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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Salut les amies et amis profitons du soleil ce Weekend

Salut les amies et amis profitons du soleil ce Weekend
Salut les amies et amis profitons du soleil ce Weekend


10
David surprend Pascal à Fécamp

 

À travers les fentes des persiennes de sa chambre, les rayons du soleil dansent. Ils appellent Pascal lui semble-t-il. Oui c’est un jour particulier, la joie envahit la pièce. Dès son réveil il chantonne, comme il le faisait au pays. Tout semble sourire à Pascal.
Ce grand gosse venu  du soleil,  lève les jambes puis se projette hors du lit en s’encourageant.
⦁    Debout mon gars ! quel flemmard  tu fais ! arrête de rêvasser ! il te faut être prêt quand ton copain arrivera.
Dit-il en s’esclaffant. Il  se retrouve en moins de deux devant la glace de la salle d’eau.
Après le petit-déjeuner, la réalité s’invite. Tout à l’heure il sera avec Claudine chez les parents de David. À cette pensée, le trac lui noue la gorge. Il est comme un jeune homme qui va voir les parents de sa future fiancée.
Il est conscient de leur différence tant au niveau culturel, que  social. Il se rassure,  Claudine sera à ses côtés. « Elle va me guider »pense-t-il. Il se remémore la  conversation de la veille avec David. Il a survolé la présentation de ses parents, « Madame Basileus Olga et Monsieur Louis ». Lui avait dit son interlocuteur en parodiant les serviteurs pour le faire rire. Mais ce fût l’effet contraire escompté:
« Mère est une femme d’affaires énergique. Elle sourit très souvent à sa manière mondaine. Je suis certain que tu lui plairas. »
Cela eut pour effet contraire à ce que David avait escompté, le trac noua la gorge du malheureux Pascal.  Pour décompresser son ami, David l’invite :
⦁     Prévoit le nécessaire pour le bain. Nous irons à la piscine municipale, je te présenterai Linda. Pour ses vacances elle tient la caisse de la piscine et elle commence demain. »
Soudain, il réagit :
⦁    Debout mon gars ! Arrête de rêvasser. Il te faut être prêt quand ton copain arrivera.
⦁    Dit-il en s’esclaffant Malheureusement la conversation de la veille le poursuit une nouvelle fois. Tout en se rasant, les paroles de David sont présentes à son esprit:
-«  Père, lui avait spécifié David est le maire de Maxéville depuis la semaine dernière. Il garde son poste à mi-temps, car la rémunération de maire ne pourrait permettre à mes parents de garder leur rang.
- comment cela ?
Avait demandé Pascal étonné. Et David de lui expliquer.
⦁    Simplement Maxéville n’a que mille-cents-vingt-et-un habitants, il a en conséquence la possibilité d’être détaché à mi-temps, et de conserver une partie de ses primes dû à sa position de secrétaire du préfet, ainsi il peut  cumuler les indemnités de déplacement en sa qualité de maire. C’est aussi un avantage pour garder des liens amicaux avec ses collègues, car les élections ne sont pas des emplois assurés. La position de maire est tributaire des électeurs tous les sept ans !
Pascal avait été impressionné quand son ami lui avait précisé avec simplicité et fierté :
