier qui obéit à des règles strictes est dangereuse. On court un double risque : celui du lynchage social et celui de la fragilisation d’éventuelles surveillances. Nous sommes absolument réfractaires à toute divulgation d’objectifs à des tiers », font valoir pour leur part Sabine Filippini et Laurent Massonneau du syndicat Unsa-officiers.

Dans l’esprit d’Emmanuel Macron, les préfets de département seront la clé de voûte du système. C’est à eux que reviendra le choix de transmettre (ou non) les informations aux maires. Sur quels critères ? Le ministre de l’Intérieur doit faire des propositions d’ici au mois de juillet.

En BREF : LE Journal de Paris

Picpus pas encore prêt pour l'arrivée des étudiants

Le secteur du XIIe qui accueillera, dès 2019, le nouveau campus de la Sorbonne-nouvelle, est loin de posséder les équipements d’un quartier étudiant, selon une étude.

Les bâtiments qui accueilleront leurs premiers étudiants dans un peu plus d’un an sont déjà sortis de terre. Mais les équipements (notamment commerciaux) qui seront utilisés par ces nouveaux venus, eux, se font toujours attendre. « L’environnement proche du futur campus ne propose pas aujourd’hui de services propres à répondre aux besoins des 6 000 étudiants et des personnels qui seront présents au quotidien sur le site. »

Le rapport que l’Apur (Atelier parisien d’urbanisme) vient de consacrer au secteur Nation-Picpus (XIIe) où va s’implanter le futur campus de la Sorbonne Nouvelle-Paris 3, est sans appel. L’arrivée de l’université dans ce secteur « plutôt » résidentiel n’a pas été anticipée. Le futur complexe universitaire (trois bâtiments conçus par Christian de Portzamparc) s’élèvera à l’angle de l’avenue de Saint-Mandé et de la rue de Picpus… au milieu d’un relatif désert commercial.

Pas assez de magasins alimentaires et de restaurants

L’Apur a recensé tous les établissements existants dans les 500 m autour du futur campus et a les comparés avec l’offre existante dans le même périmètre autour de Jussieu et de Paris-Diderot. Verdict : Picpus arrive en dernière place avec 15 commerces pour 1 000 habitants contre 19/1 000 à Diderot, 36/1 000 à Jussieu et 28/1 000 en moyenne parisienne.

Plus gênant encore : l’offre alimentaire et de restauration est sous-dimensionnée. A l’inverse, les services commerciaux (banques, agences immobilières, assurances) sont surreprésentés, de même que les pharmacies et les services médicaux dans un secteur qui compte 27 % de retraités (contre 18 % autour de Jussieu). « Il n’existe, dans le périmètre étudié, qu’une seule librairie et aucun service de reprographie », précise le rapport.

Le réseau dense des transports en commun, un atout

Pas de quoi faire rêver les étudiants donc. Même si les analystes de l’Apur notent que le quartier de Picpus dispose de très nombreux atouts. A commencer par un réseau de transports en commun très dense à Nation tout proche. La largeur de l’espace public (larges contre-allées, nombreuses placettes…) et le trafic automobile restreint dans le quartier peuvent par ailleurs permettre la mise en place d’aménagements « légers et temporaires » autour de la future fac.

Les urbanistes de l’Apur évoquent ainsi la solution des « foodtrucks » pour étoffer l’offre de restauration « à prix étudiants ». Au moins dans un premier temps avant que les commerces du secteur s’adaptent naturellement à l’évolution de la population du quartier.

Le campus de Picpus qui comptera à terme plus de 18 000 inscrits ouvrira progressivement à partir de la rentrée universitaire 2019.

En Bref le Parisien du 28 mai 2018

Grève SNCF : «Pas question pour le moment d’interrompre le mouvement»

Roger Dillenseger, secrétaire de l’Unsa-Ferroviaire, deuxième syndicat de la SNCF, assure que la grève va continuer pour maintenir la pression, au moment où le texte de loi sur la réforme ferroviaire est entre les mains des sénateurs. Et il certifie que l’unité syndicale n’est pas remise en cause.

Le douzième épisode de grève débute ce dimanche soir. Où en est le mouvement ?

ROGER DILLENSEGER. On se dirige vers la fin du processus législatif, avec le 5 juin le vote de la loi par le Sénat, puis le 13 juin la commission mixte paritaire. La méthode d’un texte évoluant par ordonnance, nous permettant des aménagements par le biais des amendements nous a permis de nous engager dans les discussions et la concertation. Même si au début le débat était stérile, à sens unique. Depuis, le dialogue a évolué, car la grève a permis de faire pression sur le gouvernement.

