8 Mai 2014
Il aime l’herbe tendre
De son pré préféré
Nos courses effrénées
Dans les bois aux hautes futées
Nos arrêts dans les clairières,
Où sur les chemins de terre,
C’était la tendresse à l’état pure.
Bijou toujours en action
Les courses il les gagnait
La tristesse de ce passé,
Me taraude, j’étais si jeune.
À mon départ pour la ville
Je revois ses yeux inquiets
Notre séparation fut un déchirement
Les choses de notre vie
Qu’il ne comprend pas
L’homme le lui impose
La solitude le guette
Pourtant la semaine si longue
Passe parfois en un éclair
Alors le retour est un ouragan
De bonheur et de câlin.