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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

La décadence carolingienne (843 - 888) [Haut Moyen Age

La décadence carolingienne (843 - 888) Haut Moyen Age

En 843, la division de l'empire franc en 3 parties couplée aux attaques des Vikings provoque une décadence rapide des Carolingiens. En 888, la mort de Charles le Gros sanctionne l'avènement de l'âge féodal caractérisé par l'effondrement du pouvoir central.

751-814

De Pépin le Bref à Charlemagne

Trois siècles plus tôt, le chef des Francs Clovis a fondé sur les ruines de l'empire romain d'Occident un royaume des Pyrénées à la Rhénanie, le royaume des Francs (en latin, regnum Francorum). Au fil des partages successoraux, il s'est subdivisé en plusieurs royaumes frères et rivaux à la fois : l'Austrasie, la Neustrie et la Bourgogne.

Au VIIIe siècle, les Pippinides refont l'unité du regnum Francorum et Pépin le Bref l'agrandit jusqu'à recouvrir l'ancienne Gaule en lui ajoutant l'Aquitaine et la Septimanie (le Languedoc actuel). C'est le début d'un processus d'extension, la dilatatio regni, qui sera poursuivi par son fils et successeur Charlemagne. Celui-ci ajoute au royaume l'Alamannie (l'Allemagne actuelle), la Provence, la Marche d'Espagne (la Catalogne actuelle), le royaume d'Italie (l'Italie du Nord), la Bavière, la Frise et la Saxe... Les duchés lombards du sud de la péninsule italienne (Spolète et Bénévent) lui versent tribut.

L'empereur donne à ses possessions les attributs d'un État. À sa mort, en 814, ce nouvel empire d'Occident s'étend de l'Èbre (Espagne) à l'Elbe (Allemagne) et au Tibre (Italie), sur un territoire d'environ un million de km2, peuplé d'une quinzaine de millions d'habitants. De cette construction éminemment fragile, simplement unie par la foi catholique et l'allégeance au pape, vont surgir les grands États qui vont faire la grandeur de la civilisation européenne au millénaire suivant.

André Larané

 

 

612 à 771
Des Pippinides aux Carolingiens


Les Pippinides (nom dérivé du prénom Pépin) sont une illustre famille franque des VIIe et VIIIe siècles, qui prospère dans l'ombre des rois mérovingiens, les descendants de Clovis. Ces derniers règnent sur les royaumes issus du partage du Regnum Francorum (le royaume des Francs) ; principalement l'Austrasie, la Neustrie, la Bourgogne et l'Aquitaine.

Des Pippinides sont issus Charles Martel, maire du palais d'Austrasie, son fils Pépin le Bref, roi des Francs, et surtout Charlemagne, empereur d'Occident. Du fait de ce dernier, les souverains de la famille sont plus communément connus sous le nom de Carolingiens. Se substituant aux rois mérovingiens, ils règneront sur l'Europe occidentale jusqu'à l'approche de l'An Mil.

Avec eux, le centre de la civilisation occidentale se déplace des rivages de la Méditerranée vers le Rhin. C'est en bonne partie la conséquence des invasions musulmanes qui ont brisé l'unité du monde antique, selon la formule de l'historien belge Henri Pirenne : « Sans l'islam, l'Empire franc n'aurait sans doute jamais existé, et Charlemagne sans Mahomet serait inconcevable ».

André Larané

De Pépin le Bref à Charlemagne

 

Pépin le Bref est couronné à Soissons par saint Boniface (Musée des Arts décoratifs, Paris)


De Pépin le Bref à Charlemagne (réalisation : Alain Houot)

Les pinides vont rénover l'ancien royaume franc de Clovis, qui s'étendait des Pyrénées à la Rhénanie. Leur plus illustre rejeton, Charlemagne, va jeter aux orties ce qui restait en Occident de l'héritage romain et, sans en avoir conscience, engendrer dans la douleur un monde nouveau, tourné vers la mer du Nord, appuyé sur l'Église de Rome et dirigé par une noblesse guerrière unie par un vigoureux réseau de liens familiaux et vassaliques.


Une prudente et irrésistible ascension


À l'origine du lignage se trouvent Saint Arnould, évêque de Metz, et Pépin de Landen. Le premier est possessionné dans le pays de Woëwre, entre Metz et Verdun. Il vit comme « domesticus » à la cour du roi d'Austrasie Théodebert II, avant de devenir évêque en 612. Le second est riche en terres dans les Ardennes, le Namurois et le Brabant. Il dispose aussi d'une grande clientèle.

