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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

ça s'est passé un... 12 juin

ça s'est passé un...

12 Juin

 

12 juin 1672 :

Louis XIV franchit le Rhin à la tête de son armée
 

Sorti victorieux de la guerre de Dévolution, le roi de France Louis XIV veut punir les Provinces Unies (essentiellement la Hollande), coupables d'avoir monté contre lui une Triple-Alliance avec la Suède et l'Angleterre. Il franchit le Rhin le 12 juin 1672, à la tête de son armée, au gué de Tolhuis. C'est le début de la guerre de Hollande qui va au final durer une demi-douzaine d'années...

12 juin 1798 :

Bonaparte chasse les chevaliers de Malte


En route pour l'Égypte, la flotte de Napoléon Bonaparte arrive en vue de La Valette, capitale de l'île de Malte, le 9 juin 1798. Trois siècles plus tôt, l'île avait été confiée par Charles Quint aux Chevaliers de l'Ordre hospitalier de Saint-Jean de Jérusalem, dénommés ensuite de Rhodes puis de Malte...

Une modernisation à l'emporte-pièce
Face aux Français, le grand-maître Ferdinand von Hompesch zu Bolheim aurait les moyens de tenir un long siège. Il peut qui plus est bénéficier de l'aide de Ferdinand IV, roi des Deux-Siciles. Au demeurant, les chevaliers en ont vu d'autres en trois siècles de présence sur l'île. Mais le coeur n'y est plus. Les trois cents chevaliers, en majorité français, n'ont pas envie de se battre et un traité de reddition est signé le 12 juin 1798 à bord de L'Orient, le navire-amiral de l'expédition.

Bonaparte s'installe pour quelques jours à La Valette. Dès le 13 juin, il édicte toutes sortes de dispositions révolutionnaires : met en place des municipalités. Il dote Malte d’une Constitution, forme des municipalités et fait de tous les habitants des citoyens français. Il met en place un code de la famille, abolit les privilèges féodaux mais aussi l'esclavage.

Le lendemain, les Chevaliers sont expulsés de l'île. Ils reconstitueront leur ordre à Rome, sous la protection du pape. Sur place, les Français, quant à eux, vont se payer de leurs efforts en dépouillant les églises de leurs trésors et  de leurs oeuvres d'art, une pratique habituelle des armées révolutionnaires.

Le 17 juin, Bonaparte peut informer le gouvernement du Directoire : « Nous avons, dans le centre de la Méditerranée, la place la plus forte de l’Europe, et il en coûtera cher à ceux qui nous délogeront ». Le lendemain, laissant une garnison de 4 000 hommes sur l'île, sous le commandement du général de Vaubois, il reprend sa route vers l'Égypte.

Mais les Maltais, fervents catholiques, ne tardent pas à se rebeller contre les mécréants et font appel au roi des Deux-Siciles, lequel a l'oreille de l'amiral anglais Nelson. Celui-ci organise un blocus de l'île par la Royal Navy, occasionnant des pertes effroyables dans la garnison et la population. Le 5 septembre 1800, Bonaparte, entretemps devenu Premier Consul, se résigne à céder l'île à l'Angleterre.

Là-dessus, l'Angleterre et la France signent la paix d'Amiens du 25 mars 1802. Londres s'engage en particulier à rendre Malte aux chevaliers de l'Ordre de Saint-Jean en même temps que les Français évacueront les ports napolitains. Les tensions restent néanmoins très vives et la paix va être rompue suite au refus de l'Angleterre d'évacuer Malte. 

Il va s'ensuivre en Europe douze ans de guerres. En 1814, enfin, par le premier traité de Paris, Londres obtiendra la cession de l'île de Malte et de sa petite voisine, l'île de Gozo. L'archipel deviendra une colonie de la Couronne jusqu'à son indépendance en 1964, après avoir participé en première ligne à la guerre contre le IIIe Reich.  

Fabienne Manière

12 juin 1898 :

Première indépendance des Philippines


L'indépendance des Philippines est proclamée le 12 juin 1898, tandis que les États-Unis font la guerre à l'Espagne...

Fête nationale
En souvenir de cet événement, le 12 juin est fête nationale aux Philippines.

12 juin 1933 : Conférence économique et monétaire de Londres
Le 12 juin 1933, la conférence de Londres réunit les représentants de 66 pays avec l'objectif de remettre en marche l'économie mondiale, gravement perturbée depuis le krach du 24 octobre 1929 et la dévaluation de la livre britannique du 21 septembre 1931.

