L’autre point chaud de la région: la Syrie, où la situation humanitaire
demeure critique en plusieurs endroits. «Nous ne pouvons rester sourds
aux cris de ceux qui manquent de nourriture, de soins médicaux et
d’éducation, aux orphelins, aux veuves et aux blessés». Et Mgr Auza
de citer la lettre du Pape François à Bachar Al-Assad, remise lundi à
Damas au président syrien par le cardinal Peter TurksonPréfet du
dicastère pour le service du développement humain intégral, dans
laquelle le Souverain pontife fait part de sa profonde inquiétude au
regard de la situation à Idleb.
Mgr Auza évoque également le cas du Yémen, source de vives
préoccupations. Il rappelle l’accord de cessez-le-feu signé en décembre
2018 à Stockholm par les parties et soutenu par une résolution
onusienne. Cependant, «il faut de la cohérence» dit-il. «Comment
pouvons-nous faire des appels éloquents à la paix au Moyen-Orient,
s’interroge-t-il, et même s’engager dans des actions humanitaires
tout en permettant la vente d’armes dans la région ?»
Le diplomate du Saint-Siège mentionne encore la situation en Irak,
qui chemine sur la voie de la réconciliation et fait aussi référence à
l’actuelle crise dans le Golfe persique : «il est essentiel que la
communauté internationale continue d’encourager et de chercher
toutes les opportunités possibles pour des négociations et des
solutions pacifiques».