26 Juillet 2013
Le nez en l’air humant la brume.
Le maréchal ferrant frappe l’enclume.
Le pêcheur enlève l’écume.
Les étoiles filent et fument
Les souvenirs s’exhument.
C’est de cet amour que je hume
La galaxie des poètes rêvant aux nues
Je l'arpente sans retenue
Pour voir son contenu
Sans y être vue.
Dans ce songe la sève de deux corps
Prends un tournant brûlant d’effort
Où ils y trouvent le réconfort,
Dans cet immense Océan d'or.
Quand je m'abandonne au soleil,
Sur la plage des merveilles
Les yeux fermés s’émerveillent.
Puis à l'aube enfin je m'éveille
Le feu des caresses s’enraye
Les songes sombrent vers le sommeil
Ils disparaissent au réveil.
Au cœur de vagues rêveuses imprégnées
Du guide de cette destinée ensoleillée,
De cet amour unissant l’effeuillé
Au divin plaisir de l’estampillé
Du large infini du fruit de la veillée.
Souvenirs des nuits de l’atelier
Où il en a été l’élu, le domicilié.
Pour ce moment estampillé
D’un court instant chevalier
Mai 2008
"Copyright" © Monique Isope Macalou 2011-Tous droits réservés pour tous pays