La France, représentés par Georges Bonnet, se fait la championne de la déflation et du retour immédiat à un taux de change fixe fondé sur l'étalon-or (selon ce principe, toutes les monnaies sont échangeables contre une quantité d'or prédéterminée). Ces propositions apparaissent à juste titre irréalistes aux Américains qui ont dévalué leur monnaie quelques mois plus tôt et abandonné l'étalon-or l'année précédente, le 19 avril 1932.

La conférence se clôt le 27 juillet 1933 sur un constat d'échec, suite à un message du président américain Franklin D. Roosevelt, transmis par son Secrétaire d'État Cordell Hull, qui rappelle son opposition à un accord de stabilisation des taux de change.

En attendant, les Français sont toutefois arrivés à rallier à leur projet de « bloc-or » la Belgique, les Pays-Bas, le Luxembourg, l'Italie, la Suisse, la Pologne et la Tchécoslovaquie. Rapidement, pour maintenir la compétitivité de leur économie, faute de pouvoir dévaluer la monnaie, ces pays vont devoir  dévaluer les salaires, les pensions et les dépenses publiques. Ce sera en France la « déflation Laval » au moment où, de leur côté, les États-Unis et le Royaume-Uni entameront leur redressement.

Inéluctablement, les différents pays vont finir par se battre à coup de dévaluations « compétitives », suivant l'exemple donné par la Grande-Bretagne. La crise mondiale sera relancée cependant que s'effondrera le système monétaire international fondé sur l'étalon-or. Il faudra attendre la conférence de Bretton Woods, en 1944, pour instaurer un nouveau système monétaire international.

12 juin 1935 :

Un armistice met fin à la guerre du Chaco

La vaste plaine du Chaco, inhospitalière mais supposée riche en pétrole, a été l'enjeu d'une guerre meurtrière entre le Paraguay et la Bolivie de 1932 à 1935. Elle s'achève sur un armistice, le 12 juin 1935, avec de graves conséquences pour le pays vaincu, la Bolivie...

Montée des tensions
La Bolivie a bénéficié à sa naissance d'un accès à l'océan mais l'a perdu à la suite de la guerre du Pacifique, de 1879 à 1883, à l'issue de laquelle le Chili a annexé toute sa zone côtière. Pour sortir de son enclavement, l'ancien Haut-Pérou convoite la rivière Paraguay car elle lui permettrait de rejoindre l'estuaire de La Plata, sur l'océan Atlantique. Cette rivière délimite la frontière orientale de la Bolivie et traverse le Chaco, une région partagée entre l'Argentine, le Paraguay et la Bolivie.

Pour compliquer l'enjeu, voilà que l'on prétend au début du XXe siècle que le Chaco pourrait abriter du pétrole... La rumeur se révèlera infondée et le pétrole se fait toujours attendre !

Toujours est-il que la Bolivie construit des forts dans une zone que le Paraguay considère comme sienne. Ce dernier riposte en construisant ses propres forts et en incitant des Mennonites à s'implanter dans le Chaco, au cours des années 1920. La rudesse de la zone n'effraie pas ces austères colons protestants germanophones qui ont fui l'Ukraine ou la Russie pour échapper au service militaire.

Parallèlement, les rivalités entre la Standard Oil Company of New Jersey, appartenant aux Rockefeller et présente en Bolivie, et la Royal Dutch Shell, soutenue par les Pays-Bas et la Grande-Bretagne, du côté paraguayen, s'accentuent.

Victoire de David sur Goliath
En juin 1932, quand une patrouille bolivienne s'empare d'un fortin paraguayen, c'est la guerre. La supériorité militaire de la Bolivie ne fait pas de doute : le pays est trois fois plus peuplé que le Paraguay et son armée a bénéficié d'un bon entraînement dispensé par un général allemand et dispose de stocks d'armes importants, acquis grâce à des prêts de banques américaines.

Mais les soldats boliviens, des Indiens originaires des hauts plateaux andins, supportent mal le climat chaud et sec des plaines du Chaco et ne montrent aucune motivation pour cette guerre. À la surprise générale, la maîtrise du terrain et une tactique efficace permettent au Paraguay de s'emparer progressivement de la majeure partie du Chaco, au prix d'âpres combats.

