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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus 

Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus 
1er octobre
 

Sa jeunesse : L’enfance


 

Marie-Françoise-Thérèse Martin naquit le 2 janvier 1873 à Alençon (en Normandie), dans un milieu bourgeois aisé. Son père, Louis Martin, bon et droit, et sa mère Zélie Martin, très active et soucieuse du bien matériel de ses cinq filles restées en vie, étaient des chrétiens convaincus : tous deux avaient songé à la vie religieuse. Thérèse, la cadette, s’ouvrit à Dieu dès l’éveil de sa raison. Les premières années de cette enfant intelligente, vive, sensible, volontaire, furent sans histoires. 
 

Les séparations
 

Lorsque Thérèse eut quatre ans, la souffrance fit brusquement irruption dans sa vie : Madame Martin, rongée par un cancer, retournait à Dieu. Après l’enterrement, Thérèse choisit sa sœur Pauline pour «petite mère». Mais le psychisme de l’enfant était profondément atteint. La petite devint pensive, sérieuse, hypersensible. Vers la fin de la même année, la famille Martin s’installa à Lisieux dans la petite maison des «Buissonnets». À huit ans, Thérèse entra comme demi-pensionnaire à l’Abbaye des bénédictines de la ville, où elle ne parvint jamais à s’adapter. 
 

Maladie et premières guérisons
 

Le 2 octobre 1882, Pauline, la seconde mère de Thérèse, entre au Carmel. Cette nouvelle séparation achève de miner la résistance morale de l’enfant : elle est prise de maux de tête continuels. L’année suivante à Pâques, une maladie psychique aiguë se déclare, suite de la double frustration d’affection maternelle. Thérèse assiste en pleine lucidité à ses crises et à son comportement étranges. Cette maladie pourrait se situer aussi au point de vue des «nuits» purificatrices où Dieu, pour rectifier jusqu’au psychisme de ses saints, les faits passer par des ébranlements profonds. Assumés dans la foi, ils deviennent chemin vers la lumière. Pour Thérèse, une première clarté jaillit le jour de la Pentecôte. Se tournant vers Notre-Dame, l’enfant la supplie d’avoir pitié d’elle. La réponse fut un «ravissant sourire de la Vierge» qui la libère de ses symptômes névrotiques : elle se sait désormais aimée par sa Mère du ciel. À onze ans, l’enfant reçoit pour la première fois le Corps du Christ : «Jésus et la petite Thérèse... n’étaient plus deux, Thérèse avait disparu comme une goutte d’eau qui se perd au sein de l’océan». Le 14 juin, le sacrement de confirmation lui apporte «la force de souffrir». 
 

La grâce de Noël
 

Thérèse reste pourtant dépressive. Pour des riens, ses larmes coulent à flots. Mais durant la nuit de Noël 1886, Dieu opère en elle un retournement profond : «En cette nuit, où Jésus se fit faible et souffrant pour mon amour, il me rendit forte et courageuse», écrit-elle. L’infantilisme est vaincu et Thérèse est devenue adulte. Un dimanche, en regardant une image du Crucifié, elle se sent soudain «dévorée de la soif des âmes», et jamais plus cette flamme apostolique ne la quittera. 
 

Le désir du Carmel
 

Le 29 mai 1887, dimanche de la Pentecôte, Thérèse parle à son père d’entrer au Carmel. Très ému, son «roi chéri» donne son consentement dans un acte de foi. Mais le supérieur du monastère s’oppose à cette entrée prématurée. Thérèse ne se tient pas pour battue : elle va plaider sa cause devant l’évêque de Bayeux, puis s’adresse courageusement à Léon XIII au cours d’une audience publique au Vatican. Dieu ne déçoit pas son espérance : le 28 décembre lui parvient l’autorisation de l’évêque et le 9 avril suivant, Monsieur Martin conduit sa «petite reine» au Carmel. 
  Au Carmel

 

Première années au Carmel


Après un postulat de neuf mois, sœur Thérèse de l’Enfant-Jésus reçoit l’habit du Carmel en janvier 1889. Peu après, son père doit être interné au Bon Sauveur du Caen : ce fut pour elle l’épreuve la plus déchirante de sa vie. Par ailleurs, la vie spirituelle de la novice est aride. Pendant sa retraite de profession, elle écrit : «(Jésus) m’a fait entrer dans un souterrain, où il ne fait ni froid ni chaud, où le soleil ne luit pas et que la pluie ni le vent ne visitent... où je ne vois qu’une clarté à demi-volée...» celle des «yeux baissés de la face de mon Fiancé!». 
Le 8 septembre 1890, Thérèse de l’Enfant-Jésus émet ses vœux dans la paix. Jésus, son «Directeur», l’attire de plus en plus sur le chemin de la pauvreté et de l’amour. Un prédicateur de retraite la confirme dans cette vocation personnelle et la «lance à pleines voiles sur les flots de la confiance et de l’amour». 

