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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

ça s'est passé un... 19 juillet

ça s'est passé un... 19 juillet
ça s'est passé un... 19 juillet

19 juillet 64 : Rome en flammes

Le 19 juillet de l'an 64, à Rome, un incendie prend naissance dans une boutique située près du Circus Maximus, au pied du mont Palatin où se trouve le palais impérial.

La Ville éternelle, qui compte alors près de 800.000 habitants concentrés sur 13 kilomètres carrés, va être ravagée pendant six jours par les flammes. Néron attribue la responsabilité du sinistre aux chrétiens. C'est le début des premières persécutions...suite 1 de l'article plus loin.

19 juillet 1900 : Inauguration du métro de Paris

Le 19 juillet 1900, à la faveur d'une grande Exposition universelle, Paris inaugure sa première ligne de métro. Elle relie la Porte Maillot (ouest) à la Porte de Vincennes (est). Les stations sont conçues en « style nouille » par l'architecte Guimard, selon les principes artistiques de l'Art nouveau.

C'est l'aboutissement tardif d'un vieux projet. Le premier projet d'un transport souterrain à Paris remonte en effet à 1855 mais sa réalisation a été longtemps différée et beaucoup d'autres métropoles, à commencer par Londres, ont pu construire leur propre métro avant que Paris ne s'y mette.

La réalisation des travaux est confiée à l'ingénieur Fulgence Bienvenüe dont le nom a été donné à la station de la gare Montparnasse. Les chroniqueurs de l'époque prédisent l'achèvement du réseau dans les huit ans à venir… Dans les faits, un siècle plus tard, le métropolitain continue de s'étendre et de se moderniser.

19 juillet 1903 : Arrivée du premier Tour de France cycliste

Le 19 juillet 1903 s'achève à Paris le premier Tour de France cycliste. Le vainqueur Maurice Garin a pédalé un total de 94 h 33 minutes à la vitesse moyenne de 26 km/h. Le succès de l'épreuve témoigne de l'engouement du public pour la bicyclette, affectueusement surnommée la « petite reine ». Cet engin est né d'une succession d'heureux hasards qui ont conduit de la draisienne au vélocipède et au grand-Bi...suite 2 de l'article

19 juillet 2001 : Découverte de Toumaï

Le 19 juillet 2001, Michel Brunet, un paléontologue de Poitiers, découvre au nord du lac Tchad un crâne fossile. Vieux de 7 millions d'années, il appartient à l'homme le plus ancien connu à ce jour. Il est baptisé Toumaï par son découvreur.

19 juillet 64: 

Les chrétiens accusés de l'incendie de Rome (suite 1)

Le 19 juillet de l'an 64 après Jésus-Christ, sous le règne de l'empereur Néron, la Ville éternelle est ravagée par un incendie. L'empereur, après avoir supervisé les secours, se hâte d'engager les travaux de reconstruction avec l'objectif d'embellir la ville... et de se doter d'un palais encore plus grandiose que le précédent.

La rumeur le soupçonne d'avoir lui-même provoqué l'incendie dans cette intention. Pour s'en défendre, il laisse accuser les chrétiens d'en être à l'origine. C'est ainsi que débute la première persécution de l'ère chrétienne. Parmi ses victimes, des Juifs dénommés Pierre et Paul...

Une ville sous haute tension

Le drame survient dans la dixième année du règne de l'empereur Néron, qui a alors 27 ans, dans un empire romain au maximum de sa puissance.

La Rome impériale compte près de 800.000 habitants concentrés sur 13 kilomètres carrés (une densité comparable aux actuelles métropoles des pays pauvres). L'espace urbain est occupé en grande partie par les temples, monuments publics et palais, ceux-ci étant concentrés sur la colline du Palatin et à son pied, autour des Forums et de la Via Sacra (la voie sacrée).

Le peuple s'entasse dans des immeubles de grande hauteur (cinq ou six étages), les insulae. L'aspect extérieur de ces immeubles est souriant mais l'intérieur particulièrement sombre et surpeuplé. Les étages supérieurs, sans eau et sans sanitaires, accueillent les habitants les plus pauvres. Comme ceux-ci utilisent des braseros pour cuire leurs aliments et se chauffer, les incendies sont fréquents mais restent confinés le plus souvent à un quartier...

