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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

30 - Quelle Belle journée !

 

commissariat-de-Police-rue-de-l-Yser.jpgL’air morose, la bouche pâteuse, traînant les pieds, David traverse le salon. Il est d’abord étonné, puis il se souvient. La veille, son ami Jean-Jacques est resté dormir au salon ! La chambre d’ami supplémentaire est trop grande pour lui, et surtout, elle est tout au fond de l’appartement. Si David a besoin de lui, cela ne serait pas pratique. Puis avec ses paparazzis, il faut parait à toutes éventualités.

-   Bonjour, tu as bien dormi ? Je ne te réveille pas, au moins ?

-   Oui, Mais Canaillou, ce sacré chien, m’a réveillé pour son envie pressante. Seulement, même s’il a recommencé comme hier soir, tout au moins pour l’aller, le retour a été difficile. Il voulait aller vers l’hôpital ! Lui dit en riant Jean-Jacques.

-   Çà alors ! Lâche stupéfait David, puis il ajoute.

-   Comment as-tu su qu’il voulait aller à l’hôpital ?

-   Parce que je l’ai suivi un temps. Sa laisse s’allongeait. Comme il continuait d’avancer sans s’arrêter, je me suis rendu compte de la direction. J’ai été obligé de lui expliquer comme à un enfant, que ce n’était pas possible pour lui, de rentrer dans la chambre de Pascal. Je ne te dis pas, le regard des passants ! Surtout, quand, il a aboyé tristement !

Les paparazzis ne connaissent pas canaillou, ils n’ont pas fait de rapprochements. Je ne sais pas comment fait Bernadette. S’interroge à voix basse Jean-Jacques.

Elle prend tout simplement l’escalier de service, et sort dans l’arrière coure. Celle-ci donne sur la rue parallèle à la nôtre. Lui explique David

Alors tout s’explique. Tu as de la chance d’avoir Bernadette à ton service.

Oui, c’est vrai. Tu as bien fait mon ami de le sortir. Où est-il maintenant ?

-   Sur le lit de Pascal, il a pris le pyjama de Pascal et s’est couché dessus. Isis l’a rejoint !

Tout en parlant, David se dirige vers la cuisine. C’est pour ça que je ne la vois pas ! constate David tristement.  Puis il se ravise et demande :

-   Quel est notre programme de la journée ?

Nous avions prévu d’aller à l’hôpital. Lui rappelle Jean-Jacques.

Ah ! oui ! c’est vrai répond David, puis il se souvient :

-   À propos, Bernadette vas bientôt arriver, pour faire le ménage. Cela ne te dérange pas, si nous prenons le petit déjeuner sur le Balcon ? La cuisine est encombrée de la vaisselle d’hier soir!

Précise David en sortant de celle-ci.

-   Bien sûr que non ! C’est même merveilleux, le petit déje…, en regardant les toits de Rouen et ses clochers au petit matin! Le soleil se lève, le ciel annonce une belle journée.

-   Ce serait romantique, si Linda était là. Fait remarquer David en soupirant tristement!

-   Ne t’inquiète pas, elle va téléphoner tout à l’heure, pour te dire sa joie d’entendre ta voix, et que tout vas bien pour elle. Jean-Jacques se veut rassurant.

-   Oui bien sûr…. Tu as raison

Convient David en soupirant une nouvelle fois. En entrant dans la cuisine, il demande

-   Dis-moi, thé, café ou céréale ?

Lui crie David

-   Du thé avec du lait

Répond son ami

-   Des tartines beurrées et de la confiture ?

Interroge à nouveau David

-   Oui. Lui répond Jean-Jacques

Ils sont encore sur le balcon, quand, Bernadette y fait irruption.

-   Madame m’a dit de rester toute la journée dans l’appartement, pour assurer le ménage, la cuisine, et de sortir Canaillou.

-   Bien ma brave Bernadette. À propos de Canaillou, vous devez lui mettre la laisse, avant de passer la porte de l’appartement ! Sinon, il va vous faire des problèmes. Dit David en riant.

-   Oui Monsieur

Répond la bonne Bernadette, tout étonnée de cette recommandation, et Jean-Jacques enchaîne

-   De toute façon, nous ne resterons pas beaucoup à l’appartement, nous devons allez voir mon père et ensuite au commissariat ce matin.

-   Tu as déjà établi le programme Jean-Jacques !

S’exclame David à la fois contrarié, ulcéré, et pourtant soulagé, c’est un sentiment nouveau pour lui. Il n’a jamais été pris en charge, d’habitude c’est le contraire. C’est lui qui règle les problèmes de ses amis et des personnes occasionnellement.

