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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

ça s'est passé un... 3 juin

ça s'est passé un... 3 juin

1 - ) 3 juin 1800 : Une nouvelle capitale pour les États-Unis

2 - ) 3 juin 1942 : La bataille de Midway

3 - ) 3 juin 1944 : De Gaulle chef du gouvernement provisoire

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1 - ) 3 juin 1800 : Une nouvelle capitale pour les États-Unis

Le 3 juin 1800, John Adams, deuxième président des États-Unis d'Amérique, quitte Philadelphie pour Washington. La nouvelle capitale du pays est implantée au bord de la rivière Potomac, sur le district de Columbia (District of Columbia, DC), un territoire fédéral administré par le gouvernement central. Son plan d'urbanisme est l'œuvre de Pierre Charles L'Enfant, un Français qui a combattu pour l'indépendance du pays.

Le « triangle fédéral » est constitué par le Mémorial de George Washington, le Capitole, où siège le Congrès (Chambre des représentants et Sénat), la Maison Blanche, où réside le Président. Le nom officiel de cette dernière, jamais employé, est Exécutive Mansion.

L'année suivante, en mars 1801, Thomas Jefferson devient le premier président à y prendre ses fonctions. La ville ne compte encore que trois mille habitants.

ça s'est passé un... 3 juin

Une capitale sortie du néant

La Convention a décidé le 21 février 1787 de donner une vraie capitale au pays. Par souci d'équilibre, elle choisit de l'implanter entre les États du Nord et ceux du Sud, au contact du Maryland et de la Virginie. Elle détache pour cela un territoire marécageux sur les bords de la rivière Potomac et en fait le district de Columbia (District of Columbia, DC), un territoire fédéral administré par le gouvernement central.
Le plan d'urbanisme de Washington est l'œuvre de Pierre Charles L'Enfant. Cet architecte français, qui s'est battu à Saratoga aux côtés de La Fayette et des insurgés américains, décide de construire une ville « royale », à l'image de Versailles.
Washington, ainsi nommée en l'honneur du premier président des États-Unis (mort en 1799), présente un plan géométrique avec des rues en damier coupées par des avenues obliques qui débouchent sur des places circulaires.
Tous les bâtiments administratifs originels s'inscrivent dans le Triangle fédéral formé par le Capitole - où siègent le Congrès -, la Maison-Blanche et le Mémorial de Georges Washington (un obélisque de 169 mètres de haut).
La résidence présidentielle, sur Pennsylvanie Avenue NW, est inaugurée en 1800 sous le nom officiel d'Exécutive Mansion (le Manoir présidentiel). Mais ce nom sera très vite délaissé au profit de White-House (Maison-Blanche). Partiellement brûlée par les Anglais en 1812, elle est reconstruite dans le style néo-classique géorgien.

Capitale prestigieuse, ville souffreteuse

La ville de Washington (700.000 habitants) se distingue des autres villes américaines par ses constructions relativement basses et entrecoupées de vastes espaces verts. Mais sa périphérie, peuplée de laissés-pour-compte, a des aspects autrement plus déplaisants.
Le district de Columbia, du fait de son statut de capitale fédérale et de l'absence de ségrégation, a attiré dès le début du XXe siècle de nombreux Noirs du Sud. Ceux-ci représentent aujourd'hui près des deux tiers de la population et leurs conditions de vie restent dans l'ensemble très médiocres. Il s'ensuit que la municipalité manque cruellement de ressources et vit sous perfusion financière

2 - ) 3 juin 1942 : La bataille de Midway

Du 3 au 6 juin 1942, les flottes japonaise et américaine s'affrontent près de l'île de Midway, au cœur du Pacifique.

Pour la première fois dans une bataille navale, l'aviation fait figure de vedette. Les Japonais perdent leurs quatre porte-avions. Abasourdis six mois plus tôt par le choc de Pearl Harbor, les Américains redressent la tête et entament une contre-offensive victorieuse.

La bataille de la dernière chance

Après leur attaque surprise de Pearl Harbor, les Japonais avaient effectué une progression foudroyante dans le Pacifique et l'Insulinde. S'emparant des Philippines, de Singapour, des îles Salomon et de l'Indonésie, ils en étaient arrivés à menacer Calcutta (Inde) et à bombarder Port-Darwin (Australie). Mais pendant ce temps, les Américains, dotés d'une écrasante supériorité industrielle et militaire, s'étaient mis en ordre de bataille.

Le 15 avril 1942, le général Douglas MacArthur prend le commandement en chef des opérations du Pacifique. Trois jours plus tard, le 18 avril 1942, le colonel Doolittle effectue un raid audacieux sur Tokyo avec des bombardiers qui ont décollé depuis des porte-avions. Ce fait d'armes inquiète fortement l'amiral Yamamoto, qui commande la flotte japonaise.

