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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Bonne Fête aux: René et aux très Saintes âmes du 19 octobre

Saint René Goupil

martyr au Canada (✝ 1642)

Médecin, frère lai (laïc) jésuite et coopérateur de saint Isaac Jogues, il était missionnaire chez les Indiens. Il fut tué par un païen d'un coup de hache, à Ossernenon au Canada (*), le 29 septembre. Sa mémoire est célébrée le 19 octobre.
- vidéo de la webTV de la CEF: Chanson de la fin du XIXe siècle qui raconte l'histoire de saint René Goupil, jésuite, missionnaire et martyr.
Il fut canonisé par Pie XI le 29 juin 1930 avec les sept autres martyrs canadiens:
René Goupil (né en Anjou), Isaac Jogues (né à Orléans), Jean de Brébeuf (né à Condé sur Vire) et cinq autres missionnaires jésuites: Antoine Daniel (né à Dieppe), Gabriel Lallement (né à Paris), Charles Garnier (né à Paris), Noël Chabanel (né à Saugues) et Jean de la Lande (né à Dieppe). Tous furent cruellement mis à mort par les Iroquois et les Hurons alors qu'ils leur apportaient la paix et la liberté de l'Évangile. Ils ont été canonisés ensemble en 1930 et déclarés patrons secondaires du Canada.
(*) un internaute nous signale: le lieu d'Ossernenon est maintenant dans la vallée du fleuve Mohawk dans l'état de New York. Le lieu dit aujourd'hui est Auriesville.
Jean de Brébeuf, Gabriel Lalemant, Charles Garnier, Antoine Daniel, Noël Chabanel, Isaac Jogues, René Goupil, Jean de La Lande, canonisés en 1930, patrons secondaires du Canada depuis 1940, ils sont devenus des figures nationales proposées en exemples à l'Église universelle. Avec nos découvreurs et nos fondateurs, ils sont nos architectes: leurs courses ont tracé nos routes d'eau et de fer; ils ont fixé le site de maintes de nos cités et donné leurs noms à d'innombrables institutions (hôpitaux, universités, collèges, écoles), à des villages, des paroisses, des routes et des rues du Québec. Davantage, c'est jusqu'au cœur même du sol qu'ils ont pénétré par leur sang répandu. (Les saints martyrs canadiens - diocèse d'Edmundston)
La célébration liturgique des saints martyrs canadiens a lieu le 26 septembre au Canada et le 19 octobre dans l'Église universelle.
À Ossernenon au Canada, en 1642, la passion de saint René Goupil, martyr. Médecin et coopérateur de saint Isaac Jogues, il fut tué par un païen d'un coup de hache. Sa mémoire est célébrée le 19 octobre.

Martyrologe romain

Saint Isaac Jogues

Missionnaire jésuite au Canada (✝ 1646)

Originaire d'Orléans, il fut missionnaire jésuite et fut envoyé au Canada. En 1642, alors qu'il évangélise les indiens Hurons, il est capturé par les Iroquois qui le mutilent atrocement et en font leur esclave. Libéré par les Hollandais, il rentre en France. Mais il veut revenir sur la terre indienne et c'est là qu'il sera massacré par les indiens Mohawks en pays iroquois, à Ossernenon, actuellement dans l'État de New York.
Isaac JoguesJean de Brébeuf, Gabriel Lalemant, Charles Garnier, Antoine Daniel, Noël Chabanel, Isaac Jogues, René Goupil, Jean de La Lande, canonisés en 1930, patrons secondaires du Canada depuis 1940, ils sont devenus des figures nationales proposées en exemples à l'Église universelle. Avec nos découvreurs et nos fondateurs, ils sont nos architectes: leurs courses ont tracé nos routes d'eau et de fer; ils ont fixé le site de maintes de nos cités et donné leurs noms à d'innombrables institutions (hôpitaux, universités, collèges, écoles), à des villages, des paroisses, des routes et des rues du Québec. Davantage, c'est jusqu'au cœur même du sol qu'ils ont pénétré par leur sang répandu. (Les saints martyrs canadiens - diocèse d'Edmundston)
La célébration liturgique des saints martyrs canadiens a lieu le 26 septembre au Canada et le 19 octobre dans l'Église universelle.
Illustration: saints Jean de Brébeuf, Isaac Jogues et leurs compagnons prêtres martyrs, site des Jésuites de la Province de France.
À Ossernenon, alors en territoire canadien, en 1646, la passion de saint Isaac Jogues, prêtre de la Compagnie de Jésus et martyr. Réduit d'abord en esclavage par des païens, il eut les doigts coupés, puis la tête fracassée d'un coup de hache.

Martyrologe romain

Les Saints Martyrs Canadiens

(XVIIe siècle)

Les Saints Martyrs Canadiens
Les Saints Martyrs CanadiensO.D.M. pinxit

Vers le milieu du XVIIe siècle (1642-1649) une vaillante légion de Jésuites travaillait, dans le Canada encore à peu près sauvage, à la conversion de peuplades féroces, parmi lesquelles étaient surtout les Iroquois. Alors s'ouvrit pour les missionnaires ce que l'on a justement appelé «l'ère des martyrs».

