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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Un 29 janvier des évènements des années 1635, 1814 et 182O

29 janvier 1635 : fondation de
l’Académie française

e jour-là, des lettres patentes signées de la main de Louis XIII, confirment de manière officielle la fondation de l’Académie française. C’est le cardinal de Richelieu qui quelques mois plus tôt en avait arrêté les principes.

Les premiers académiciens sont issus d’un petit groupe de gens de lettres qui n’avaient pas attendu Richelieu pour se réunir. À l’origine ils étaient neuf, et se retrouvaient depuis quelques années déjà, au domicile de Valentin Conrart (1603-1675), secrétaire du roi, féru de belles lettres et de bonne compagnie. Une fois par semaine, ces beaux esprits se réunissaient donc chez lui pour deviser : prestigieuse petite assemblée que Richelieu ne pouvait évidemment pas laisser très longtemps à son indépendance.

Fondation de l'Académie française par lettres patentes de Louis XIII le 29 janvier 1635
Fondation de l’Académie française par lettres patentes de Louis XIII le 29 janvier 1635

Le cardinal définit lui-même la mission des académistes — à l’époque on ne disait pas encore académiciens —, et désormais l’auguste compagnie sera la gardienne officielle de la langue française. Ses membres se mêleront aussi de rédiger un Dictionnaire. Il ne faut pas oublier qu’on est à l’époque où la langue se fixe, et c’est donc très important. L’Académie va décider des mots et des expressions « propres à figurer dans la conversation ». D’emblée Richelieu fixe le nombre d’académiciens à quarante... -> suite de la chronique source

Franck Ferrand

(Source : Europe 1)

29 janvier 1814 : Combat de Brienne

Au moment où Napoléon entreprit son mouvement offensif sur Saint-Dizier, l’armée de Silésie, sous les ordres de Blucher, était concentrée à Brienne. Aussitôt que Schwartzenberg eut connaissance de la marche de Napoléon, il prit des dispositions pour que Blucher, qui déjà avait été rejoint par le corps de Wittgenstein, pût être soutenu par les différents corps qui se trouvaient à portée de seconder ses opérations. L’empereur, décidé à poursuivre le succès qu’il avait obtenu à Saint-Dizier, envoya l’ordre au duc de Trévise de le rejoindre ; malheureusement l’officier qui portait cet ordre fut pris, et les dépêches éclairèrent Blucher sur les dangers auxquels il était exposé ; il se hâta de rappeler Sacken, qu’il avait dirigé sur Lesmont. L’armée française se mit en marche au point du jour sur la route de Brienne, en une seule colonne, la cavalerie en tête, l’infanterie de la garde en queue. A sept heures et demie du matin l’avant-garde, sous les ordres du général Pire, découvrit l’ennemi en position entre Maizières et Brienne. L’empereur fit continuer la marche, qui ne fut point arrêtée par la rencontre de deux régiments d’infanterie légère sous les ordres du prince Sherbatow ; mais celui-ci ayant été rejoint par six escadrons et quatre pièces légères, la route fut barrée à la hauteur de Perthes, et une canonnade s’engagea. Sherbatow se replia bientôt sur le chemin de Lassicourt, tandis que Sacken, qui revenait de Lesmont, se plaça en colonne derrière Brienne, sur la route de Vitry à Bar, et que Pahlen, qui avait flanque’ Sacken, se forma en première ligne. La ville fut occupée parle corps d’Alsusiew.

Le cinquième corps de cavalerie, sous les ordres de Grouchy, ne tarda pas à se déployer dans la plaine. Pahlen n’ayant que deux mille cinq cents chevaux, se replia en colonne sur Brienne, en se plaçant sous la protection de trois carrés d’infanterie qui firent un feu meurtrier sur la cavalerie française ; il traversa ensuite Brienne pour aller se placer à la droite du corps de Sacken.

