17 Octobre 2010
Un être souriant se pose
Devant moi dans sa splendeur
Rayonnant de blancheur
Réchauffant de sérénité
Il est là souriant
Je ne distingue pas son sourire
Seule son attitude me l’indique
Il se penche tendrement
Vers moi il déploie ses ailes
Si grandes et flamboyante
Je coure vers lui pour m’y réfugier
Il parle dans une autre langue
Et pourtant je comprends
Mon esprit larmoyant se rassure
La douceur m’envahit, me berce
Son parfum de roses et d’œillets
Me charme, me renverse
A tel point plus rien n’existe
Je suis sur un nuage
Je ne distingue plus si c’est rêve
Ou bien est-ce la réalité
J’écoute ce murmure si doux
Je suis dans ces bras
Rien ne peut m’arriver
Je suis amarré solidement
Nous voguons entre ciel et terre
L’ombre n’existe plus
Je vois la terre sous nos pieds
Il me montre les étoiles
Elles tournent autour de nous
J’aperçois des fourmis laborieuses
Ce sont des humains se démenant
La peur au ventre pour le lendemain
Il lève la tête je suis son regard
Alors je vois une lumière intense
Elle ne m’aveugle pas
Elle me réchauffe sans me bruler
Elle me lie dans le firmament
Nous voguons dans un trois mat
Sans que rien ne nous arrête
Ce voyage interplanétaire
Ne rencontre que des joies inconnues
Si plaisantes que je voudrais rester
Hélas il me faut retourner chez moi
Je goûte le moindre instant
Le temps de la promenade
Celle à travers le temps
Celui d’hier, celui de demain
Tout y est étrange dans son domaine
Devant ma confiance
Il ne voit pas de défiance
Il accède à ma demande
Bel Ange qui est-tu ?
Ton Ange Gardien
Il me dépose sur mon lit