-   Pour ce matin seulement, car mon père m’a téléphoné. Nous sommes convoqué au commissariat, il y a du nouveau parait-il!

-   Ah, bon ! David est désabusé, alarmé.

-   Cette après-midi nous irons voir Pascal. Décide David

-   Bien sûr ! répond spontanément son ami.

C’est à ce moment-là, en entendant le mot magique, voir Pascal, que surgit Canaillou. Sa queue battant la mesure.

-   Non pas toi, mon brave canaillou. Les toutous même aussi intelligent que toi, n’ont pas le droit d’entrer !

-   waouh, waouhouhouhouh répond tristement ce pauvre Canaillou !

C’est à cet instant, que canaillou à une idée. Puisqu’il est de petite taille, et pas trop lourd, il peut entrer sans être vu ! Il va chercher le panier à provision de Bernadette, puis il se met dedans. Il s’aplati, il est invisible au regard ! Les éclats de rire du trio fusent. Canaillou est content, ils ont compris, cependant son soucis, vont-ils accepter ?

-   Hé bien toi, tu as de l’idée ! Firent le trio en jubilant. Grâce à Canaillou la bonne humeur est revenue.

-   Bernadette fait nous des gâteaux rapide à faire, pour notre ami Pascal, et pour nous en même temps.

-   Avec des fruits ?

-   Oui mais pas genre tarte, plutôt comme des cakes.

-   Bien Monsieur !

-   Nous, nous allons chercher sa tenue vestimentaire pour sa sortie, cela va cacher Canaille. Les documents pour l’assurance seront dessus, puis les gâteaux !

-   Il va étouffer ! S’inquiète Jean-Jacques

-   Non, tu ne vois pas que c’est un panier en osier tressé est aéré. Il va pouvoir respirer, sans être vus.

-   Il ne faudra pas qu’il se laisse aller au débordement de joie, lorsqu’il arrivera. Il devra être sage. Tu crois, que l’on peut lui faire confiance ? Rétorque Jean-Jacques, en regardant Canaillou.

Canaillou les regarde,  balance la tête de droite à gauche et de gauche à droite, les oreilles droites. Il semble dire : je serai sage, faites-moi confiance. À nouveau le rire résonne dans la pièce. Jean-Jacques et David lui gratouille la tête. Puis Canaillou baisse la tête, en signe de soumission, il se couche. David, lui fait une petite tape affectueuse. Canaillou répond en balançant sa queue sur le tapis.

 Alors, Canaillou fier comme Artaban, se lève, s’en va dans la cuisine voir sa gamelle que lui a préparée Bernadette.

Isis la curieuse arrive. David la prend dans ses bras pour lui faire des câlins. Car elle aussi, participe au drame, semble-t-elle dire. David lui dit à l’oreille

-   Tu sais, tu comptes beaucoup pour moi. Sans toi, je ne pourrai supporter tous mes malheurs. Même, si Canaillou, aussi envahissant soit-il, avec ces débordements, ne peut te remplacer.

Isis reconnaissante envers son maître, ronronne et avec ses pattes de velours, lui caresse les joues.

***

Le père de Jean-Jacques les attend à ses bureaux dans le quartier cossu, face au bâtiment ovale des justices. David n’est jamais allé au bureau de l’avocat. Il connait par contre l’hôtel particulier de la rue de la pie, où habite Jean-Jacques face à la Maison de Corneille.

À l’instant où, ils arrivent, la secrétaire avec son sourire professionnelle leur annonce

-   Maitre de la Courtière vous attend Jean-Jacques. Je vous sert quelque chose ?

-   Oui, un café corsé à mon ami et à moi.

-   Entré dans son bureau, je vous le porte de suite.

-   Merci, Élisabeth

Un homme de forte corpulence, brun, légèrement grisonnant, se lève en souriant heureux serre les mains de David et fait une accolade à son fils en disant :

- Bonjours mes enfant

Maître Pierre de la Courtière leur explique la situation

-   Mes enfants, vous êtes ici, parce que vous devez signez officiellement votre demande de partie civile pour  pouvoir vous représenter officiellement.

-   Oui, il y a des nouvelles ? S’inquiètent les jeunes gens !

-   Oui le père de Linda, a reconnu les faits et demande pardon à Linda. Il s’est fait aveuglé par l’iman qui devait l’a marié. Celui-ci est également le frère de Monsieur Ziniri Hamal

-   Cela explique tout, seulement les conséquences, sont graves. Ajoute tristement David

-   Grâce à Madame Ziniri Fatima, Monsieur Ziniri souhaite rencontrer David !