 

Maturité spirituelle


Devenue prieure, mère Agnès de Jésus (Pauline) adjoint Thérèse comme aide à la maîtresse des novices, mère Marie de Gonzague. La jeune prieure demande à sa sœur d’écrire ses souvenirs d’enfance. En la fête de la Trinité 1895, Thérèse, «afin de vivre dans un acte de parfait amour», s’offre «comme victime d’holocauste à l’Amour miséricordieux» de Dieu. Dans la nuit du jeudi au vendredi saint de l’année suivante, la jeune moniale accueille sa première hémoptysie comme une annonce de «l’arrivée de l’Époux». Sa joie est grande. Mais peu de jours après, elle se voit assaillie de tentations violentes contre la foi et l’espérance qui ne la quitteront plus jusqu’à la mort, à l’exception de quelques trouées de lumière intense. En septembre, par exemple, alors qu’elle médite la Première Lettre aux Corinthiens, elle reçoit des illuminations très hautes sur sa vocation personnelle, qui se condensent dans ce cri : «Ma vocation, c’est l’amour. Dans le Cœur de l’Église, ma Mère, je serai l’Amour!» Malgré la tuberculose qui la mine, Sœur Thérèse continue de suivre l’observance rigoureuse du Carmel. Dans la fatigue et la souffrance physique et morale, elle garde sa maîtrise d’elle-même, sa paix puisée dans l’oubli de soi et sa charité fraternelle. Sa patience aussi est admirable, mais elle dit: «Ce n’est pas ma patience à moi! On se trompe toujours!» 


Les trois derniers mois
 

Durant l’été 1897, l’état de Thérèse s’aggrave de plus en plus. Sur l’ordre de sa prieure, mère Marie de Gonzague, elle se met à rédiger son troisième manuscrit. Le 11 juillet, le crayon lui tombe des mains. Les derniers mots écrits sont comme un résumé de sa vie : «Je m’élève à Lui par la confiance et l’amour.» Le 30 septembre, au cours de l’après-midi, commence l’affreuse agonie. Peu après 19 heures, haletante, elle dit en regardant son crucifix : «Oh! je l’aime!... Mon Dieu! je vous aime! ...» Puis elle tombe doucement en arrière. Mais soudain, la mourante se redresse, les yeux fixés en haut, brillants de paix et de joie, et demeure ainsi l’espace d’un Credo. Elle pousse un léger soupir, le dernier, gardant dans la mort son ineffable sourire... «Je sens que ma mission va commencer : ma mission de faire aimer le bon Dieu comme je l’aime, de donner ma petite voie aux âmes... je veux passer mon ciel à faire du bien sur la terre.» Thérèse a tenu sa promesse. 
  Auteur spirituel


Le message de Thérèse


«Être petit, c’est reconnaître son néant, attendre tout du bon Dieu, comme un petit enfant attend tout de son père; c’est ne s’inquiéter de rien, ne point gagner de fortune... Être petit, c’est encore ne point s’attribuer les vertus qu’on pratique... ne point se décourager de ses fautes» (extrait des Derniers Entretiens). Ces paroles prononcées quelques semaines avant sa mort récapitulent en quelque sorte la doctrine spirituelle de Thérèse. S’écartant délibérément des illusions du «perfectionnisme» trop prôné au XIXe siècle, la Sainte a retrouvé le chemin de vérité : une course vers le Christ dans la liberté de l’amour, les yeux fixés sur lui et non sur soi. À notre temps, Thérèse a révélé à nouveau le pur Évangile qui se résume dans l’amour et les grands paradoxes des béatitudes. Innombrables sont ceux qui ont emprunté sa petite voie d’enfance, de pauvreté spirituelle, de confiance sans limites et d’abandon à l’Amour miséricordieux de Dieu. 
 

Ses écrits


Thérèse de l’Enfant-Jésus nous a laissé trois Manuscrits autobiographiques. Le premier, rédigé à la demande de mère Agnès de Jésus entre janvier 1895 et janvier 1896, retrace sa vie, de l’éveil de sa raison à son offrande à l’Amour miséricordieux. Le deuxième est constitué par une lettre à sœur Marie du Sacré-Cœur, écrite du 13 au 16 septembre 1896. Thérèse, après avoir livré son expérience spirituelle à sa sœur, s’adresse à Jésus lui-même et parle avec un lyrisme saisissant et authentique de sa vocation à l’amour. Le troisième manuscrit, composé entre le 3 juin et le 11 juillet 1897, est adressé à mère Marie de Gonzague. Dans la première partie, la sainte poursuit le récit de sa vie, tandis que la deuxième est tout entière une hymne à l’amour fraternel. Les 266 Lettres de la Sainte complètent son autobiographie, toujours dans la même ligne spirituelle : «... ce qui plaît au bon Dieu, c’est de me voir aimer ma petitesse et ma pauvreté, c’est l’espérance aveugle que j’ai en sa miséricorde... plus on est faible, sans désirs ni vertus, plus on est propre aux opérations de cet Amour consumant et transformant.» La forme des Poésies de Thérèse est souvent conventionnelle, mais leur contenu spirituel, au-delà de cette écorce, s’avère riche. Les Derniers Entretiens, paroles notées par les sœurs de la Sainte, recouvrent la période du 6 avril 1897 jusqu’à la mort de Thérèse. Par ses écrits qui connaissent toujours une diffusion extraordinaire, elle continue son apostolat dans le monde, rappelant surtout cette vérité fondamentale : «C’est l’amour seul qui compte!» 
Thérèse de l’Enfant-Jésus, canonisée par Pie XI en 1925, fut déclarée patronne des missions avec saint François-Xavier.