À ce titre, la rencontre avec le Premier ministre Édouard Philippe le 7 mai dernier a été primordiale. Elle a déclenché le début d’une négociation enfin digne de ce nom avec le ministère des Transports. Et a abouti à la lettre de la ministre des Transports, Élisabeth Borne, le 24 mai dernier, dans laquelle des engagements fermes ont été pris. Reste maintenant à ce qu’ils soient traduits dans le texte de loi.

Les discussions continuent donc ?

Plus que jamais. Nous sommes reçus ce lundi par le président du Sénat, Gérard Larcher, pour aller encore plus loin sur un certain nombre de points.

Est-ce que vous maintenez la poursuite de la grève ?

Il n’est pas question pour le moment d’interrompre le mouvement. Il s’agit de maintenir la pression sur le Sénat, et de ne surtout pas lui laisser la main libre pour valider le texte en l’état. Contrairement à ce qu’il se dit, l’unité syndicale n’est absolument pas remise en question. Nous avons sur certains aspects des points de vue différents mais le dialogue est permanent. J’en veux pour preuve que nous serons tous présents à la manifestation qui est prévue lundi devant le Sénat. Nous avons également interpellé un certain nombre de sénateurs pour les rencontrer à cette occasion.

Quels sont les points de la loi que vous souhaitez aborder ?

Tout d’abord, tous ceux qui ont été évoqués dans la lettre de la ministre Élisabeth Borne. Cela constitue une preuve écrite des intentions et des promesses du gouvernement. Mais encore faut-il que cela soit maintenant inscrit dans la loi. Par exemple, l’incessibilité des parts du capital de l’entreprise, la création d’un groupe ferroviaire unifié, intégrant les filiales dans le groupe public, afin que l’ensemble des salariés de la SNCF puissent bénéficier du cadre social. Nous continuons également à travailler sur la notion de volontariat, dans le cadre de l’ouverture à la concurrence, et donc du transfert d’un certain nombre de personnels de la SNCF vers d’autres entreprises, pour le cas où ces dernières remporteraient des appels d’offres. Nous avons beaucoup avancé sur ces points, et notamment sur la garantie d’un retour possible dans la SNCF.

Autre point, les salaires. Ils sont aujourd’hui d’une grande complexité. Entre les traitements, les primes, les allocations, les indemnités, les suggestions, etc., la fiche de paye d’un cheminot français peut facilement couvrir une page entière. Quand celle d’un salarié d’Euro Cargo Rail (NDLR : la filiale de fret de la compagnie allemande Deutsche Bahn, présente en France depuis 2005) fait une ligne. C’est lié avant tout au fait que la SNCF couvre plus de 480 métiers différents. Mais en cas de transfert, il faudra bien veiller à prendre en compte l’ensemble de la rémunération et pas seulement un salaire de base. Ce qui est d’ailleurs indiqué clairement dans la lettre de la ministre.

Quelles sont les prochaines étapes du mouvement ?

Une fois les éléments législatifs bouclés, un nouveau calendrier va s’ouvrir, avec les négociations sur la future convention collective. Le moment sera historique. Nous allons nous ouvrir à la concurrence, il faut donc également construire un nouveau pacte social du ferroviaire. Nous souhaitons donc la mise en œuvre d’un travail tripartite, entre les partenaires sociaux, l’UTP (NDLR : l’Union des transports publics et ferroviaires, le syndicat patronal du secteur) et le gouvernement, ainsi que la mise en œuvre d’un Observatoire social de la convention collective, afin d’offrir toutes les garanties nécessaires autour de ce nouveau chantier. Celui-ci avait mal démarré.

Comment le gouvernement a-t-il pu envisager de supprimer le statut, ce que nous continuons de déplorer d’ailleurs, alors même que la convention collective n’avait pas encore été définie ? Cela a été pris comme un véritable affront. Résultat, nous sommes aujourd’hui très méfiants et nous ferons preuve de beaucoup de vigilance à cet égard.

Mais vous ne demandez pas en revanche la démission de Guillaume Pepy, le patron de la SNCF ?

Non. Il n’est pas question pour nous de personnifier le débat. J’irai même plus loin en considérant que la démission de Guillaume Pepy ne constituerait en rien une victoire syndicale.