-   Pourquoi ? interroge David assez énervé

-   Pour vous connaitre et vous demander pardon à vous et à sa fille ! explique Maître de la Courtière

-   Alors, allons-y, il ne faut pas tarder. Décide David le cœur gros avec un mélange d’espoir

-   Nous avons rendez-vous au commissariat à dix heures. Il faut se dépêcher. Finissez votre café rapidement.

Léon le chauffeur attend devant la porte d’une Peugeot 408 métallisée. Sans un mot  ils montent. Jean-Jacques s’assoit à côté de Léon. Pas un mot n’est échangé. David devient anxieux à l’idée de cette rencontre. En dix minutes, malgré les embouteillages, ils arrivent au commissariat.

Le commissaire principale les attend, avec le sourire.

Bonjour Maitre

Une poignée de main à chacun. D’une main il leur désigne les sièges. Une chaise vide à côté de la porte du fond, semble attendre quelqu’un. Le bureau du commissaire Latruffe est au centre de la pièce. Cette fameuse chaise, se trouve sur le côté du bureau.

-                  Vous êtes prêt ?

Oui Monsieur le commissaire. Répond énergiquement David.

Il a retrouvé tout son énergie, maintenant il va entrer en action. Latruffe appui sur l’interphone de son bureau, et commande

Faites entré Monsieur Ziniri

Un homme entre la tête baissée. Il semble nerveux. Puis il regarde les deux jeunes gens. Il semble intimidé. Il ne sait pas lequel est David. Il est impressionné par la prestance de ces jeunes. Il est évident qu’ils ne sont pas de son milieu.

-   Monsieur Basilux je vous présente monsieur Ziniri le père de Linda, votre fiancée

-   Monsieur Ziniri, vous avez demandé à le voir. En conséquence, j’ai organisé cette rencontre. Qu’avez-vous à lui dire ?

Tout en bafouillant, en raison de l’émotion due à la honte, il parvient à émettre doucement ces mots

-   Pardon, je me suis laisser aller au préjuger, en me cachant derrière ma religion. Mon frère m’assurer que je serais maudit si Linda n’épouse pas l’homme que nous lui avions choisi. Fatima a raison, je me suis conduit comme un idiot. Vous êtes beaucoup mieux qu’Ali, pas seulement physiquement, mais aussi moralement. Il parait que vous n’avez pas touché ma fille ! C’est vrai ?

Interroge-t-il anxieux.

-   C’est exact, une jeune fille que l’on désire épouser, doit-être respectée. En conséquence, j’ai respecté sa volonté. Linda est une fille très sage, généreuse en plus de sa beauté.

Des larmes coulent sur les joues de ce marchand de légumes, puis il continue

-   Vous sera-t-il possible de me pardonner un jour ?

-   Oui, si vous m’accordez la main de votre fille.

-   Bien volontiers, vous serez mon nouveau fils, si vous le permettez. Conclu Ziniri

Le commissaire La truffe intervient

-   Maitre quel est la décision à prendre ?

-   Si David est d’accord, il retire sa plainte en ce qui concerne monsieur Ziniri

-   Bien sûr, puisqu’il regrette et il m’a accordé la main de Linda. Le plus dur sera le pardon de votre fille ! Il me faudra la soignée du traumatisme psychologique qu’elle subit en ce moment. Explique David

-   Que Dieu me pardonne de ce que j’ai provoqué. Répond en chuchotant le père de Linda

Maitre de la Courtière reprend la parole

-   Maintenant rentrons, je vous ramène à votre domicile. Si vous le voulez, vous pourrez venir chercher votre futur beau-père demain. Quand tous les papiers seront finis.

-   Je vous appellerai pour définir les modalités de sa sortie de prison. Si vous êtes d’accord ! Renchérit le commissaire

-   Merci pour votre compréhension, monsieur le commissaire principal. Répond David en lui serrant la main.

-   Je vous ramène où, les jeunes ? interroge le père de Jean-Jacques ?

-   Chez David. Répond Jean-Jacques

-   Vous passez la journée ensemble, si je comprends bien !

-   Oui, père

Le parcours se fait en silence. Chacun se remémorer cette entrevue. Cela leur semble irréel. En fait, Monsieur de la Courtière a usé de son influence auprès du juge, pour obtenir cet arrangement à l’amiable.

 

Arrivé dans son appartement, David tout ragaillardi, propose l’apéritif. 

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F
<br /> une bonne nouvelle cette visite au commissariat<br />
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M
<br /> <br /> Oui,Merci mon amie<br /> <br /> <br /> <br />