16 Avril 2014
Les jeunes gens continuent leur progression, en suivant ce fameux chemin pavé du domaine. Le notaire à sa dernière visite leur avait donné le plan d’origine de la propriété. Les jeunes gens avaient été surpris de sa visite
Depuis le passage de Maître Rondineau, les jeunes gens ont été galvanisés. Ils ont pris du retard, car ils ont étudiés les fameux plans d’époque. Heureusement Alain leur a déchiffré le plan écrit en vieux français ainsi que décrypter les longitudes et les dimensions de l’époque en pied, pouce et coude. Le plan date de mille six cent cinquante !
La fatigue les gagne, le soleil darde ces rayons. Il est temps de faire une pause. Inès ouvre la glacière pique-nique, et ils se régalent d’un sandwich de pain de mie au fromage et jambon, ceci accompagné d’une boisson énergisante fraîche.
En raison de la situation, ils ne peuvent demander des bras pour les aider. Ils redoutent de toujours trouver d’autres indices qui pourraient être divulgué au journalistes. Car l’enquête de la police n’est pas terminée.
Ils n’ont pas encore trouvé, la maison du cousin, qu’il a tenté de restaurer. Bien qu’elle soit sûrement délabrée, avec les années, elle doit-être en meilleur état que les masures découvertes jusqu’à présent. Pour l’instant elles sont au nombre de eux probablement les fermettes, et la masure en demi ruine du gardien. La maison du cousin doit être dans les dépendances du château. Imaginent-ils. Les serviteurs mariés avaient leur logement au-dessus du haras. Mais pour l’instant, ce bâtiment est toujours caché. D’après le plan et Alain, ils sont tout près des dépendances et du manoir. Car ce n’est pas le grand château voisin, mais néanmoins un manoir. Ils continuent en suivant le plan.
Les jeunes gens sont harassés, un banc de pierre leur tend les bras. Sans réfléchir, ils s’y installent. Ce banc avait dû avoir un dossier en fer forgé, et des planches, leur semble-t-il. Ils ne remarquent même pas, des traces de grattage, et de peinture sur le dossier. .Il a dû être nettoyé à un certain moment. Il n’y a pas d’empreinte, pourtant c’est comme si l’on avait voulu cacher un secret. À cet instant, les jeunes gens, n’y ont pas pris garde. La fatigue et l’esprit joueur leur faisait oublier ce lieu sinistre.
Inès revient la première à la réalité. Ce banc que fait-il à cet endroit ? Seraient-ils près de la maison du cousin ? Ou bien est-ce le banc des égorgés vendéens, ou le témoin silencieux du crime de cette pauvre femme découverte, dans ce qui avait dût-être une cabane dans l’arbre ? Pendant qu’elle imagine des scènes plus folles les unes que les autres, les deux compères, allongés dans l’herbe, dormaient en bienheureux.
Un rosier des chiens fleuri aux pétales roses pâles, avec son parfum envoûtant semble lui dire bonjour. Ces roses vieille France se penchent au-dessus des têtes des deux jeunes gens, allongés dans l’herbe, en bienheureux. Soudain, Inès réalise que le temps tourne, et qu’il faut rejoindre les policiers pour avoir des nouvelles. Peut-être ont-ils, les noms des corps. Pense-t-elle. Sa curiosité l’emporte sur ses histoires de fleurs du passé. Alors, elle cueille une rose de l’églantier, chatouille le nez des deux jeunes gens avec. Ils sursautent, puis ils coursent la jeune fille en riant. C’est ainsi que le commissaire, les rencontre à mi-chemin.
Ils le suivent sans se faire prier. Assis dans le véhicule de police, les jeunes gens attendent, avec les yeux brillant de curiosité. Ils n’osent pas l’interroger, mais leur regard dit :
La voiture appartenait à la milice des années trente à quarante-quatre. Elle a été déclarée volée en janvier mille neuf cent quarante-cinq. La montre que vous avez trouvée W.H. appartenait à l’ex colonel Werner Heinrich. Son corps est l’un des deux squelettes trouvés dans cette pièce sombre et froide. D’après nos spécialistes scientifiques, ils sont morts l’un après l’autre. Werner est mort en janvier mille neuf cent quarante-six.
Les identités causent une immense surprise Pourtant bien des questions restent en suspens.
.Après avoir quitté le commissaire, nos trois aventurier décident de rentrer à l’hôtel. Ils ont eu suffisamment d’émotions pour aujourd’hui pensent-ils.
Le retour à l’hôtel est silencieux. Ils sont abasourdis par ce dénouement. Le pire ils savent, que l’enquête continue pour répondre à toutes ses questions : qui a tué le colonel, où se trouve le traitre. Où sont les enfants du SDF. La famille du colonel doit être heureuse de savoir la vérité, comment va-t-elle réagir après tant d’années ? Les parents de Nadine, aussi sont une interrogation. Pourquoi a-t-elle préférer vivre caché, de quoi vivait-elle dans ce domaine inconnu des cadastres actuels !
Elle voudrait tant savoir. Demain après une bonne détente, elle y verra plus claire pense-t-elle. Et le commissaire Blaireau à raison il faut attendre la fin de l’enquête.
à suivre