⦁    C’est ainsi qu’il a résolu le problème de Monsieur Promu pendant les élections. Il lui a trouvé un emploi au collège « La Bruyère » en qualité de gardien. Les problèmes de Monsieur Gérard Promu furent résolus en même temps que l’accès à la Municipalité de mon père. »
Une douche vite faite, son sac de plage sur les épaules, il descend les escaliers quatre à quatre.  L’heure du rendez-vous est arrivée. La terrasse ensoleillée l’accueille. Claudine est déjà là, assise,  rayonnante, élégante, le chapeau de paille sur le dos et lunettes de soleil dans les cheveux!  Un sac de plage en coton naturel tricoté au crochet. Elle l’a acheté chez Sidonie. Pascal est flatté d’être accompagné par cette jeune fille énigmatique par un certain côté, et rieuse d’un autre. Ils s’embrassent sur les joues rapidement et s’assoient
⦁    Bonjour tu as passé une bonne nuit ? que consommes-tu ?
Lui demande Pascal
⦁    Un thé avec un nuage de lait.
Réponds Claudine
⦁    Un croissant avec ?
Ajoute le jeune homme
⦁    Oui
Acquiesce la jeune femme. Tout heureux Pascal lance.
⦁    Garçon !
⦁    Oui monsieur
Réponds le serveur
⦁    Un thé avec un nuage de lait, un café crème et deux croissants
Commande Pascal
⦁    Tout de suite monsieur
Réponds le serveur avec un sourire amusé.
Alors que nos deux tourtereaux ont presque terminé leur consommation, une Alfa Romero rouge décapotable arrive à leur hauteur. Le conducteur chapeau de paille à la mexicaine et lunettes noires aux écailles dorées, les klaxonne. Il leur crie en riant :
⦁    Alors les amoureux ?....
Pascal et Claudine se regarde, ils n’en reviennent pas ! Puis la voiture redémarre en trombe. Tous les deux furent pris d’un fou rire. C’est alors qu’ils constatent que la terrasse est proche d’un feu rouge ! Ce fut le moment choisi de David. Il arrive avec son coupé bleu argenté. Lui n’avait pas de chapeau, les cheveux aux vents, ses lunettes écailles, les verres miroirs  cachent ses beaux yeux bleus océan. Il lance en roulant doucement
⦁    C’est la joie ce matin ! J’arrive dans un instant !
S’écrie joyeusement David en passant pour se garer. Les deux jeunes gens se regardent amusé.    Ils n’ont pas le temps d’ouvrir la bouche, qu’en un éclair, David s’assoit près des jeunes gens. Ceux-ci surpris et enjoués l’accueillent.
⦁    Figures-toi, nous avons pris un olibrius pour toi ! On croyait que tu nous faisais une blague ! 
Ils racontent l’intermède.
⦁    Ce doit-être  Juanito, c’est un excentrique. Il vient tous les étés à Rouen chez ses cousins !
Leur explique David amusé devant l’expression étonnée de Pascal.
⦁    Oui j’ai un coupé pour les sorties entre amis, comme vous l’avez vu. Je viens de la garé au  parking des clients. Je l’ai baptisée Rosita. Elle est bleue roi argenté. Je n’aime pas être repérable à des kilomètres de jour, mais la nuit cette couleur argentée est sécuritaire. 
Leur explique le jeune homme amusé devant l’étonnement de Pascal.
⦁    Tu prends quelque chose avant de partir ?
⦁    Oui ainsi vous pourrait finir votre petit déjeuner.
Réplique David malicieusement.
⦁    Ah ! oui, j’avais oublié.
Riposte d’une seule voix les deux jeunes gens en riant.
    Les consommations terminées, tous montent dans la  « Rosita » de David. Les jeunes gens demandent.
⦁    Quel est le programme de la journée ?