La prise de la base de Midway, à 1150 milles marins au nord-ouest d'Honolulu, lui apparaît dès lors indispensable pour maîtriser le Pacifique central et repousser les Américains à l'Est du 180e méridien. La situation devient d'autant plus préoccupante pour les Japonais qu'ils échouent dans leur attaque contre Port-Moresby, capitale de la Nouvelle-Guinée, lors de la bataille de la mer de Corail, les 7 et 8 mai 1942.

Cette bataille navale est la première de l'Histoire qui fasse exclusivement appel aux avions de l'aéronavale. Elle stoppe la progression des Japonais dans le Pacifique Sud et lève la menace sur l'Australie.

Information, désinformation

Mais les Américains captent des messages ultra-secrets, rédigés dans le code«Pourpre» que les Japonais croyaient inviolable. Ces messages leur dévoilent les visées de l'amiral Yamamoto sur Midway.

C'est ainsi que l'amiral Chester Nimitz place sa flotte aux aguets au nord-est de l'île, sous le commandement de l'amiral Fletcher, spécialiste de l'aéronavale. Cette force se compose de trois porte-avions : le Hornet et l'Enterprise, revenus du raid sur Tokyo, ainsi que le Yorktown, de retour de la bataille de la mer de Corail après réparations.

Entre temps, trois escadres japonaises convergent vers Midway : une force d'attaque composée de quatre porte-avions avec escorte sous le commandement de l'amiral Nagumo.

Celui-là même qui a effectué l'attaque contre Pearl Harbor. Les porte-avions ont aussi participé à cette première attaque de la guerre du Pacifique. Il s'agit de l'Akagi, du Kaga, du Soryu et du Hiryu.

La seconde escadre est une force d'invasion de 5.000 hommes de troupe, transports et escorte et la troisième, à 300 milles nautiques en arrière, est un corps de bataille composé de cuirassés dont le fameux Yamato sur lequel se trouve l'amiral Yamamoto lui-même.

La reconnaissance aérienne américaine, à partir de Midway, ne repère la flotte ennemie que très tardivement dans la soirée du 3 juin et encore n'est-ce que la force d'invasion sans les porte-avions.

 

À l'aube du 4 juin, les Japonais lancent des vagues de bombardiers et de chasseurs sur Midway. La chasse américaine basée sur terre, totalement surclassée, est décimée et la contre-attaque par les bombardiers et torpilleurs de la base est un échec total. Elle se solde par de lourdes pertes. Mais les résultats de ces premiers bombardements ayant été jugés insuffisants, une deuxième vague est décidée.

Les Japonais arment leurs avions en vue d'une attaque terrestre. Mais la flotte américaine de Nimitz et Fletcher a repéré les positions de l'ennemi et sait maintenant où le frapper. Une escadrille d'avions-torpilleurs attaque les navires japonais mais les canons antiaériens et les chasseurs nippons abattent les assaillants jusqu'au dernier sans endurer aucun coup au but.

Malgré le succès de la riposte, l'amiral Nagumo hésite à poursuivre l'offensive, ayant eu vent de la présence de porte-avions ennemis à portée de vol. D'un côté, ses avions sont prêts pour une attaque terrestre, de l'autre, la flotte adverse est dans les parages, prête à contre-attaquer. Que faire ?

Nagumo hésite toujours entre une attaque terrestre et une bataille navale. Un deuxième assaut d'avions-torpilleurs américains s'avère tout aussi désastreux pour eux. Tous sont abattus sans aucun coup au but.

Une défaite cuisante

L'amiral choisit dès lors l'option navale. On réarme à la va-vite les chasseurs en version navale, en laissant traîner les bombes terrestres dans les hangars des entre-ponts, et l'on rassemble les avions sur les ponts, prêts au lancement. C'est alors que la chance, qui jusqu'alors a boudé les Américains, change de camp.

Des escadrilles de bombardiers américains, qui se sont glissés entre les nuages jusqu'au-dessus de la flotte japonaise, plongent en piqué sur celle-ci avant que les chasseurs nippons aient eu le temps de prendre de l'altitude. La surprise est totale et quand les Japonais reprennent leurs esprits, les avions ennemis sont déjà repartis.

Trois porte-avions sont en feu, ravagés par les explosions des bombes oubliées dans les entre-ponts. Deux coulent rapidement et un troisième sombre le lendemain à l'aube. Il en reste un dernier, le Hiryu, intact. Yamamoto décide de l'engager sans tarder. L'amiral croit que les Américains n'alignent que deux porte-avions. Il ne sait pas que le Yorktown, endommagé pendant la bataille de la mer de Corail, est présent.

Les avions de reconnaissance nippons cherchent longtemps l'escadre ennemie et ne la trouvent que dans l'après-midi du 5 juin. Une attaque est aussitôt lancée au cours de laquelle le Yorktown est sérieusement touché.

Mais la réplique ne tarde pas, les bombardiers en piqué américains surprennent leHiryu dans les mêmes conditions que les porte-avions de la veille. Le navire sombre durant la nuit.

Yamamoto n'ayant plus d'avions ni de porte-avions se voit forcé d'annuler l'opération Midway.

