Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,
6 Septembre 2018
L’ombre passe sur nos tombes
D’une voix qui vient d’outre-tombe.
L’onde de tristesse dans la pénombre
Glisse insidieusement sous l’ombre
D’un esprit volontairement sombre.
Le son du canon résonne dans l’ombre
De la nuit de ce souvenir immonde
L’ami à genou devant la tombe
Guette les murmures de sa blonde.
Il l’attend patiemment dans l’ombre.
Au pied de la stèle de Rosemonde
Il est là, devant ce qui fut, il s’effondre
« Pourquoi ne veux-tu pas me répondre ? »
Des feuillages frémissent pour confondre
Dans l’air glacial de la nuit.
L’Antéchrist est au rendez-vous de minuit
Prônant le message magnétique d’une truie
A l’apparence prometteuse d’une belle de nuit
Elle émerge promptement de la crypte
Son chant nuptial s’appelle Apocalypse
Pointe son doigt vers l’ancienne Égypte.
L’ombre fluorescente s’éclipse
En voyant les fidèles disciples
Agitant le drapeau du dogmatisme
La nuit quitte ce cataclysme.
Le soleil revêt la robe du futur
La Vérité devient jour, sa structure
Se rempli du flambeau des sculptures
Dans l’air glacial de la nuit.
Tristesse quand tombe la pluie,
Le sol goudronné reluit
En se cachant sous le parapluie.
Les souvenirs meurent d’ennui.
Bien qu’il ne fasse pas nuit,
Le ciel sombre glisse sans bruit.
La belle de nuit s'épanoui
Elle ondule, au gré du vent
Ainsi elle évite le cambouis.
D’une voiture vrombissante
Sans savoir-vivre tonitruante
De surcroît elle est puante
Avec son air de fille inouïe
Elle se délecte pour un oui
Qui ne fait pas une ouïe,
Mais banalement en jouit.
Seule son odeur se réjouit
De la vie de cette inouïe.
froide, et sombre cette pluie
Elle lave c’est gratuit
Le ciel gris triste conduit
La nuit arrive elle ne s’enfuit
Elle n’a pas de sauf-conduit
La fraîcheur ferme son circuit.
Alumacom
18 décembre 2017
Un rêve curieux et sublime
Ce rêve me promène
Du printemps sans gêne
A l’été délicat de Jérusalem
Puis l’automne et son diadème
Enfin l’hiver et ses emblèmes
De ma jeunesse sans problème
Je rêve, oui je rêve d’une crème glacée
De fraise et de vanille émincée
Couchée sur un lit froncé
De macarons rose et café glacé
Ce n’est pourtant pas la panacée
Je la savoure, la délecte sans problème.
La dentelle de l’abat-jour
Renvoie à ce doux rêve d’un jour
La rosée s’efface avec le jour
Pour que ce soit plus court
La fleur du ciel parcourt
La destinée sans discours.
La nuit flirte avec la lune
Le nez en l’air humant la brume.
Le maréchal ferrant frappe l’enclume.
Le pêcheur enlève l’écume.
Les étoiles filent et fument
Les souvenirs s’exhument.
De cet amour né l’histoire du nu,
La galaxie des poètes rêve aux nues,
Elle entraîne son armée d’ingénue,
Notre regard s’y promène sans retenue,
Cherchant infatigablement son contenu,
Sans y être vue, ni reconnue.
Dans ce songe la sève de deux corps
Prend un tournant brûlant d’effort
Ils y trouvent le grand confort,
Dans ces nuages moelleux blanc et or
Ils ont la récompense du réconfort
Dans cet immense océan d'or.
Je m'abandonne au soleil,
Sur la plage des merveilles
Les yeux fermés s’émerveillent.
Puis à l'aube enfin je m'éveille
Le feu des caresses s’enraye
Dans les songes du sommeil
Au réveil tout disparaît, je suis endeuillé.
De ces vagues rêveuses imprégnées
Du guide de la destinée ensoleillée,
De cet amour unissant l’effeuiller
Au divin plaisir de l’estampillé
Du large infini du fruit de la veillée.
Alumacom
Monique Macalou
Juin 2009