En 613, Arnould et Pépin font alliance avec la noblesse austrasienne et le roi de Neustrie Clotaire II. Ils participent à la défaite et à l'exécution de leur ennemie commune, la vieille reine Brunehaut. En récompense, ils deviennent conseillers de Dagobert, fils de Clotaire II, lorsqu'il est nommé roi d'Austrasie par son père en 623. En 629, à la mort de Clotaire II, Dagobert 1er se fait également reconnaître roi de Neustrie par les leudes (nobles) du royaume. Pépin et Arnould le suivent alors à Paris, sa nouvelle capitale.

L'évêque et le seigneur consolident leur alliance en 635 par un mariage, celui de Begga, fille de Pépin, et d'Ansegisel, fils d'Arnould.

Après la mort de Dagobert en 639, Pépin reprend en Austrasie sa fonction de maire du palais et la transmet à son fils Grimoald. Celui-ci est déjà tenté par le titre royal. Il fait adopter son propre fils Childebert par le roi Sigisbert II, fils de Dagobert, et à sa mort, en 656, tente de le faire admettre comme nouveau roi d'Austrasie. La tentative échoue et Grimoald et Childebert sont livrés aux Neustriens.

Averti par ce précédent malheureux, le fils de Begga et d'Ansegisel, Pépin II de Herstal (une localité proche de Liège), consolide prudemment ses positions autour de la basse Moselle et de la Sarre, en épousant Plectrude, la fille d'un comte influent de la région.

Peu après l'assassinat du maire neustrien Ebroïn (680), il participe à la victoire de l'aristocratie austrasienne sur les Neustriens à Tertry, non loin de Saint-Quentin, en 687.

Le Regnum Francorum étant provisoirement réunifié, Pépin II devient le maire du palais de Thierry II. Énergique, il mène des campagnes contre les Saxons, les Frisons et les Alamans. Il gouverne avec ses fils légitimes mais voit ceux-ci le précéder dans la mort !

 

Charles Martel


Quand il meurt, le 16 décembre 714, à Jupille, il n'a pas de fils légitime susceptible de lui succéder comme maire du palais. Les nobles neustriens décident alors de prendre leur revanche sur les Austrasiens avec le concours de Plectrude, veuve de Pépin II de Herstal, qui souhaiterait hisser sur le trône son petit-fils (par précaution, elle fait enfermer un certain Charles, bâtard de Pépin II, mais celui-ci s'échappe et prend les armes...).

Les Neustriens tirent d'un couvent un prétendu mérovingien et le proclament roi sous le nom de Chilpéric II. À sa mort, en 721, Charles en profite pour arracher un nouveau mérovingien d'un couvent et le proclamer roi de Neustrie et d'Austrasie sous le nom de Clotaire IV. Le roi fait de lui le maire du palais.

Le nouvel homme fort du royaume des Francs justifie sa réputation en soumettant la Thuringe, l'Alémannie, l'Aquitaine et la Bavière, puis en arrêtant en 732, près de Poitiers, une razzia arabe, enfin en soumettant brutalement la Septimanie (le Languedoc) et la Provence. Il y gagne le surnom de Charles Martel (celui qui frappe comme un marteau).

Le maire du palais cultive par ailleurs de bonnes relations avec l'Église et encourage les efforts missionnaires de Saint Boniface en Germanie.

L'élimination des « rois fainéants »


Les héritiers de Clovis n'ont plus guère qu'une autorité symbolique si l'on en croit du moins un chroniqueur carolingien postérieur : « Le roi n'avait plus, en-dehors de son titre, que la satisfaction de siéger sur son trône, avec sa longue chevelure et sa barbe pendante (...). L'administration et toutes les décisions (...) étaient du ressort exclusif du maire du palais » (Eginhard, Vie de Charlemagne, vers 830). De ce texte viendrait leur surnom de « rois fainéants », sans doute quelque peu exagéré.

À la mort du roi mérovingien, en 737, Charles ne se presse pas de lui désigner un successeur. Lui-même, à la veille de sa disparition, le 22 octobre 741, dispose du royaume en faveur de ses fils Carloman et Pépin le Bref. Le premier reçoit l'Austrasie, la Thuringe et l'Alémanie, le second la Neustrie, la Bourgogne et la Provence.

En 743, les deux Pippinides se décident à installer un nouveau Mérovingien sur le trône, Chilpéric III. En 747, Carloman se retire au monastère du Mont Cassin. Pépin le Bref n'a plus qu'à tendre la main pour ceindre la couronne. C'est chose faite en 754, avec l'accord du pape Zacharie. Le dernier Mérovingien est tonsuré et enfermé dans le monastère de Saint-Omer.

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