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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

ça s'est passé un... 11 juin

ça s'est passé un... 11 juin
ça s'est passé un... 11 juin

11 juin 1144 : Naissance de l'art gothique à Saint-Denis

L'abbé Suger initie l'art gothique en reconstruisant l'église de l'abbaye de Saint-Denis. Le chœur de l’abbatial est solennellement consacré le 11 juin 1144 en présence du roi Louis VII le Jeune et de son épouse Aliénor d'Aquitaine ainsi que de tous les grands seigneurs et évêques du royaume qui n'auront d'autre hâte, de retour chez eux, que de reproduire la châsse de lumière qui les a éblouis...

11 juin 1726 : Fleury Premier ministre de Louis XV

Le 11 juin 1726, André-Hercule de Fleury (73 ans) devient Premier ministre de Louis XV en remplacement du duc de Bourbon. L'ancien précepteur du jeune roi de France (16 ans) reçoit par la même occasion le chapeau de cardinal comme avant lui les Premiers ministres Richelieu, Mazarin et Dubois.

Il gouverne le pays avec sagesse jusqu'à sa mort, le 29 janvier 1743, à l'âge de 90 ans (cela fait de lui le plus vieux Premier ministre qu'ait eu la France)...

ça s'est passé un... 11 juin

Suger, homme d'exception

Fils d'un serf, Suger s'est hissé par ses seuls talents jusqu'au sommet de l'Église et de l'État, devenant abbé de Saint-Denis, au nord de Paris.

Cette abbaye, dont les plus anciennes parties remontent aux rois mérovingiens de la lignée de Clovis, a été très tôt un lieu de pèlerinage. Dès l'époque de Dagobert, des rois et des princes s'y font inhumer. Pépin le Bref et ses deux fils, Carloman et Charlemagne, y ont été sacrés rois de France par le pape (Charlemagne sera par ailleurs sacré empereur à Rome).

Entrepreneur hors pair, Suger fait reconstruire l'église abbatiale de Saint-Denis... Il a le sentiment d'œuvrer ainsi pour la gloire de l'Église et du royaume. Ses conceptions sont à l'opposé de son contemporain et rival, l'austère Bernard de Clairvaux, qui plaide pour le dépouillement des lieux de culte.

Dans un premier temps, pour la façade et la crypte de l'église, l'abbé adopte le style roman de l'époque, non sans introduire sur la façade une superbe rosace, la première du genre.

Le style roman (ou romain, c'est-à-dire d'inspiration latine) s'est épanoui après l'An Mil en Occident à l'occasion du renouveau de l'Église. Il se caractérise par des voûtes en berceau soutenues par de solides parois en pierre.

Un art français

Mais vers 1130, à Sens, à l'occasion de la construction de la cathédrale Saint-Étienne, un nouveau style architectural apparaît subrepticement, plus léger, plus élancé, plus lumineux. L'abbé Suger est séduit par ce nouveau style et décide de s'en inspirer pour l'achèvement de sa chère basilique.

Avec la consécration du chœur de la basilique, les contemporains ont conscience d'assister à la naissance d'un nouveau style architectural, proprement révolutionnaire par sa hardiesse et son caractère résolument novateur...

Art gothique ? disons plutôt art français !
Le style architectural qui caractérise le choeur de Saint-Denis est d'abord baptisé «ogival» par référence à l'ogive ou à l'arc brisé, ou encore «art français» car il est né au XIIe siècle dans le Bassin parisien, à Sens, Saint-Denis, Laon, Noyon, Paris. Il sera sous la Renaissance baptisé par dérision «art gothique» (c'est-à-dire «à peine digne des Goths»).

11 juin 1726

Fleury premier ministre de Louis XV

 

 

Fleury premier ministre de Louis XV

Le cardinal de Fleury, par François Stiemart (musée national du château de Versailles) Le 11 juin 1726, André-Hercule de Fleury (73 ans) devient Premier ministre de Louis XV en remplacement du duc de Bourbon. L'ancien précepteur du jeune roi de France (16 ans) reçoit par la même occasion le chapeau de cardinal comme avant lui les Premiers ministres Richelieu, Mazarin et Dubois.

