Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Bonjour bon Mardi

Le diesel plus cher que l’essence dans une station sur cinq

Le prix du litre de gazole est reparti à la hausse et s’affiche, en moyenne, à 1,46 € le litre.

Bis repetita. Comme en octobre dernier, le prix du litre gazole dépasse celui de l’essence (SP95) dans une station-service sur cinq en France métropolitaine. Des chiffres compilés auprès du site gouvernemental www.prix-carburants.gouv.fr qui rassemble l’ensemble des prix des carburants sur tout le territoire. Une évolution loin d’être anodine quand sait que c’est la hausse du prix des carburants et le dépassement de ce seuil symbolique qui avait lancé le mouvement des Gilets jaunes.

Encore loin de son cours d’octobre

Pour autant, fin mars le prix du litre de gazole reste encore largement inférieur ce qu’il était mi-octobre. Ce lundi, il s’affichait en moyenne à 1,46 €/l contre 1,53 €/l, au plus haut, il y a cinq mois. Même chose pour l’essence SP95 avec un litre à 1,50 € contre 1,57 €. En revanche, le nombre de département où plus de la moitié des stations affichent un litre de diesel plus élevé que celui d’essence augmente. Alors qu’ils n’étaient que huit départements en octobre (Bas-Rhin, Haut-Rhin, Territoire de Belfort, Yvelines, Val-d’Oise, Hauts-de-Seine, Val-de-Marne et Seine-Saint-Denis), trois autres départements sont venus enrichir ce club : les Vosges (62,5 % des stations proposent le litre de gazole à des prix plus élevés que l’essence), la Moselle (54 %) et Paris (51,5 %).

 

 

 

Un seuil psychologique franchi dans un contexte où le prix du baril de Brent (NDLR : pétrole de la mer du Nord) ne cesse d’augmenter depuis le début de l’année. À 44,65 € le 2 janvier il a atteint ce lundi 59,50 €. Une tendance à la hausse qui devrait se poursuivre dans les prochains mois.

 

 

-

 

Les pays exportateurs limitent la production

L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et leurs alliés, notamment la Russie, se sont entendus en fin d’année dernière, après des négociations compliquées, pour limiter l’augmentation de la production à 1,2 million de barils par jour. Objectif : faire remonter les cours. Une mesure qui s’appliquera au moins jusqu’en juin, date à laquelle les producteurs d’or noir ont prévu de se rencontrer à nouveau. Cette trajectoire haussière reste cependant perturbée par les incertitudes qui entourent la production de pétrole de l’Iran et du Venezuela, deux pays frappés par des sanctions américaines.

La taxe carbone est gelée

Pour autant, comment expliquer qu’en France le diesel rattrape le prix de l’essence ? « C’est à la marge », nuance l’Ufip (Union française des entreprises pétrolières) qui rappelle que chaque station-service fait sa politique commerciale. « Il y a aussi une influence saisonnière sur le cours du diesel et du fioul, poursuit l’Ufip. En hiver, la consommation augmente, les prix ont tendance à suivre ». Seule certitude, l’augmentation des prix des carburants n’est pas liée à de nouvelles taxes. D’ailleurs, pour rappel, la hausse de la taxe carbone, qui avait contribué à lancer le mouvement des Gilets jaunes a été gelée pour 2019.

Sera-t-elle relancée en 2020 ? Le délégué général de La République en Marche (LREM) Stanislas Guerini s’y est dit favorable à condition de l’élargir « au transport aérien et maritime […] et qu’elle soit affectée à 100 % à la transition écologique ». Emmanuel Macron a lui évoqué l’hypothèse d’une taxe « flottante », variant avec l’évolution des cours du pétrole. Un dispositif coûteux, déjà mis en place en 2000 par Lionel Jospin, alors Premier ministre, et abandonné deux ans plus tard faute d’efficacité.

Un dispositif pour aider les plus modestes

Alors comment donner un coup de pouce aux portefeuilles des automobilistes ? Dans le cadre de la loi mobilité (LOM), en cours d’examen au Sénat, gouvernement, syndicats, entreprises et élus planchent sur un dispositif financier pour aider les Français les plus modestes et les plus éloignés des solutions de transport. « Ce sera une des questions à laquelle devra répondre le grand débat », tranche une source ministérielle.

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article