Paris : il escalade un immeuble pour sauver un enfant suspendu dans le vide

Un jeune homme a grimpé quatre étages en quelques secondes avant de récupérer l’enfant de 4 ans.

Les images sont à couper le souffle. Samedi, vers 20 heures, un jeune homme a escaladé la façade d’un immeuble du XVIIIe arrondissement de Paris pour venir en aide à un enfant suspendu dans le vide.

La scène se passe rue Marx Dormoy. Alors qu’un enfant de 4 ans menace de chuter du balcon au 4e étage, Mamoudou Gassama, un Malien sans-papiers de 22 ans vivant à Montreuil, se lance dans une ascension folle d’une trentaine de secondes pour le secourir au péril de sa vie.

En contrebas, une foule inquiète assiste à la scène. Comme l’explique un témoin, interrogé par Le Parisien, contrairement à ce qu’on semble voir sur la vidéo ci-dessous, le voisin sur le balcon attenant ne pouvait pas à lui seul tirer l’enfant à lui. « Il y a une clôture et un vide entre eux, explique-t-il. Le voisin n’avait pas les moyens de s’appuyer pour récupérer l’enfant lui-même. »

Un homme sauve un enfant suspendu dans le vide

Le père de l’enfant présenté au parquet

Selon nos informations, le père, âgé de 36 ans, était parti faire des courses. C’est en tout cas ce qu’il a déclaré lors de sa garde à vue.

Les pompiers, appelés après le sauvetage, ont pris en charge l’enfant et le « héros », les deux étant en état de choc. Le premier a eu seulement un ongle arraché et le second souffre également d’égratignures.

Le père de l’enfant devait être déféré au tribunal de Paris dimanche dans la soirée en vue de poursuites judiciaires. Il sera présenté lundi matin au parquet de Paris pour se voir notifier une convocation à un procès devant le tribunal correctionnel prévu dans les prochains mois, a-t-on précisé de même source. Le délit de « soustraction d'un parent à ses obligations légales » est puni de 2 ans de prison et de 30 000 euros d'amende.

L'enfant a été placé dans une structure d'accueil sur décision du parquet, a ajouté cette source, qui précise que la mère de l'enfant n'était pas à Paris au moment des faits.

En Bref : l’Opinion

Manuel Valls tenté par Barcelone : un mandat de chaque côté des Pyrénées, c’est possible !

Juridiquement, un parlementaire français peut se faire élire à la tête d’une collectivité d’un autre pays de l’Union européenne.

S’il était élu maire de Barcelone en mai 2019, Manuel Valls pourrait-il conserver son mandat de député de l’Essonne, qui court jusqu’en juin 2022 ? Aussi exotique que cela puisse paraître, la réponse est positive. D’après les spécialistes du droit électoral que nous avons consultés, il n’y a, à priori pas d’incompatibilité entre les deux mandats.

L’hypothèse de l’élection d’un parlementaire à la tête d’un exécutif dans un autre pays de l’Union européenne ne figure pas, en effet, dans le régime des incompatibilités prévu à l’article LO 130 du Code électoral. Or, souligne le sénateur PS :  il est ancien ministre de l’intérieur et premier Ministre.

EN BREF : Le Monde

Au Mali, une vingtaine de morts dans une attaque

Les assaillants ont profité de la foire hebdomadaire de Talataye pour attaquer un poste du Mouvement pour le salut de l’Azawad.

Une vingtaine de personnes, dont des civils, ont péri lors d’une attaque de présumés djihadistes, samedi 26 mai, dans le nord-est du Mali, près de la frontière nigérienne, a-t-on appris dimanche de sources concordantes. Une centaine de personnes, dont un grand nombre de civils, appartenant en particulier aux communautés peule et touareg ont péri ces derniers mois dans cette région à la suite d’attaques de groupes armés rivaux.

Les assaillants « ont profité de la foire hebdomadaire de Talataye pour faire un coup de main contre un poste du Mouvement pour le salut de l’Azawad [MSA, issu de l’ex-rébellion à dominante touareg] », dans les environs, a indiqué à l’AFP un conseiller du chef de cette localité, qui a requis l’anonymat.

Arrivés à bord de trois véhicules et à moto, ils parlaient peul, arabe et tamasheq (langue touareg), selon la même source, faisant état de quatre morts dans les rangs du MSA et de huit parmi eux, dont leur chef présumé, un Touareg. Selon un enseignant de Talataye, Khalil Touré, « ils ont ouvert le feu sur un groupe d’individus qui se reposaient sous un arbre, faisant cinq morts sur place et deux blessés ».