Incendie et reconstruction

Ce n'est hélas pas le cas de celui-ci. Il a pris naissance dans une petite boutique située près du Circus Maximus, au pied du mont Palatin, où se trouve le palais impérial, et va durer six jours et détruire la plus grande partie de la ville, y compris beaucoup de monuments dont le palais impérial lui-même. Il va faire au passage plusieurs milliers de victimes (10.000 ?).

Quand l'empereur Néron, qui se reposait à la campagne, est avisé de l'incendie, il rejoint prestement sa capitale et participe activement à l'organisation des secours. Sitôt le sinistre maîtrisé, il se consacre à la reconstruction de la ville en mettant de l'ordre avec ses architectes dans le réseau de rues insalubres.

Néron reconstruit son palais dans des dimensions plus grandioses qu'auparavant. Ce nouveau palais, la Maison dorée (en latin Domus aurea), va s'étendre sur 80 hectares, débordant la colline du Palatin pour rejoindre celle du Caelius. La salle du banquet comporte une coupole de treize mètres de diamètre supportée par huit piliers, ouverte à son sommet par un oculus qui préfigure le Panthéon d'Hadrien. Entre les deux collines, les jardins et un lac sont agrémentés d'une statue colossale de l'empereur lui-même : 44 mètres de hauteur !

Grotesque de Giovanni da Udine (1487-1564) dans la loge du cardinal BibbienaLa splendeur de la Maison dorée émerveille les contemporains. On en a une idée avec l'une des oeuvres qui la décorent, le groupe Laocoon ci-dessous, sculpté par des artistes de Rhodes vers 40 av. J.-C. et redécouvert le 14 janvier 1506.

Il n'empêche que, moins de 60 ans après l'incendie, il ne reste à peu près rien de la Maison dorée, remplacée par d'autres monuments, jardins ou palais.

Une partie de l'ancienne Maison dorée de Néron se retrouve tout simplement enfouie sous des remblais... Ce sera une grande chance pour les archéologues et les artistes du futur : à la fin du XVe siècle, un jeune homme tombe une crevasse sur le mont Oppius et se retrouve dans une « grotte » couverte de peintures à l'esthétique encore inconnue des Occidentaux, rien moins qu'un souvenir de Néron.

De nombreux artistes de la Renaissance, dont Raphaël, Michel-Ange et Ghirlandajo, descendent à leur tour dans lesdites « grottes » et vont s'inspirer des peintures antiques pour créer un style pictural dit  grotesque.

Il ne reste rien des anciennes peintures, détruites par l'humidité et les courants d'air et le mot grotesque, depuis Montaigne, est devenu synonyme d'outrancier et ridicule.

Mémorable colosse
Quelques années après la mort de Néron, l'empereur Vespasien lance la construction d'un immense amphithéâtre de 50.000 places à l'emplacement du lac et des jardins de l'ancien empereur. Son nom officiel, amphithéâtre Flavien (d'après le nom de famille de Vespasien) est bientôt remplacé, dans l'usage populaire, par celui de Colosseo (en latin, le colosse), sans doute en raison du voisinage de la statue de Néron. Ce nom lui est resté après la disparition de la statue. Il est devenu en français Colisée.

Persécution des chrétiens

Tandis que l'incendie de Rome est à peine éteint, la rumeur publique suspecte Néron de l'avoir lui-même provoqué pour remodeler la ville à sa guise. On raconte même qu'il aurait contemplé l'incendie du haut de son palais en déclamant des vers à la mesure de l'événement.

Pour couper court aux médisances et pour calmer la plèbe, l'empereur Néron laisse accuser les chrétiens d'être à l'origine du désastre. Ces premiers chrétiens sont issus pour la plupart des communautés juives établies dans toutes les grandes villes de l'empire romain. Mais, à la différence des juifs, ils ne craignent pas de convertir les païens à leur foi.