⦁    La piscine de Fécamp, je vous présenterai Linda. C’est son premier jour de travail. Elle est à la caisse. Vous pourrez vous défouler, pendant que je parlerai avec elle.
⦁    Chouette !
S’esclaffe Claudine joyeusement. David, sourire aux lèvres ajoute :
⦁    Nous  irons à  Maxéville, « Au Petit Cochon ». Vous ferez la connaissance de Doc. C’est un type super sympa. Je dois voir les comptes avec lui. Vous pourrez contacter vos amis, c’est un cybercafé. Puis nous irons dans la propriété de mes parents, vous rencontrerez mon vieux cheval « Prince » et « Badou » mon bouvier. Nous dînerons très simplement avec mes parents.  Le programme vous convient ?
⦁    C’est loin  de Rouen ?... Fécamp et Maxéville?
S’enquit Pascal intimidé.
⦁    Non, nous serons à la piscine dans une demi-heure. 
Rassure Claudine.
⦁    Super, allons à votre piscine.
Décide Pascal.
⦁    Oui Linda aura une pause, mais je ne sais pas exactement quand. Je sais seulement, qu’elle nous attend. Faites vite. Montez vite à l’arrière.
Pascal abaisse le siège avant,  Claudine monte et Pascal s’installe à côté de la jeune fille.
Une demi-heure plus tard, selon les prévisions de Claudine, ils arrivent devant la piscine, sans avoir fait d’excès de vitesse. Etant donnés l’heure, ils n’ont pas subi l’encombrement de la circulation habituelle. Pas même les estivants, car soient ils font la grasse matinée pour certains, les autres, les amoureux de la plage et de la pêche, se sont levés très tôt. Ils ne sont plus sur la route.
    Après avoir garé sa voiture sur le parking, tous trois se dirigent vers la caisse. Une voix jeune, claire enjouée féminine interpelle :
⦁    Bonjour David !
Les jeunes gens tournent la tête en entendant une voix claire féminine. Une jeune fille brune au foulard fleuri. Il retient sa chevelure châtain foncé longue et crépue. Elle se jette dans les bras de David.
⦁    Que fais-tu là, tu n’es pas à la caisse ?
⦁    Si, le responsable m’a dit de prendre une pause. Alors je sirote un thé-pêche glacé en t’attendant. Tu en veux un ?
⦁    Oui Linda, je te présente de nouveaux amis. Pascal et sa copine Claudine.
⦁    C’est géant !
Déclare simplement la jeune Linda, la joie se lit sur son visage. Elle ajoute,
⦁     dans dix minutes je dois reprendre mon service.
⦁    C’est merveilleux nous serons un petit peu ensemble. Mes  amis vont prendre un bain pendant que nous parlerons. 
Annonce mystérieusement David à Linda. 
⦁    Ce n’est pas poli vis à vis de tes amis.
Rieuse, lui répond-t-elle, à voix basse. David murmure à l’oreille de la jeune fille.
⦁    Ne t’inquiète pas. Ils sont au courant. Et puis, tu crois que cela ne les arrange pas ? regarde-les.
Suggère David avec son sourire malicieux, en se retournant vers Claudine et Pascal. Les jeunes gens avaient troqué leurs habits de ville pour le maillot de bain ! Ils ressemblent à un couple uni.
⦁    D’accord, vient, ne perdons pas de temps !
Lui répond-t-elle en riant. Lui prend la main ils arrivent derrière un parasol jaune et bleu, et  ils s’allongent sur le gazon. 
⦁    Tu ne crains pas ton patron ? 
⦁    Non, si je ne suis pas en retard pour la reprise du service. Et puis, nous ne faisons rien de mal !
Dit-elle boudeuse, le sourire polisson. 
⦁    Oui c’est vrai !
Consent David. Il prend son sac de bain. De sa main droite il le dépose entre ses jambes, l’autre main plonge à l’intérieur. Et il regarde Linda, comme un enfant taquin et inquiet, avec un  certain mystère. 
⦁    Qu’as-tu dans ton sac, pour le tenir ainsi ?
Interroge Linda étonnée. Un sourire malicieux et mystérieux se dessine à nouveau sur les lèvres du jeune homme.
⦁    Ferme les yeux, et donne-moi tes mains.
Lui murmure-t-il langoureux. Elle lui obéit  toute frémissante Un objet souple se pose sur ses paumes. 
⦁    Ouvre les yeux. J’espère que cela va te plaire. J’aurais voulu autre chose, mais à cause de tes parents, je n’ai pas eu d’autres idées.
⦁    Il est beau...
Murmure-t-elle émue, en dépliant le foulard bleu aux lys blancs. 
