9 Janvier 2021
Un groupe d’origine ougandaise affilié à l’Etat islamique sème la terreur en République démocratique du Congo. On dénombre pas moins de 1157 civils massacrés en 13 mois, dont 22 le 4 janvier dernier.
Le Centre d’études pour la promotion de la démocratie et des droits fondamentaux (CEPADHO) dénonce le massacre perpétré à l’encontre de civils lundi 4 janvier, à l’est de la République démocratique du Congo (RDC) dans la région du Nord Kivu.
C’est dans une note diffusée par l’Agence Fides que l’ONG relate un « véritable carnage » qui s’est déroulé entre 19h et 21h faisant 22 morts ainsi que des dégâts matériels.
« L’attaque à la base d’un véritable carnage s’est réalisée entre 19 et 21h00 locales de lundi 4 janvier, à en croire des sources concordantes. Elle a occasionné le massacre d’au moins 22 civils dont 6 membres d’une même famille, sans compter les disparus et les autres dégâts matériels. »
D’après Donat Kiwana, administrateur du territoire de Beni, dix des 22 personnes assassinées étaient des femmes.
Une attaque terroriste commise par les « forces pour la défense de la démocratie » (ADF), un groupe d’origine ougandaise qui sème la terreur en RDC. Depuis peu affilié à l’Etat islamique, le groupe a pris le nom de Madina aTauheed Wau Mujahedeen qui signifie en français, « la ville des monothéismes et des saints combattants ».
En 13 mois, c’est 1157 civils qui ont été massacrés par ces terroristes, comme le rappelle l’ONG congolaise. Des attaques « en représailles aux offensives lancées contre eux par les forces armées de RDC « .
Le CEPADHO évoque également un autre massacre, le 31 décembre 2020 qui a entraîné la mort de 22 personnes, « transformant ainsi en pleurs l’allégresse attendue à l’occasion des festivités du 1er janvier 2021 ».
C.P
Crédit image : Ben Houdijk / Shutterstock.com
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