Le Crucifiement de saint Pierre par le Caravage (basilique Santa Maria del Popolo, Rome) Bien que très minoritaires dans la population de Rome, ils suscitent la méfiance par leur refus de vénérer l'empereur, leur foi étrange en un Dieu unique et leur habitude de se comporter entre eux comme frères et sœurs. La rumeur prétend aussi qu'ils sacrifient des enfants ou adorent un âne (!).

Sur ordre de l'empereur Néron, environ 200 chrétiens sont livrés aux bêtes dans les arènes et mis à mort. Certains sont transformés en torches vivantes !

L'apôtre Pierre, qui côtoya le Christ, est au nombre de ces premiers martyrs, de même que Paul.

La tradition veut que Pierre ait été crucifié la tête en bas, par respect pour le Christ. Il aurait été ensuite enseveli sur la colline du Vatican, à l'endroit même où sera érigée plus tard la basilique qui porte son nom.

De cette première persécution de masse aux dernières, sous Dioclétien, on évalue de 4.000 à quelques dizaines de milliers le nombre de chrétiens qui, dans l'empire romain, ont «témoigné» au sacrifice de leur vie.

Le secret de la tombe
Pour mettre un terme aux rumeurs relatives à la tombe de l'apôtre Pierre, le pape Pie XII autorisa une équipe d'archéologues professionnels à fouiller le sous-sol de la basilique Saint-Pierre de Rome en 1939. Après dix ans de travaux (et 40.000 m3 d'excavations), les archéologues confirment la présence à cet endroit de l'ancien cirque de Néron ainsi que de la première basilique, construite par Constantin 1er. La localisation de la basilique en cet endroit pentu, mal adapté à une grande construction, tend à confirmer que dès cette époque, l'endroit avait une importance particulière.
Les archéologues découvrent par ailleurs plusieurs tombes et un petit monument à deux colonnettes qui semble désigner une tombe différente des autres... Quelques années plus tard, l'historienne Margharita Guarducci reprend les travaux et met la main par le plus grand des hasards sur une caissette emplie d'ossements. Les analyses confirment qu'il s'agit d'un sexagénaire. Le pape Paul VI n'hésite pas à déclarer en 1968 qu'il s'agit bien de ceux de l'apôtre Pierre. Si les certitudes du pape ne sont guère partagées par la communauté des scientifiques ni même par le clergé, il n'en reste pas moins que chacun s'accorde sur la grande probabilité que l'apôtre ait été mis à mort sur la colline du Vatican

1er-19 juillet 1903 (suite 2)

Le premier Tour de France cycliste

 

En juillet 1903, le premier Tour de France cycliste consacre le succès d'une invention vieille d'à peine deux décennies, la bicyclette, affectueusement surnommée «petite reine».

Cette épreuve s'acquiert immédiatement un immense succès tant dans la classe ouvrière que dans la bourgeoisie. Elle va traverser les épreuves du XXe siècle sans dommage, en se renouvelant sans cesse, et demeure l'épreuve cycliste la plus populaire du monde.

Soixante concurrents pour la gloire

Champion cycliste et directeur du Vélodrome de Paris, Henri Desgrange fonde en 1900 un quotidien sportif, L'Auto-Vélo, plus tard condamné à ne plus s'appeler que L'Auto. En quête de nouvelles idées pour promouvoir son journal, il organise le Tour de France.

Les 60 concurrents officiels de la première épreuve partent le 1er juillet 1903 de Montgeron, en région parisienne. Vingt arrivent au terme de l'épreuve, à Paris, le 19 juillet suivant, après avoir parcouru un total de 2428 kilomètres en six étapes, via Lyon, Marseille, Toulouse, Bordeaux et Nantes.

Le vainqueur est Maurice Garin (32 ans), originaire du Val d'Aoste. Il a pédalé un total de 94 heures 33 minutes à la vitesse moyenne de 26 km/h. Faut-il le préciser ? Il n'a utilisé de l'avis des spécialistes ni EPO ni aucun autre produit dopant (à l'exception du vin...).