⦁    Qu’est-ce cet anneau ?
S’étonne-t-elle dans un souffle doux
⦁    C’est pour maintenir le foulard, regarde ce qui est gravé ?
Craintive et reconnaissante Linda lit.
⦁    Il n’y a que mon prénom !
S’esclaffe-t-elle.
⦁    Oui, mais toi et moi nous savons qu’il est le lien de notre amour. Si ta famille le voit, tu pourras dire qu’il fait partie de ta tenue de service, le prénom inscrit confirmera ta parole.
⦁    Merci, mon chéri. 
Dit-elle tendrement. Elle consulte sa montre, l’embrasse tendrement et lui dit :
⦁    Je dois reprendre mon service.
⦁    Oui, va, à demain ma chérie.
Lui dit David avec tendresse et regret. Il la suit tristement du regard qu'en elle lui tourne le dos. Une fois qu’elle est hors de vue il rejoint ses amis. Il va pour plonger dans le grand bac quand …….
Un enfant appelle à l’aide. 
⦁    Non, non, je ne veux pas ! à l’aide ! 
Hurle le gamin. Un homme roux tente de l’entraîner. D’un bond David arrive à la hauteur de l’homme.
⦁    Laisse le gosse, ou il va-t’en cuire ! 
Crie David, joignant le geste à la parole, il saisit l’individu par les épaules et le soulève au-dessus de la piscine. La peur envahit l’homme malingre.
⦁    Occupe-toi de tes affaires !
Lui dit l’individu en bravant David malgré sa peur.
⦁    Qui que tu sois pour lui, tu n’as pas le droit de le maltraiter !
⦁    Il n’est pas mon père, c’est l’ancien amant de ma mère !
⦁    Où est ta mère ?
Interroge David, maintenant toujours ce malheureux au-dessus de l’eau.
⦁    Dans le lit de mon remplaçant je suppose !
Ose répondre l’individu.
⦁    Menteur elle travaille et je suis venu avec Hervé mon copain !
⦁    C’est vrai !
Confirme une voix fluette derrière David.
⦁    Hervé ?
Demande David
⦁    Oui Monsieur, ce n’est pas la première fois qu’il est méchant avec Robin, et qu’il tente de l’enlever.
⦁    Pourquoi ?
Interroge David.
⦁    Parce qu’il veut récupérer ma mère, pour la paye qu’elle touche à la fin du mois et la battre quand cela lui convient chaque jour. C’est pourquoi je ne sors jamais seul.
La police arrive, elle est là, surprise, pour Pascal et Claudine et les témoins. Linda avait aperçu la scène de loin et avait appelé la police.
⦁    Hé bien Malawi, tu as enfin trouvé ton maître cette fois !
S’écrie le policier en uniforme.
⦁    Vous le connaissez ?
S’étonne David.
⦁    Oui c’est un habitué des faits avec ce petit, Monsieur Basileus. 
Après quelques instants, 
⦁    Que nous vaut l’honneur de votre visite ?
Interroge le policier.
⦁    Mes amis et moi nous venus nous détendre à Fécamp. 
Réplique innocemment David
⦁    Cette fois,  ce Monsieur ne s’en sortira pas, car personne ne peut mettre votre parole en doute. Ni de vous faire le procès de racisme ! Bari devra au moins faire de la prison.
Remarque le policier en voyant Pascal, tout heureux de cette rencontre. Pascal réalise l’importance de son nouvel ami. Non seulement il est fort physiquement, mais il est beau et en plus connu ! Il est de plus en plus intimidé, et suit David en silence. Les jeux sont terminés. Ils doivent déposer et signer le constat de police au commissariat. Décidément, pour le pauvre Pascal, lui qui n’a jamais connu un bureau de police en dehors de ses pièces d’identité à la Réunion. En Normandie il les fait tous !
⦁    D’où viens  ta force ? interroge Pascal intrigué.
⦁    Je suis ceinture noire de judo et mon métier m’oblige à avoir de la force. Je ne soigne pas seulement de gentils chats, et chiens, mais également des vaches, des chevaux, de gros serpents  et autres N.A.C en raison de la nouvelle mode !
⦁    Quelle chance de t’avoir pour ami !
Constate Claudine. Sourire de David. À la sortie du commissariat :
⦁    Le temps pour la piscine a été écourté, seulement, nous continuons notre programme. Allez ! à la voiture je téléphone à  Linda pour la rassurer.
Dix minutes plus tard, il saute à sa place sans ouvrir la portière.
⦁    Dans vingt minutes nous serons à Maxéville !
Annonce-t-il en démarrant.
 

 

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