6 Novembre 2013
En courant au clair de lune,
Sur la dune de Port-Blanc,
L’alizée va sur la dune,
Siffle doucement son chant
Celui de son amour perdu.
Les hautbois entrent en transe.
Les cordes des violons frissonnent,
La voix du cormoran, les accompagnent,
L’alizé se change sur la dune,
En zéphyr caressant vers l’espérance.
Les larmes coulent silencieuses,
Effleurent l’escorte douce du piano.
La foudre s’abat semant la mort,
Elle est présente subitement !
Elle s’embrase.et se consume,
Il n’y a pas d’âge pour foudroyer,
Sa puissance claironne la tristesse
Au son des violes de gambes.
Au-dessus de la mer le typhon
Avance tel un brigand des mers
Comme l’ouragan il siffle rageur,
Vengeur il tournoie arrache tout,
Les sorciers de la nuit dansent,
Sur leurs balais avec le sirocco.
La tristesse de la lune se cache,
Les nuages gris couvrent leur sœur,
Le vent souffle loin de la lune,
Les compagnons de la nuit,
Roulent, frappent les tambourins,
Chantent la complainte de la kora.