Violences intercommunautaires

Dans un communiqué, le MSA a fait état, samedi, de sept civils tués, « des jeûneurs qui se reposaient sous des arbres » en cette période de ramadan. Le mouvement déplore quatre tués et deux blessés, affirmant que « huit assaillants ont été mis hors d’état de nuire ».

Le 18 mai, au moins 17 civils nigériens avaient été tués lors de l’attaque d’un campement de nomades peuls par des hommes lourdement armés venus à moto du Mali. Il s’agissait certainement de représailles à une attaque au Mali qui avait fait de nombreux morts parmi les Touareg maliens, selon une source de sécurité nigérienne.

Les violences intercommunautaires « ne sont pas rares » à cette période dans la région « en raison des aléas climatiques qui rendent difficile l’accès à l’eau et aux pâturages, relevait le 4 mai le Comité international de la Croix-Rouge. Ce qui est inhabituel cette année, c’est l’ampleur de ces violences ».

Le nord du Mali était tombé en mars 2012 sous la coupe de groupes djihadistes liés à Al-Qaida, en grande partie chassés ou dispersés par une intervention militaire lancée en janvier 2013 à l’initiative de la France, qui se poursuit. Mais des zones entières échappent au contrôle des forces maliennes, françaises et de l’ONU, régulièrement visées par des attaques meurtrières, malgré la signature en mai 2015 d’un accord de paix, censé isoler définitivement les djihadistes. Depuis 2015, ces attaques se sont étendues dans le centre et le sud du Mali et le phénomène déborde sur les pays voisins, en particulier le Burkina Faso et le Niger.

 Au Mali, une dizaine de civils tués dans un incident impliquant l’armée

Des témoins font état de « bavures » après une attaque contre un militaire dans le nord du pays.

Au moins douze civils maliens ont été tués, samedi 19 mai, dans la localité de Boulékessi (nord), près de la frontière burkinabée, après l’attaque sur un marché d’un militaire malien dans des circonstances qui restaient encore floues dimanche, a-t-on appris de sources militaires.

« Ce sont les troupes maliennes sous commandement du G5 Sahel qui sont au centre de l’affaire », a indiqué à l’AFP une source militaire de cette force conjointe mise sur pied par cinq pays de la région (Mali, Burkina Faso, Niger, Mauritanie et Tchad). « Un de ces militaires a été attaqué par un homme armé au marché de la localité de Boulékessi. Par la suite, dans les conditions non encore définies, au moins douze civils sur les lieux ont été tués », a ajouté cette source, précisant que les communications avec la région étaient difficiles.

Nécessité d’une enquête

« Oui, le chiffre d’au moins douze morts est effectivement donné, mais ce sont les enquêtes qui vont déterminer tout ça », a de son côté déclaré une source militaire malienne. « Il est difficile de joindre au téléphone la localité. Il faut une enquête pour savoir comment sont morts les civils et qui a tiré sur le militaire », a ajouté cette source, en se refusant à ce stade d’évoquer une « bavure » de l’armée malienne, régulièrement accusée d’arrestations arbitraires et d’exécutions extrajudiciaires dans le cadre de sa lutte contre les djihadistes

Contacté par l’AFP, un ancien ministre malien et homme politique originaire d’une localité située à une centaine de kilomètres de Boulékessi, a affirmé que des témoins avaient fait état de « bavures » et de « plus de quinze civils tués ». « Mais j’attends des éléments de confirmation. Selon deux témoins, un homme armé a tiré sur un militaire malien, qui était entre la vie et la mort samedi dans la nuit », a-t-il ajouté. Sollicité par l’AFP, le ministre malien de la défense, Tiénan Coulibaly, n’avait pas donné suite dimanche en fin d’après-midi.

Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes djihadistes liés à Al-Qaïda. Ces groupes ont été en grande partie chassés et dispersés par une opération militaire lancée en janvier 2013 à l’initiative de la France, qui se poursuit actuellement. Mais des zones entières du pays échappent encore au contrôle des forces maliennes, françaises et de l’ONU (Minusma), régulièrement visées par des attaques, malgré la signature en mai-juin 2015 d’un accord de paix censé isoler définitivement les djihadistes.