Après trois années de guerre et près de 100 000 morts, soit le quart des effectifs engagés (sans doute un record historique !), les protagonistes signent enfin un armistice très favorable au Paraguay qui se voit attribuer la majorité des territoires disputés par les deux pays. La Bolivie obtient pour sa part un corridor jusqu'à la rivière Paraguay.

Les anciens combattants au pouvoir
Cette défaite alimente une immense frustration parmi les soldats boliviens, qui ont souffert de la violence des combats et de la soif et se sont sentis manipulés par des puissances étrangères.

Monument aux ex-combattants de la guerre du Chaco, Bolivie.Elle est perçue comme d'autant plus humiliante que le pays a perdu depuis l'indépendance la moitié de son territoire au bénéfice de ses voisins. La faiblesse de la classe politique apparaît de façon flagrante. Des organisations d'anciens combattants se mettent sur pied et de nouveaux partis apparaissent, de sensibilité révolutionnaire ou populiste, en rupture avec l'oligarchie des « barons de l'étain », ce minerai constituant la principale richesse du pays.

La Bolivie, hésitant entre le communisme russe et le fascisme européen, entre dans la période du « socialisme militaire » avec deux militaires qui occupent successivement la présidence de la République.

En 1943, un coup d'État mené par des officiers ultranationalistes, anciens combattants du Chaco, renverse le président et met sur pied un régime d'obédience fasciste. Washington, soucieux de ne pas se brouiller avec un pays au sous-sol riche en étain, nécessaire à l'effort de guerre, se résout à l'existence de ce régime.

Au Paraguay, le colonel Rafael Franco, héros de la guerre du Chaco, profite de sa popularité pour mener une révolution contre les politiciens libéraux au pouvoir. Il n'a cependant pas le temps de réaliser son programme réformiste.

Un an et demi après son arrivée au pouvoir, un autre militaire à poigne, le général Estigarribia, le renverse et prend des mesures autoritaires de rétablissement de l'ordre face au désordre général. Le général Morinigo, qui lui succède après sa mort accidentelle, impose une véritable dictature militaire et rapproche son pays de l'Allemagne nazie.

La guerre du Chaco a inspiré au dessinateur Hergé le sixième album des aventures de Tintin, L'Oreille cassée (1937).

12 juin 1990 :

La Russie se proclame souveraine au sein de l'URSS
 

Boris Eltsine, 21 février 1989 (1ᵉʳ février 1931, Boutka ; 23 avril 2007, Moscou)Le 12 juin 1990 se réunit à Moscou le 1er Congrès du peuple de la RSFSR (République Socialiste Fédérative Soviétique de Russie), qui correspond à la Russie historique. Alors que leur république est encore l'une des quinze composantes de l'URSS, les députés adoptent une Déclaration sur la souveraineté étatique de la république de Russie. Cette atteinte à l'intégrité de l'URSS est sans conséquence pratique dans l'immédiat mais va être plus tard considérée comme l'acte d'émancipation de la Russie nouvelle. Boris Eltsine (59 ans), un député de Moscou fantasque, chaleureux et porté sur la vodka, s'illustre dans le vote de la Déclaration. Poursuivant son oeuvre, il jouera l'année suivante un rôle clé dans l'éclatement de l'URSS...

La fête nationale russe
Le jour anniversaire de cette Déclaration est devenu dès 1994 fête nationale chômée en Russie.

12 juin 2015 :

Krach boursier en Chine


En l'espace d'un mois, la Bourse de Shanghai perd le tiers de sa valeur !

Ayant rejoint l’Organisation mondiale du commerce (OMC) en 2001, la Chine populaire a pu développer ses exportations vers l’Europe et les États-Unis et ainsi devenir la deuxième puissance économique mondiale, derrière les États-Unis. Mais la crise des subprimes, en 2008, la hausse des salaires chinois et la concurrence de pays encore moins chers (Bangladesh, Vietnam…) ont contraint Pékin à réorienter l’activité et l’épargne vers la satisfaction des besoins intérieurs. Cette réorientation a trop bien réussi avec des investissements démesurés dans l’immobilier et l’industrie.

Après des taux de croissance annuels à deux chiffres (10% et plus), la Chine est tombée à 6% ou peut-être même 2%. D’où l’affolement des boursicoteurs qui craignent pour leur épargne...

 

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