Le 6 juin, les avions américains poursuivent le reste de la flotte en retraite, qui n'a plus de protection aérienne, mais elle obtient peu de résultats: seulement un croiseurdésemparé (se dit d'un navire qui ne peut plus se déplacer par ses propres moyens).

La pièce n'est pas entièrement jouée. LeYorktown a été gravement endommagé et on l'a évacué car on le croit perdu. Mais il flotte encore. Il s'apprête à rentrer au port sur ses propres machines, assisté par un destroyer, quand un sous-marin japonais qui passait par-là envoie les deux navires par le fond.

Au total, outre leurs quatre porte-avions et un croiseur lourd, les Japonais ont perdu à Midway 332 avions. Leurs pertes humaines s'élèvent à 3500 hommes, y compris beaucoup de pilotes chevronnés. Les Américains déplorent quant à eux la perte d'un porte-avions (le Yorktown), d'un destroyer, de 147 avions et de 300 hommes.

Une diversion pour rien

En marge de la bataille principale, qui se solde par une défaite irrémédiable pour l'aéronavale japonaise, une quatrième escadre japonaise réussit quant à elle sa mission. Elle attaque et prend les îles d'Attu et de Kiska, dans l'archipel des Aléoutiennes, dans les eaux glacées du Pacifique Nord.

L'opération lui est facile car ces îles ne sont pas défendues, n'ayant pas le moindre intérêt stratégique. Il y a seulement sur Attu une dizaine de militaires non armés qui s'occupent de la station météorologique. Cet archipel de pêcheurs de crabes est loin de tout (plusieurs jours de mer) et inutilisable sur le plan militaire la moitié de l'année à cause du mauvais temps.

L'attaque a été conçue comme une diversion pour disperser les forces américaines, mais celles-ci ne sont pas tombées dans le panneau.

Le tournant de la Seconde Guerre mondialeAvec la bataille de Midway, la guerre du Pacifique amorce un tournant radical. Le Japon, qui subit là sa première défaite, perd définitivement l'initiative... seulement six mois après son entrée en guerre. Quatre mois plus tard, c'est au tour de son alliée, l'Allemagne hitlérienne, de subir à El-Alamein sa première défaite.

3 - ) 3 juin 1944 : De Gaulle chef du gouvernement provisoire

Le 3 juin 1944, à quelques jours du débarquement allié en Normandie, le général de Gaulle constitue officiellement à Alger le gouvernement provisoire de la République française et en devient naturellement le chef. C'est l'ultime étape avant l'éviction du« régime de Vichy ».

Un an plus tôt, Charles de Gaulle avait quitté son exil londonien et s'était installé à Alger, qui venait d'être débarrassée des autorités vichystes par les troupes anglo-saxonnes. Il avait constitué le 3 juin 1943 un Comité français de libération nationale-co-présidé par lui-même et le général Henri Giraud.

Dans les mois suivants, avec l'appui de résistants comme Jean Moulin et Georges Bidault, le chef de la France Libre avait surmonté son conflit de préséance avec le général Giraud, en qui les Américains voyaient un interlocuteur plus malléable, et était enfin devenu le chef incontesté de la Résistance. C'est ainsi qu'il avait pu transformer le Comité en gouvernement provisoire.

 

 

« Une certaine idée de la France »
« Toute ma vie, je me suis fait une certaine idée de la France. Le sentiment me l'inspire aussi bien que la raison. Ce qu'il y a, en moi, d'affectif imagine naturellement la France, telle la princesse des contes ou la madone aux fresques des murs, comme vouée à une destinée éminente et exceptionnelle ».
Charles de Gaulle, Mémoires de guerre (Plon, 1954).

ça s'est passé un... 3 juin
ça s'est passé un... 3 juin
ça s'est passé un... 3 juin

Fausses prophéties
Lucide sur les questions de stratégie, de Gaulle l'est moins en ce qui concerne la géopolitique. Dans son ouvrage : Vers l'Armée de métier, qui paraît un an après l'accès de Hitler au pouvoir, il se risque ainsi à prophétiser imprudemment la Fin de l'Histoire : « Quel profit réel et durable procureraient à présent des annexions démesurées, quand on n'a plus, pour fixer les allogènes aux empires, ni droit divin, vassalité, servage, ni diètes à corrompre, clercs à effrayer, noblesse à séduire, mais seulement la violence ? Après d'intenses bouillonnements, le monde s'est cristallisé.
Un peu plus loin, l'officier affiche sa vision de l'empire colonial : « Les mille liens tissés entre la Métropole et ses possessions d'outre-mer ne cessent de se multiplier . Certes, s'il nous est donné de poursuivre notre oeuvre jusqu'à ce point du progrès où la sagesse vient aux élites et le loyalisme aux foules, on verra des populations, actuellement mal résignées, accepter franchement l'union. Mais, jusque-là, restons les maîtres, sous peine que tout soit perduquestion coloniale, même au regard de l'époque. Elles sont publiées en effet quelques mois avant que les Britanniques n'accordent à leur principale colonie, les Indes, une très large autonomie annonciatrice de leur indépendance.

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