Parmi les premières victimes, on compte le Père Isaac Jogues qui aurait pu se soustraire une première fois au martyre en 1642; mais il ne voulut pas se séparer de ses chrétiens, prisonniers des Iroquois. Après des supplices aussi inouïs que variés, il fut arraché à la mort et ramené en France. Mais son cœur était resté au Canada. Il y revint en 1646, et y reçut bientôt la palme d'un martyre glorieux. Parmi ses compagnons d'apostolat, les coadjuteurs René Goupil et Jean de la Lande, tombèrent aussi sous la hache des iroquois, en haine de la religion chrétienne.

En 1648, le Père Antoine Daniel fut percé de flèches, achevé d'un coup de feu, dépouillé de ses habits et jeté dans le brasier de sa chapelle devenue la proie des flammes.

Quelques mois plus tard, le Père Jean de Brébeuf et le Père Gabriel Lalemant subissent à leur tour les plus affreux supplices. On pique d'abord le Père de Brébeuf avec des alènes rougies au feu, on promène sur ses membres des tisons embrasés, on lui enlève la peau de la tête en forme de couronne. Pour l'empêcher d'exhorter ses fidèles, les bourreaux lui coupent les lèvres, la langue et le nez, lui fendent la bouche jusqu'aux oreilles, enfoncent un fer rouge dans sa gorge; ils coupent des lambeaux de sa chair, les font rôtir et les mangent sous ses yeux. Ils jettent ensuite de l'eau bouillante sur sa tête, enduisent son corps de résine et le font griller lentement; enfin, un chef iroquois lui arrache le cœur, le dévore et boit le sang du martyr. Le Père Lalemant subit un supplice du même genre pendant seize heures et eut enfin le crâne fracassé à coups de hache.

Au nombre des autres victimes des Iroquois furent, en 1649, les Pères Charles Garnier et Noël Chabanel, massacrés dans l'héroïque exercice de leur apostolat.

Le pape Pie XI béatifia ces admirables martyrs, dignes de ceux des premiers siècles, le 21 juin 1925; il les canonisa le 29 juin 1930. Le pape Pie XII a déclaré les saints martyrs canadiens, Patrons secondaires du Canada. – Quelle est divine la religion qui inspire de tels courages et suscite de tels apôtres.

Résumé O.D.M.

19 Octobre
  
Saint Pierre d'Alcantara

de l'Ordre de Saint-François
(1496-1562)

Saint Pierre d'Alcantara
Saint Pierre d'Alcantara

Ce Saint, issu d'une famille illustre, fut un prodige d'austérités. Entré dans l'Ordre de Saint-François, après de brillantes études où avait éclaté surtout son amour pour les Livres Saints, il montra, pendant son noviciat, une modestie surprenante; il ne connaissait ses frères qu'à la voix, il ne savait point la forme de la voûte de l'église; il passa quatre ans au couvent sans apercevoir un arbre qui étendait ses branches et donnait son ombre près de la porte d'entrée. Sa vertu extraordinaire l'éleva aux charges de l'Ordre dès ses premières années de vie religieuse; mais l'humble supérieur se faisait, à toute occasion, le serviteur de ses frères et le dernier de tous.

Dans un pays de montagnes, couvert de neige, en plein hiver, il avait trouvé un singulier secret contre le froid: il ôtait son manteau, ouvrait la porte et la fenêtre de sa cellule; puis, après un certain temps, reprenait son manteau et refermait porte et fenêtre. Sa prédication produisit les plus merveilleux effets; sa vue seule faisait couler les larmes et convertissait les pécheurs: c'était, selon la parole de sainte Thérèse, la mortification personnifiée qui prêchait par sa bouche.

Dieu lui inspira de travailler à la réforme de son Ordre, et il y établit une branche nouvelle qui se fit remarquer par sa ferveur. Dans ses voyages, Pierre ne marchait que pieds nus et la tête découverte: la tête découverte, pour vénérer la présence de Dieu; pieds nus, afin de ne jamais manquer l'occasion de se mortifier. S'il lui arrivait de se blesser un pied, il ne prenait qu'une sandale, ne voulant pas qu'un pied fût à son aise quand l'autre était incommodé.

Pierre d'Alcantara fut un des conseillers de sainte Thérèse d'Avila, qui l'avait en grande considération. Sa mortification s'accroissait chaque jour au point qu'il ne se servait plus de ses sens et de ses facultés que pour se faire souffrir; il ne mangeait qu'une fois tous les trois jours, se contentant de mauvais pain et d'eau; parfois il demeurait huit jours sans manger. Il passa quarante ans sans donner au sommeil chaque nuit plus d'une heure et demie, encore prenait-il ce sommeil assis dans une position incommode; il avoua que cette mortification avait été plus terrible pour lui que les cilices de métal, les disciplines et les chaînes de fer.

La seule pensée du Saint-Sacrement et des mystères d'amour du Sauveur le faisait entrer en extase. Saint Pierre d'Alcantara fit de nombreux miracles. Apparaissant à sainte Thérèse après sa mort, il lui dit: "O bienheureuse pénitence, qui m'a valu tant de gloire!"