Les avatars d'un solide centenaire

D'une année sur l'autre, le Tour gagne en popularité. En 1910, l'épreuve emprunte pour la première fois les cols montagnards, notamment l'Aubisque et le Tourmalet, dans les Pyrénées. Quatre ans plus tard, la guerre éclate quelques jours après la fin de la compétition. Celle-ci reprend en 1919. À cette occasion, le vainqueur au classement général reçoit pour la première fois un maillot jaune (la couleur du papier-journal de L'Auto !).

Interrompu une nouvelle fois par la Seconde Guerre mondiale, le Tour reprend en 1947, à l'initiative de L'Équipe, quotidien fondé par Jacques Goddet en remplacement de L'Auto, interdit pour faits de collaboration. Le Parisien Libéré (aujourd'hui Le Parisien) participe également à la renaissance du Tour.

D'une année sur l'autre, les performances s'améliorent avec une vitesse moyenne toujours plus élevée.

Les « Trente Glorieuses » font la part belle aux Français. Le premier est le Breton Louison Bobet (1925-1983), vainqueur en 1953, 1954 et 1955, devenu une légende vivante, plus encore que le Normand Jacques Anquetil (1934-1987), quintuple vainqueur (1957, 1961, 1962, 1963 et 1964). Ce dernier le cède même en popularité à son rival, le Creusois Raymond Poulidor, « éternel second ».

 

Ensuite vient le temps des coureurs étrangers. Le Belge Eddy Merckx gagne lui aussi cinq Tours, tout comme le Français Bernard Hinault...

Ne disons rien de l'Américain Lance Armstrong, qui a perdu tous ses titres pour cause de dopage avéré. Le dopage est un mal sans doute ancien auquel la mort prématurée de Bobet, Anquetil et Fignon n'est sans doute pas étrangère. Il est à l'origine de la mort de Tom Simpson, qui s'est effondré au sommet du mont Ventoux le 13 juillet 1967, victime de la chaleur et d'un excès d'amphétamines. Il n'est hélas pas limité au cyclisme mais c'est dans cette discipline qu'il a été dénoncé avec le plus de vigueur dans les années 2000.

En dépit de Lance Armstrong et de ses déclarations aigres, le Tour de France a retrouvé depuis lors la faveur du public.

Une popularité rentable et convoitée

Dans ses débuts, la compétition était suivie par les riverains de la route, venus en spectateurs. Le reste de la population en avait connaissance à travers les articles très enlevés de la presse écrite, comme ceux de l'écrivain Antoine Blondin (1922-1991).

Mais dès 1929, le Tour de France est aussi suivi par la radio. Dans les années 1950, enfin, il est télévisé en direct et va du coup grandir en réputation et changer de nature...

Le peloton est filmé à hauteur d'homme et de plus en plus en hélicoptère, offrant de magnifiques vues sur les paysages de France. Pour beaucoup de téléspectateurs, l'exploit sportif devient ainsi un prétexte à découvrir le patrimoine national, d'autant que le parcours change chaque année, avec une seule constante : l'arrivée des coureurs sur les Champs-Élysées (Paris).

Les villes et les collectivités ne s'y trompent pas. Depuis l'entre-deux-guerres, elles sont entrées dans une concurrence féroce pour promouvoir leur capital touristique et se faire mieux connaître. Il s'ensuit de belles rentrées financières pour l'organisateur de la course, ASO (Amaury Sport Organisation), une filiale du groupe Amaury, propriétaire également de L'Équipe et du Parisien.

Les étrangers ne sont pas restés indifférents à ce succès. Les pays voisins tels l'Italie et l'Espagne ont organisé des Tours similaires. Les États-Unis et même la Chine y songent également, avec l'objectif de faire apprécier leurs paysages et de prendre leur part sur les recettes publicitaires du cyclisme.

Bibliographie

Dans Histoire du Tour de France (éditions La Découverte, 2014, 128 pages, 10 euros), Jean-François Mignot raconte le Tour, détaille ses aspects humains et le replace dans le contexte économique, social et culturel de la France.

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