Cependant le mauvais temps avait retardé la marche de l’infanterie française, et l’on ne pouvait rien entreprendre sans elle. Vers trois heures et demie les colonnes du duc de Bellune parurent à la hauteur du bois d’Ajou ; ce maréchal poussa en avant la division Duhesme : alors s’engagea un feu d’artillerie et de mousqueterie qui pendant une heure produisit peu de résultats. A la chute du jour, l’empereur ordonna au prince de la Moskowa de marcher sur Brienne, à la tète de six bataillons, par le chemin de Maizières, tandis que le général Duhesme renouvellerait son attaque, et que le général Château tournerait la ville par la droite pour s’emparer du château. A peine ce mouvement fut-il commencé que Blucher, s’apercevant que toute la cavalerie française se trouvait à la droite, fit charger la colonne de Duhesme par les escadrons de Pahlen et de Wassiltschikow. Cette colonne fut ramenée en désordre, et perdit huit pièces de canon. La colonne du centre, qui était prête à pénétrer dans la ville, fut ralentie par cet échec ; elle se replia devant deux régiments de chasseurs russes, et se logea dans les jardins. La colonne de droite, plus heureuse, pénétra dans le château par le parc et s’en empara sans peine ; : l’ennemi, qui n’avait pas prévu cette attaque audacieuse, n’y avait laissé que très peu de monde. Le général français, après y avoir placé quatre cents hommes, descendit sur la ville avec le reste de sa colonne, renversant tout sur son passage. Blucher, qui revenait de repousser la cavalerie de la garde et la division Duhesme, réunit aussitôt des forces considérables contre la colonne descendue du château. Sentant toutefois qu’il ne suffisait pas de repousser cette colonne, et qu’il était urgent de la chasser du château, il ordonna une attaque combinée des corps d’Alsusiew et de Sacken : l’un devait attaquer en flanc et sur les derrières ; l’autre, marcher par la grande rue de Brienne. Deux fois les colonnes russes escaladèrent le château sur plusieurs points, deux fois elles furent chassées à la baïonnette ; les cours, l’intérieur, et surtout le parc du château étaient jonches Je morts ; enfin Alsusiew fut obligé de se rejeter sur la ville sous le feu de la garnison du château. Mais la brigade Baste, soutenue par la division Meunier, après avoir repoussé le corps de Sacken dans la grande rue, fermait le passage à la retraite d’Alsusiew, dont les soldats se jetèrent dans les maisons voisines. Alors commença une épouvantable mêlée. Les maisons furent prises et reprises avec un incroyable acharnement ; tous les corps se trouvaient pêle-mêle dans cette boucherie qu’éclairait l’incendie de la ville. Vers dix heures, Grouchy tenta une charge qui n’eut point de succès. Enfin, vers minuit, les deux armées, épuisées d’efforts et de fatigue, cessèrent le feu. Les Français conservèrent le château, les Husses la plus grande partie de la ville. Le quartier général de l’empereur s’établit à Perthes. Chaque armée perdit environ trois mille hommes tués ou blessés ; on fit de part et d’autre quelques centaines de prisonniers ; le contre-amiral Baste fut tué en combattant glorieusement à la tête d’une brigade de la jeune garde ; les généraux Decour et Lefèvre-Desnouettes lurent mis hors de combat ; le prince de Neufchatel fut atteint à la tête d’un coup de lance.

L’empereur, en débouchant du bois de Valentigny, fut assailli par une colonne de cavalerie qui l’eût enlevé, si la division Meunier ne l’eût dégagé. Blucher, de son côté, faillit être pris dans le château avec tout son état-major.

Un combat aussi meurtrier, et sans résultat décisif, plaçait Farinée française dans une situation critique : ce fut donc avec joie que l’empereur apprit le lendemain matin que les Russes s’étaient retirés dans la nuit par la route de Bar. Napoléon, attribuant cette retraite à la crainte d’un nouveau combat, donna ordre aussitôt qu’on se mît à leur poursuite. 

29 janvier 1820 : mort de George III, roi d’Angleterre

Particulier couronné, George III prêta son nom au plus long règne de l’histoire d’Angleterre. Né le 4 juin 1788, il monta sur le trône le 25 octobre 1760 : lord Bute, qui l’avait élevé dans des doctrines favorables au pouvoir absolu, obtint d’abord sa confiance et influa sur la première période de son gouvernement (voy. 10 Mars 1792) ; William Pitt dirigea la seconde. (voy. 23 Janvier 1806.)

Dès l’année 1788, George III avait éprouvé quelques symptômes la maladie, qui plus tard le priva de la raison. En 1792 il eut une rechute sérieuse, et malgré quelques moments de lucidité passagère, c’est de cette époque qu’il faut dater l’incapacité politique du monarque anglais. Cependant le prince de Galles ne fut appelé à la régence que le 8 janvier 1811. (voy. cette date. )

« Le roi George III vécut encore dix ans, digne objet de pitié » et mémorable exemple du néant des grandeurs humaines. On eut cependant pour lui les plus grands égards : une somme considérable fut assignée pour son entretien ; sa personne fut confiée aux soins de la reine et de son second fils le duc d’York. La perte de la vue se joignit bientôt à celle de la raison. Enfermé dans ses vastes appartenons de Windsor, ce vieillard malheureux y errait jour et nuit. On l’entendait souvent tirer encore quelques accents de l’instrument qui avait servi à ses délassements dans de moins tristes jours ; quelquefois il parlait sans interruption des journées entières, une fois soixante-douze heures, et une autre fois trente-six de suite, mêlant sans cesse le nom de Bonaparte à ses discours incohérents. Enfin la mort vint mettre un terme à cette existence déplorable. »

Pendant le cours de son règne, on attenta quatre fois aux jours de George III, la première en 1780 et la dernière en 1800 (vo

Publié / Mis à jour le LUNDI 23 NOVEMBRE 2009, par LA RÉDACTION
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