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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Bonsoir mes frères et mes soeurs que cette musique et ces prières vous aideront à dormir

Mes chers frères et soeurs dans le Seigneur, demain je serai peu avec vous, car je dois passer des examens médicaux dans des services hospitaliers. Mais surtout,  je pense et prie toujours pour vous tous, j'entends vos demandes où que vous soyez, même si je n'entend pas votre voix, ni ne vous vois, ni ne connais votre nom. Je ne connais que vos plaintes, ou vos joies., et vous êtes nombreux(ses).
Soyez dans la paix, la confiance dans le Seigneur,

Je vous souhaite une nuit douce et réparatrice pour accomplir ce que vous avez à faire demain.

je vous joins deux prières modèles de: Saint Jean Eudes et du père Félix Anizan
Monique Emounah

 Prière au Sacré-Cœur de Jésus » de Saint Jean Eudes

Voici une Prière pour la Fête du Sacré-Cœur de Jésus « Ô Cœur bienheureux du Roi suprême » de Saint Jean Eudes (1601-1680), Prêtre de la Congrégation de Jésus et de Marie qui s'appela ensuite la Congrégation des Eudistes et Initiateur du Culte liturgique des Cœurs de Jésus et de Marie canonisé en 1925 par le Pape Pie XI.
 

 



La Prière pour la Fête du Sacré-Cœur de Jésus de Saint Jean Eudes « Ô Cœur bienheureux du Roi suprême » :

« Ô Cœur bienheureux du Roi suprême, Cœur et Vie de la loi nouvelle, que toute langue Vous célèbre. Cœur admirable du Rédempteur, Il réunit la terre aux Cieux, miroir d'unité. Digne trône de la Trinité, plénitude de divinité, c'est le miracle de l'amour. C'est l'évangile de l’amour, l'embrasement des cœurs purs, pour Dieu sa Gloire immense. Nectar du ciel qui donne la vie, manne déifiante du cœur, son amour et sa joie. Défense de la tribu sainte, Guide bienveillant, guidez nos cœurs. Source de tendresse éternelle, ardente Fournaise de charité, dévorez les cœurs de Vos flammes. Vous êtes la maison d'or de l'amour, la tour enflammée de ceux qui aiment, la loi de feu de notre assemblée, le réservoir inépuisable de la grâce. Cœur, trésor de sainteté, abîme de l'humilité, trône de la Volonté de Dieu et centre de sa Clémence ! Paradis pour les bienheureux, Consolateur des affligés, Paix et Salut des pécheurs, Cœur qui pour tous êtes toute chose ! Ô Cœur, Bonté souveraine, Munificence immense, Charité incompréhensible, du cœur vraie félicité, montrez-Vous tel à ceux qui prient. Faites, ô Jésus, que dans nos mœurs devenues saintes nous imitions de votre Cœur la Charité de flamme, la divine Piété, la Sainteté souveraine. Bienheureuse Trinité, du Cœur de Jésus l'amour, qu'à l'immensité de Votre clémence soient rendues grâces immenses, qu'immense aussi soit votre Gloire, que toute créature dise Amen à nos vœux ! Amen. Alléluia ».

Ainsi soit-il.



R. P. Jean Eudes (1601-1680)
 

« Prière du Soir » du Père Félix Anizan

Voici une Prière du soir pour s’endormir sur le Sein maternelle de Marie « Mère, je viens à Tes pieds finir cette journée » du Révérend Père Félix Marie Anizan (1878-1944), Oblat de Marie Immaculée (OMI), Apôtre de la dévotion et de la doctrine du Sacré-Cœur et Fondateur de la Revue universelle du Sacré-Cœur connue sous le nom de « Regnabit » de 1921 à 1929.
 

 



La Prière du R.P. Félix Anizan « Mère, je viens à Tes pieds finir cette journée » :

« Encore un de mes jours envolé comme une ombre…
Mère, encore un soleil qui ne brillera plus,
Et qu'il faut ajouter à la liste sans nombre
Des soleils et des jours à jamais disparus.

Je ne les compte point : Le chêne qui s'effeuille
Et qui pressent déjà le printemps approcher
Compte-t-il les rameaux que l'orage lui cueille
Pour les semer, de-ci, de-là, par le sentier ?

Sur le vaste océan la rapide hirondelle
Compte-t-elle, en partant chercher des jours plus beaux,
Les plumes que le vent arrache de son aile
Et qui s'en vont flotter sur le cristal des eaux ?

Moi je m'envole aussi vers une autre patrie,
Et j'espère un printemps qui doit durer toujours.
Mère, qu'importe donc que j'effeuille ma vie,
Qu'importent le grand vent, et l'orage, et mes jours ?

Et je viens à Tes pieds finir cette journée
Pour que son souvenir, en renaissant parfois,
Soit un soleil d'hiver à mon âme fanée,
Quand je ne vivrai plus que des jours d'autrefois.

Mère, il fait bon prier devant Ta douce image !
Quand je suis à genoux, les yeux fixés sur Toi,
Tu me parles, j'entends Ton suave langage,
Puis, je me sens pleurer, et je ne sais pourquoi…

Je suis heureux pourtant… Quand je T'ai dit : Je T'aime,
Quand mon regard se lève et cherche Ton regard ;
A travers le vitrail lorsque la lune blême
Nous éclaire tous deux de son rayon blafard ;

Quand tout s'endort au loin dans la morne nature,
Quand partout le silence avec l'ombre descend,
Mon âme alors vers Toi monte, paisible, pure,
Et je sens le bonheur m'inonder doucement.

Mère, à mon dernier soir, semblable à la corolle
Qui s'incline vers Toi, ce soir, sur Ton autel,
Oh ! Tourner mon regard vers Ta douce auréole,
Et m'endormir… dormir… sur Ton sein maternel »

Ainsi soit-il.


Révérend Père Félix Marie Anizan (1878-1944) - « Les Roses de mon vieux jardin » (1934)

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