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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Peintres européens, Moyen Âge

  • Écrit par 
  •  
  • Nicole REYNAUD

Peintre, enlumineur, sculpteur et architecte, Beauneveu, originaire de Valenciennes, commence sa carrière dans le nord de la France où il retournera à plusieurs reprises. C'est comme sculpteur de renom qu'il est employé en 1364 par Charles V à l'exécution des grandes statues de son tombeau et de ceux de Jean le Bon et de Philippe VI le Hardi (Saint-Denis), et en 1374 par Louis de Male, comte de 

commence sa carrière dans le nord de la France où il retournera à plusieurs reprises. C'est comme sculpteur de renom qu'il est employé en 1364 par Charles V à l'exécution des grandes statues de son tombeau et de ceux de Jean le Bon et de Philippe VI le Hardi (Saint-Denis), et en 1374 par Louis de Male, comte de Flandre, pour son tombeau à Courtrai, dont l'entreprise sera abandonnée. En 1386, Beauneveu passe au service du duc Jean de Berry, pour qui il travaille comme enlumineur (Psautier du duc de Berry, Bibliothèque nationale, Paris) et surtout comme surintendant des nombreux travaux d'art que le duc entreprend dans ses diverses résidences : ces activités auprès du plus grand mécène français du Moyen Âge lui vaudront de Froissart la réputation d'un artiste sans égal en son temps.

Tombeau de Charles V le Sage, A. Beauneveu, détail

photographie

André BEAUNEVEU, Détail du tombeau de Charles V le Sage, vers 1364, marbre. Saint-Denis, France. 

Crédits : Peter Willi/ Bridgeman Images

 

BELLECHOSE HENRI
 (connu entre 1415 et 1440)

Originaire du Brabant, Bellechose succède en 1415 à Jean Malouel comme peintre en titre du duc de Bourgogne à Dijon. Sa première œuvre attestée est la seule qui subsiste : le Retable de saint Denis (Louvre), peint pour la chartreuse de Champmol en 1416. Entre 1415 et 1430, il est chargé de plusieurs retables pour Champmol et les châteaux ducaux, ou pour les églises de Dijon. Mais l'installation du duc Philippe le Bon en Flandre et la concurrence de la grande peinture flamande feront oublier ce dernier représentant bourguignon du style gothique international, dont l'art linéaire et décoratif ne pouvait rivaliser avec l'écrasante nouveauté du génie de Van Eyck, et qui meurt dans la misère avant 1444.

—  Nicole REYNAUD

Artiste extrêmement actif, qui s'est adonné à la peinture, à l'enluminure, à la décoration, à l'architecture et à la poésie. Jean Perréal dit Jean de Paris a été au service de la ville de Lyon, où il a organisé de nombreuses « entrées » princières, celles des rois Charles VIII, Louis XII et François Ier, celles de la reine Anne de 

de Bretagne (pour laquelle il dessine les patrons de sculptures des tombeaux des ducs de Bretagne à Nantes, exécutés par le sculpteur Michel Colombe) et surtout de l'archiduchesse Marguerite d'Autriche auprès de laquelle il joue le rôle d'intermédiaire pour les travaux de l'église de Brou. Quoiqu'on possède sur lui plus de documents que sur aucun autre artiste contemporain, ce n'est qu'en 1963 que Charles Sterling a pu lui attribuer avec certitude un ouvrage, la miniature-frontispice de la Complainte de Nature à l'alchimiste errant (1516, musée Marmottan, Paris), et entreprendre la reconstitution de son œuvre par comparaison stylistique. Auparavant, on avait tenté sans succès, sur la foi de sa célébrité, de lui attribuer le plus important ensemble de peintures françaises anonymes de la fin du XVe siècle, regroupées sous le nom du Maître de Moulins (aujourd'hui identifié comme Jean Hey). Il semble cependant que la renommée de Perréal doive plus à ses relations et à ses activités innombrables qu'à son seul talent : ses œuvres conservées, surtout des portraits (portraits présumés de Charles VIII et d'Anne de Bretagne, Bibliothèque nationale de France ; miniature de l'écrivain et poète Pierre Sala, British Museum, Londres ; Portrait d'homme en oraison, Bibliothèque nationale de France ; divers crayons au musée Condé de Chantilly), traduisent une vision vivante et directe des modèles et une conception novatrice du portrait en miniature. S'il n'est pas l'introducteur de la Renaissance en France, Jean Perréal a joué un rôle décisif dans le développement du portrait qui va devenir, avec des artistes comme Jean Clouet, un genre autonome.

—  Nicole REYNAUD

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