Le 19 octobre 1997, Jean-Paul II l’a déclarait Docteur de l’Église.


PRIÈRE :  DE THÉRÈSE DE L’ENFANT-JÉSUS


Mon Dieu, je vous offre toutes les actions que je vais faire aujourd’hui, dans les intentions et pour la gloire du Cœur Sacré de Jésus ; je veux sanctifier les battements de mon cœur, mes pensées et mes œuvres les plus simples en les unissant à ses mérites infinis, et réparer mes fautes en les jetant dans la fournaise de son amour miséricordieux.
O mon Dieu ! je vous demande pour moi et pour ceux qui me sont chers la grâce d’accomplir parfaitement votre sainte volonté, d’accepter pour votre amour les joies et les peines de cette vie passagère afin que nous soyons un jour réunis dans les Cieux pendant toute l’éternité.
Ainsi soit-il


Prière à jésus au tabernacle
16 juillet 1895
 

O Dieu caché dans la prison du tabernacle ! c’est avec bonheur que je reviens près de vous chaque soir, afin de vous remercier des grâces que vous m’avez accordée et d’implorer mon pardon pour les fautes que j’ai commises pendant la journée qui vient de s’écouler comme un songe….
O Jésus ! que je serais heureuse si j’avais été bien fidèle, mais hélas ! souvent le soir je suis triste car je sens que j’aurais pu mieux répondre à vos grâces…. Si j’étais plus unie à Vous, plus charitable avec mes soeurs, plus humble et plus mortifiée, j’aurais moins de peine à m’entretenir avec vous dans l’oraison. Cependant, ô mon Dieu ! bien loin de me décourager par la vue de mes misères, je viens à vous avec confiance, me souvenant que : «Ce ne sont pas ceux qui se portent bien qui ont besoin de médecin, mais les malades.» Je vous supplie donc de me guérir, de me pardonner, et moi je me souviendrai, Seigneur, «que l’âme à laquelle vous avez remis davantage doit aussi vous aimer plus que les autres! …» Je vous offre tous les battements de mon coeur comme autant d’actes d’amour et de réparation et je les unis à vos mérites infinis. Je vous supplie, ô mon Divin Epoux, d’être vous-même le Réparateur de mon âme, d’agir en moi sans tenir compte de mes résistances, enfin je ne veux plus avoir d’autre volonté que la vôtre ; et demain, avec le secours de votre grâce, je recommencerai une nouvelle vie dont chaque instant sera un acte d’amour et de renoncement.
Après être ainsi venue chaque soir au pied de votre Autel, j’arriverai enfin au dernier soir de ma vie, alors commencera pour moi le jour sans couchant de l’éternité où je me reposerai sur votre Divin Coeur des luttes de l’exil ! ……

Ainsi soit-il


Prière à la Sainte Face

Ô Jésus, qui dans votre cruelle Passion êtes devenu « l’opprobre des hommes et l’homme des douleurs », je vénère votre divin visage, sur lequel brillaient la beauté et la douceur de la divinité, maintenant devenu pour moi comme le visage d’un ’’lépreux’’ !

Mais sous ses traits défigurés, je reconnais votre amour infini et je me consume du désir de vous aimer et de vous faire aimer de tous les hommes.

Les larmes qui coulèrent si abondamment de vos yeux m’apparaissent comme des perles précieuses que j’aime à recueillir, afin d’acheter avec leur valeur infinie les âmes des pauvres pêcheurs.

Ô Jésus, dont le visage est la seule beauté qui ravit mon coeur, j’accepte de ne pas voir ici-bas, la douceur de votre regard, de ne pas sentir l’inexprimable baiser de votre bouche sainte ; mais je vous supplie d’imprimer en moi votre divine ressemblance, de m’embraser de votre amour, afin qu’il me consume rapidement et que j’arrive bientôt à voir votre glorieux visage dans le Ciel.

Amen

Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus et de la Sainte-Face (2 janvier 1873 – 30 septembre 1897)

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