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950

Saint Joël

Prophète de l'Ancien Testament (IVe siècle av. J.-C.)

Joël ou Yohel est l'un des douze "petits prophètes" de l'Ancien Testament. On ne sait rien de sa vie sinon qu'il devait exercer des fonctions liturgiques au Temple. Il est surtout le prophète de l'effusion de l'Esprit, de la Pentecôte et aussi de la pénitence. Voir le livre de Joël (Bible de la liturgie)
Il prophétisa dans le Royaume de Juda et surtout à Jérusalem. Par delà les menaces pour exhorter son peuple au vrai repentir, il nous fait entrevoir le retour de la faveur divine qui répandra l'Esprit-Saint sur toute chose: "Il arrivera après cela que je répandrai mon Esprit sur toute chair." (Joël 3.1)
Le martyrologe y joint Néhémie qui releva Jérusalem dans les années 440 avant Jésus-Christ et rétablit la vie religieuse autour du Temple. L'on fête aussi Zorobabel qui vivait à la même époque et qui est cité parmi les ancêtres de Jésus (Matthieu 1. 12)
Certains le fêtent le 13 juillet.
Commémoraison de saint Joël, prophète vers 350 avant le Christ, qui annonça le grand jour du Seigneur et le mystère de l'effusion de son Esprit sur toute chair.

Saint Paul de la Croix

fondateur des Passionnistes
(1694-1775)

Saint Paul de la Croix
Saint Paul de la Croix

La nuit où Paul vint au monde, à Ovada, en Ligurie, une splendeur merveilleuse éclaira la chambre de sa mère. Étant enfant, il tomba dans un fleuve et ne dut la vie qu'à l'intervention de la Sainte Vierge.

Paul justifia de bonne heure ces présages de sainteté: il prenait son sommeil sur des planches avec une pierre pour oreiller; de grand matin, il faisait oraison, puis se donnait la discipline, mais avec tant de force que, plus d'une fois, son frère fut obligé de lui arracher des mains l'instrument de pénitence. Il ne mangeait le vendredi qu'un morceau de pain mendié, et buvait du fiel mêlé de vinaigre.

A vingt-deux ans, il se mit à exercer, parmi les jeunes gens, une sorte d'apostolat; ils se moquèrent d'abord de ses discours, puis réformèrent leurs moeurs, et dix d'entre eux embrassèrent plus tard la vie monastique. Ses parents voulurent le marier: il ne leva même pas les yeux sur la jeune fille qu'on lui offrait. A la mort d'un oncle il refusa son héritage, renonçant à tout pour marcher dans la voie de la pénitence chrétienne.

Une vision lui apprit que Dieu le destinait à établir la congrégation des passionnistes. Aussitôt il se fit raser les cheveux, s'agenouilla devant son père et sa mère pour recevoir leur bénédiction, vêtit une grossière tunique de drap noir et alla rédiger, dans le silence de la solitude, sous l'inspiration de Dieu, la règle de son institut.

L'évêque d'Alexandrie lui confia quelque temps l'office de prédication et lui permit bientôt de partir pour Rome. En route, la tempête le jeta au mont Argentaro. Ce lieu désert lui sembla convenir à sa future communauté; il y revint lorsque le maître de la chambre l'eut chassé, à Rome, comme un vagabond.

Benoît XIII lui conféra le sacerdoce et lui permit de s'adjoindre des compagnons de prière et d'étude. Dès lors, il jeta les fondements de son association religieuse. Elle eut, comme la plupart des grandes œuvres, un début difficile; mais les bénédictions du ciel ne lui manquèrent pas, et elle vit bientôt venir à elle des sujets de haute distinction.

En 1737 l'église et le couvent d'Argentaro furent solennellement bénits. Trois ans après, Benoît XIV fit examiner les règles des passionnistes, et les approuva par une bulle en 1746. Elles ajoutaient aux trois vœux ordinaires celui de prêcher avec amour la passion du Sauveur. Paul et ses compagnons l'accomplirent avec tant de zèle qu'ils ramenèrent un nombre incalculable de pécheurs, d'hérétiques et d'impies. Paul surtout parlait des tourments du Sauveur avec une telle onction et une telle véhémence, que son auditoire et lui se trouvaient tout en larmes, et que les coeurs les plus durs se laissaient entraîner à la pénitence.

La flamme que le divin amour entretenait dans la poitrine de cet homme angélique allait parfois jusqu'à brûler le vêtement qui touchait son coeur; et lorsqu'il montait au saint autel, les larmes inondaient son visage; parfois même des transports extatiques l'élevaient de terre, et tout son extérieur participait au resplendissement de son âme.

Chéri des papes, vénéré des prêtres et des fidèles, Paul fut toujours humble jusqu'à se croire un serviteur inutile, un misérable pécheur digne d'être foulé aux pieds par les hommes et les démons.

Ce saint amant de la passion du Sauveur mourut à Rome, après avoir exhorté ses frères, dans les termes de la plus touchante tendresse, à garder leur sainte vocation. Il avait vécu quatre-vingt-un ans. (1775)

L'Abbé Pradier, La Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Lille, 1889

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