Le Malien sans papiers qui a sauvé un enfant est reçu à l’Elysée

Mamoudou Gassama a grimpé quatre étages pour venir en aide à un enfant de 4 ans qui ne tenait qu’à une main au rebord d’un balcon.

La vidéo a été vue plusieurs millions de fois en un week-end. On y voit un jeune homme escalader rapidement, à mains nues, quatre étages d’un immeuble, pour secourir un enfant suspendu dans le vide.

Les faits se sont déroulés dans le 18e arrondissement de Paris, samedi 26 mai, aux environs de 20 heures, selon les pompiers et des sources policières, confirmant une information du journal Le Parisien.

La scène, spectaculaire, où l’on voit l’homme escalader en trente secondes environ quatre balcons de la façade de l’immeuble jusqu’au 4e étage, pour récupérer l’enfant de 4 ans qui se trouvait suspendu par une main, dans le vide, à l’extérieur du balcon, a été filmée par des passants ébahis. « Par chance, il y avait quelqu’un qui avait une bonne condition physique et qui a eu le courage d’aller chercher l’enfant », ont précisé les pompiers, qui rappellent que dans ce genre de situations, il faut alerter les pompiers le plus vite possible.

Un Malien sans papiers

L’enfant et le jeune homme, Mamoudou Gassama, ont ensuite été conduits à l’hôpital pour effectuer des vérifications de routine. « Le sauveteur se plaignait du genou et l’enfant était en état de choc », ont indiqué les pompiers, qui précisent toutefois que les deux protagonistes « vont bien ».

La maire de Paris, Anne Hidalgo, a félicité le sauveur « pour son acte de bravoure qui a permis de sauver hier soir la vie d’un enfant ». Elle a ajouté sur Twitter :

 « Il m’a expliqué être arrivé du Mali il y a quelques mois en rêvant de construire sa vie ici. Je lui ai répondu que son geste héroïque est un exemple pour tous les citoyens et que la Ville de Paris aura évidemment à cœur de le soutenir dans ses démarches pour s’établir en France. »

L’adjoint à la mairie de Paris chargé du logement, Ian Brossat, a précisé que l’homme est « un sans-papiers arrivé du Mali en septembre ». « Avis à ceux qui crachent sur les migrants à longueur de journée. Merci Mamoudou Gassama », a ajouté l’élu PCF. M. Gassama sera reçu lundi matin à l’Elysée par Emmanuel Macron, a annoncé dimanche soir l’entourage du président de la République.

A la suite de ces faits, le père de l’enfant a été placé en garde à vue dans le cadre d’une enquête ouverte du chef de « soustraction à une obligation parentale », qui a été confiée à la brigade de protection des mineurs. L’enfant a quant à lui été placé dans une structure d’accueil sur décision du parquet.

En Bref : Le Figaro

La patronne de la droite parisienne s'attaque à la « novlangue » d'Hidalgo

 Pour comprendre Anne Hidalgo dans le texte, la maire du Vème arrondissement de Paris et présidente du groupe LR au Conseil de Paris publie un dictionnaire humoristique d'expressions tarabiscotées.

 « Démarches participatives inclusives », « dynamique naturelle à la salissure », « implantation harmonieuse», «intensité de sollicitation piétonne», «lieux pacifiés et multi-usages»... Autant d'expressions pour décrire la réalité quotidienne des Parisiens. Pour faciliter la compréhension, la maire du Vème arrondissement de Paris, Florence Berthout, présidente du groupe LR au Conseil de Paris a recensé les termes utilisés par Anne Hidalgo, dans ses communiqués, ses interventions, ses déclarations. Un petit livret qui a vocation à être distribué aux Parisiens, notamment sur les marchés. «On aurait tort de n'y voir qu'une coquetterie du langage. Il s'agit d'une véritable offensive idéologique. C'est à la création d'une novlangue au sens de George Orwell que l'on assiste », explique Florence Berthout. «Molière avait raison, le vide se cache souvent le vernis d'un langage savant».

Vous êtes plutôt «topager» ou «néoagriculteur»?

Alors comment s'y retrouver pour parler le parisien d’Hidalgo ? « Ce sont des périphrases complexes pour nommer la réalité avec l'objectif qu'on oublie la réalité... comme sur la saleté », fait valoir la maire du Vème arrondissement. Préférez désormais « développer davantage d’agilité » si vous voulez dire que vous nettoyez, ou parler de « dynamique naturelle à la salissure » si vous faites référence à l'encrassement. Préférez aussi l'expression de «support nomade de lecture» pour décrire une tablette ou «déplacements apaisés» si vous pratiquez la marche et le cyclisme.

