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Fidèles, évêques, responsables religieux: au fil de la journée, les vœux convergent de toute part vers le Vatican pour souhaiter un bel anniversaire au Saint-Père, né le 17 décembre 1936, il y a 83 ans.
Le président de la République italienne, Sergio Mattarella, a adressé à l’évêque de Rome ses vœux «les plus sincères et affectueux» en cet anniversaire, saluant sa perpétuelle exhortation aux peuples et nations «à surmonter les divisions, à préserver la paix, à engager le dialogue et à approfondir les raisons des autres, et à protéger la planète en gérant sagement ses ressources».
De son côté, l’Acli Rome, l’association chrétienne des travailleurs italiens, a remercié le Pape pour son aide «à nous concentrer sur la nécessité de rencontrer et de soutenir les fragilités, et à être la caresse de Dieu aux côtés des plus petits».
Fils d'émigrés piémontais, il souhaite devenir boucher et cultive une passion pour le chant, avant d’obtenir son diplôme de technicien en chimie. En 1958, il entra au séminaire et choisit d'effectuer le noviciat chez les pères jésuites. C'est à ce moment-là qu'une infirmière, Sœur Cornelia Caraglio, lui sauve la vie en persuadant un médecin d'administrer la bonne dose d'antibiotique pour traiter la pneumonie.
Ordonné prêtre en 1969, puis élu provincial des jésuites d’Argentine quatre ans plus tard, le père Bergoglio, est nommé évêque auxiliaire de Buenos Aires en 1992 puis archevêque de la capitale argentine le 28 février 1998. Lors du consistoire du 21 février 2001, saint Jean-Paul II le crée cardinal. «Ce matin, a déclaré le Pape polonais à cette occasion, la "Rome catholique" embrasse chaleureusement les nouveaux cardinaux, sachant qu'une autre page significative de son histoire de deux mille ans est en train d'être écrite». C'est le prélude d'une autre page historique: celle qu'a écrite en 2013 le premier Pape des Amériques, le premier pontife jésuite.
Après la démission du Pape Benoît XVI, François se rend à Rome pour le conclave. Le 13 mars 2013, il est élu Souverain Pontife. Lors d'une visite dans une paroisse romaine, en 2017, un enfant lui a demandé pourquoi il était devenu pape: «Celui qui est élu, répond-il, n'est pas forcément le plus malin»,«Mais c'est ce que Dieu veut pour ce moment dans l'Eglise».
En tant que Souverain Pontife, il choisit le nom de François. Quelques jours après l'élection, devant les médias, il explique avoir pensé à Saint François d'Assise pour choisir son nom, «l'homme de la pauvreté, l'homme de la paix, l'homme qui aime et garde la création». Et c’est précisément dans ces directions, par des gestes et des écrits tels que l’encyclique Laudato si', que le pontificat de François s’écrit.
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