23 Juin 2012
Quelle soirée, lunettes noires
Un soleil de plomb,
Le bus m’emmène,
Vers le bonheur,
Du moins je le croyais.
Hélas rien ne fut .
Le changement devait être rapide,
Il n’en fût rien
Deux minutes d’après Ratp.fr
Quelle déconvenue,
Vingt minutes d’attente,
Bien sûr nous sommes des sardines.
Enfin je descend du bus,
Le problème continu,
Mon plan de la RATP.fr
Est trop petit
Les rues présentent
Noms pas de noms.
J’arrangue de personnes
Vous êtes du quartier?
Ce quartier est populaire,
Méfiance je dois expliquer.
Savez-vous où est le 104?
L’homme vient à mes côter.
Il regarde mon plan,
Me dit, c’est illisible
Je réponds à cet homme charmant
C’est pour cette que je vous le demande
Mis en confiance,
Il m’explique le parcourt.
Sagement, courageusement,
Je m’élance en suivant les indications
À mis trajet, je demande à l’épicier,
Le 104 est bien rue d’Aubervillier?
Oui, madame,
Vous continuez tout droit.
J’étais rssurée,
Je continue vaillament,
Enfin j’arrive à destination,
J’ai quinze minute de retard.
Devant la grille fermèe,
Je reste clouée.
Fermeture à 19h
Pour activité exceptionnelle
L’entée est 5 rue Curial
Avec flèche en forme de C à l’envers
Sans autres indication,
Seulement ce n’est pas le bâtiment à contourner.
C’est aller jusqu’au bar voisin,
Monter la rue
Je longe bâtiments et commerçants
Je dépasse les travaux
Puis un petite place m’accueille.
Je continue sur le trottoir sans traverser.
Enfin je suis arrivée
À l’entrée un gardien me renseigne,
J’étais heureuse
Je me croyais au bout du chemin
La librairie porte bien son nom,
Le merle moqueur.
L’accueil est tout à fait normal,
Excepter qu’il n’y avait pas de dédicaces.
Je demande à la caissière
Ce n’est plus ici,
C’est rue de Bagnolet
Il est 19h30
Le rendez-vous est à 19h
Allez-y ce ne sera pas fermé.
La caissière me précise
Qu’elle avait prévenue
Sur Facebook en début d’après midi,
Comme si j’étais scotché sur mon PC.
Bien que fatiguée, je décide d’y aller.
Une nouvelle fois le bus 54
Cette fois, il arrive rapidement,
Je commence à espérer.
Deux stations pour le changement,
Enfin, j’espère.
C’était sans compter sur l’acharnement du destin.
Ce 26 pris pour l’aller normalement,
Fut mon cauchemard pour le retour.
Il est 20h30 lorsqu’enfin il arrive.
Plus de 30 mn d’attente.
De rencontre avec l’auteur, il n’y eut.
Vraiment ce n’est pas sérieux.
La RATP n’assure ses obligations,
Considère ses clients comme des montons
Le merle moqueur
Se moque des lecteurs.
Un après midi que je garderai en mémoire.