Mais êtes-vous plutôt «topager» un «néoagricuteur»? Ne vous trompez pas. Le premier renvoie aux potagers sur les toits quand le second évoque le Parisien qui cultive des fruits et légume dans un «topager». «Au-delà d'un rire libérateur, ce petit dictionnaire a un but: faire prendre conscience du braquage de la langue française, dont l'écriture inclusive est certainement l'aspect le plus saillant.»

Pour devenir bilingue, voici quelques expressions à apprendre par cœur. «Pédagogie individualisée en petits groupes» pour parler des cours de musique au conservatoire, «salle de consommation à moindre risque» pour salle de shoot «temps de réflexion et de prospective sur l'ouverture des politiques publiques aux Parisiens» pour parler des réunions publiques, «adopter une attitude positive et solidaire dans la pratique de leurs loisirs nocturnes» pour inviter à respecter le sommeil des autres, «parking de dissuasion» pour les parkings qui incitent les automobilistes à laisser leur voiture et finir leur trajet en transport en commun. Moins drôle mais tout aussi d'actualité, pour nommer les attentats terroristes, il faudra désormais, si vous vous adoptez le vocabulaire des communiqués, parler de « chocs ponctuels » ou de «stress chronique».

EN BREF : LIBERATION

Emmanuel Macron annonce la naturalisation du sans-papiers Malien qui a sauvé un enfant du vide

Mamoudou Gassama, un jeune Malien sans papiers devenu un «héros» après avoir sauvé un enfant suspendu dans le vide, a été reçu lundi matin par le président Emmanuel Macron, qui lui a proposé d'intégrer le service civique des sapeurs-pompiers.

Son acte spontané, filmé, a été vu des millions de fois sur les réseaux sociaux où son geste spectaculaire était célébré. En quelques secondes, Mamoudou Gassama a escaladé la façade d’un immeuble parisien pour sauver un enfant suspendu dans le vide au 4e étage. Diffusée sur les réseaux sociaux, la vidéo est rapidement devenue virale, avec déjà plus de quatre millions de vues dimanche en fin de journée.

Reçu ce lundi matin à l'Elysée par Emmanuel Macron, Mamoudou Gassama va être naturalisé français et devrait intégrer le service civique des sapeurs-pompiers. «Tous les papiers vont être régularisés», lui a assuré le chef de l’Etat lors d’un échange, diffusé sur sa page Facebook. Le président de la République lui a également proposé d’entamer les démarches en vue d’une naturalisation, ce que Mamoudou Gassama a accepté.

«Geste héroïque»

Les politiques se sont empressés de louer le courage de celui que l'on a vite surnommé «l’homme-araignée». La maire socialiste de Paris, Anne Hidalgo, s’est entretenue avec lui au téléphone. «Il m’a expliqué être arrivé du Mali il y a quelques mois en rêvant de construire sa vie ici. Je lui ai répondu que son geste héroïque est un exemple pour tous les citoyens et que la Ville de Paris aura évidemment à cœur de le soutenir dans ses démarches pour s’établir en France», a-t-elle indiqué.

 

SOS Racisme estime que «Mamoudou Gassama nous rappelle utilement que les personnes en situation irrégulière sont des êtres humains, avec […] l’immense courage dont beaucoup ont fait preuve dans leur périlleux voyage vers l’Europe. Un courage qu’ils continuent souvent à manifester ici», avant de demander «au ministre de l’Intérieur de régulariser la situation de Monsieur Gassama, qui a su faire preuve d’un courage aussi rare qu’admirable», dans un communiqué publié dimanche.

Selon les premiers éléments de l’enquête, l’enfant s’est retrouvé seul sur le balcon en l’absence des parents à leur domicile. Peu après les faits, le père de l’enfant, né en 1981 et sans antécédent judiciaire, a été placé en garde à vue pour avoir laissé son enfant sans surveillance, a-t-on appris de source judiciaire. Il devait être déféré au tribunal de Paris dimanche dans la soirée en vue de poursuites judiciaires. L’enfant a été placé dans une structure d’accueil. Sa mère n’était pas à Paris au moment des faits.

 

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T
• WiFi will be added to the network and team leaders in the factory will be issued with a WiFi enabled laptop.
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