Il gouverne le pays avec sagesse jusqu'à sa mort, le 29 janvier 1743, à l'âge de 90 ans (cela fait de lui le plus vieux Premier ministre qu'ait eu la France). Dédaignant les fastes de Versailles, il retourne chaque soir dans sa chambre du séminaire d'Issy-les-Moulineaux.

Sous son ministère, le cours de la monnaie est stabilisé. L'industrie, de même que le commerce avec les colonies sucrières, connaissent un essor remarquable. Mais le cardinal réfrène les ambitions maritimes de son ministre Maurepas. Pour ne pas irriter l'Angleterre, il limite la flotte de guerre, la Royale, à la moitié du tonnage de sa rivale, la Royal Navy.

Pacifique, le cardinal se contente en 1733 d'une modeste intervention dans la guerre de la Succession de la Pologne en faveur du père de la reine, le roi Stanislas. Celui-ci, battu, échange le royaume de Pologne contre le duché de Lorraine, lequel reviendra à la France à sa mort (1766). Mais si pacifique qu'il soit, le cardinal ne peut éviter la désastreuse guerre de la Succession d'Autriche, consécutive à la mort de Charles IV de Habsbourg et à l'accession au trône de sa fille Marie-Thérèse. Il meurt peu après le déclenchement des hostilités.

 

 

 

23 février 1766  La Lorraine devient française

 

Le 23 février 1766, Stanislas Leszczynski meurt dans des conditions atroces, suite aux brûlures qui lui sont advenues lors d'une chute près de sa cheminée, dans son château de Lunéville. Il a 87 ans.

Stanislas Leszczynski fut un éphémère roi de Pologne avant d'avoir la chance de marier sa fille Marie au roi Louis XV et d'obtenir en viager les duchés de Lorraine et de Bar.

Une terre disputée

Conformément aux conventions fixées avec les gouvernements de France et d'Autriche, la mort du duc Stanislas entraîne le rattachement définitif des duchés à la France, à la satisfaction du ministre de Louis XV, le duc Étienne de Choiseul.

La Lorraine, qui tire son nom de Lothaire II, arrière-petit-fils de Charlemagne, a fait partie du Saint empire romain germanique.

Le duché de Basse-Lorraine, sur l'Escaut, appartint à Godefroi de Bouillon, le chef de la première croisade. Il se désagrégea très tôt. Quant au duché de Haute-Lorraine (la Lorraine actuelle), il doit défendre son indépendance contre les rois de France puis contre Charles le Téméraire. Le duc de Bourgogne est tué en tentant de conquérir Nancy.

En 1552, le roi de France Henri II occupe les Trois-Évêchés (Metz, Toul et Verdun). C'est le début de la fin. Le duché devient virtuellement français.

Le duc François de Lorraine ayant épousé la future impératrice Marie-Thérèse d'Autriche, il accepte en 1737 de céder ses duchés de Lorraine et du Barrois à Stanislas, roi déchu de Pologne et beau-père du jeune Louis XV. La transaction met fin à la Guerre de Succession de la Pologne.

Un duc bâtisseur

Souverain éclairé et débonnaire, Stanislas Leszczynski, nouveau duc de Lorraine et du Barrois, entretient dans son château de Lunéville une cour brillante, accueillante aux artistes et aux gens de lettres.

Il lance à Nancy, sa capitale, la construction d'un ensemble urbain magnifique qui fait aujourd'hui la fierté de la ville.

Cet ensemble classique est dû à l'architecte lorrain Emmanuel Héré. Il réunit la vieille ville à la ville neuve de l'époque, via une grande place oblongue, dite place neuve de la Carrière (lieu où se déroulaient autrefois les tournois). Cette place communique avec la place Royale, aujourd'hui place Stanislas.

Inaugurée le 26 novembre 1755, elle est entourée d'immeubles majestueux et communique avec le reste de la ville par de splendides grilles dorées à l'or fin qui fait sa célébrité dans le monde entier. Le centre de la place est occupé depuis 1831 par une statue de Stanislas, en remplacement de la statue de Louis XV, enlevée sous la Révolution.

Regrettons, hélas, que la perspective de cet ensemble architectural ait été enlaidie par les immeubles construits aux abords de la gare à la fin du XXe siècle.

 

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