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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Bonne soirée mes amies et amis Afrique Une Histoire de six millions d'années et colonisation

 Mes chers amies et amis lecteurs et lectrices

Je vous dis à demain peut-être, Demain je passe des examens médicaux, je ne sais si au retour je serais en forme, car avec ses grévistes la circulation à Paris est infernale. Les parisiens sont si fatigués qu'ils sont très nerveux, déjà que nous sommes nerveux par habitude, mais là, ce sont des efforts démesurés qu'ils doivent faire à causes d'égoïstes. 
Si le peuple ne prend pas garde pour la retraites de nos jeunes ils ne la verront jamais,  et se n'est pas totalement le gouvernement qui est en faute, mais les mensonges éhontés de la CGT et SUD - SNCF dirigé par les communistes et les musulmans du fils, et salafistes!.

Le seul moyen pour nos jeunes, c'est de mettre les cotisations retraite pendant 42 ans, sans âge pivot. Pour le reste les négociations doivent continuer, sans appel à la grève. Tout le monde doit reprendre le travail, car ceux qui décrète la grève ne craignent pas le chômage

Ce qui n'est pas le cas des victimes de cette grève, et elles sont nombreuses dans tous les secteurs professionnels même commerçants et artisans .

Alors demain selon mon état je vous ferai un petit coucou.

Afrique

Une Histoire de six millions d'années

Le continent africain se signale par son aspect massif, à cheval sur l'équateur et les tropiques : 30 millions de km2, soit le quart des terres émergées ; 9000 kilomètres du nord au sud, d'Alger au Cap ; 6500 kilomètres d'ouest en est, de Dakar à Djibouti. Il est admis par la plupart des paléontoloques que les hominidés sont apparus il y a six millions d'annéees en Afrique, ce qui fait d'elle le « berceau de l'humanité ». Notre grand-tante, Lucy y a vu le jour il y a trois millions d'années.

Mais depuis cette très lointaine préhistoire, le continent a connu beaucoup de bouleversements, tant physiques (assèchement du Sahara par exemple) qu'humains (apparition de l'Homo Sapiens et formation de différents groupes au fil des mutations génétiques)...

André Larané

Peintures rupestres du Drakensberg (Natal, Afrique du Sud, début de notre ère)

Les deux premières sorties d'Afrique

Il y a un à deux millions d'années environ, des représentants de l'espèce Homo erectus effectuèrent une « première sortie d'Afrique ». Ils donnèrent naissance il y près de 500 000 ans, en Eurasie, à l'homme de Néandertal.

Les Homo erectus demeurés en Afrique donnèrent quant à eux naissance à l'homme moderne (Homo sapiens), un peu plus tard, il y a 300 000 ans « seulement ». Il est difficile de savoir à quoi ressemblaient les premiers Homo sapiens. Ils devaient s'apparenter aux Khoisans et Pygmées à peau cuivrée ou aux Hadzas à peau noire qui survivent encore au sud du Sahara.

Il y a 70 000 ans (c'était avant-hier !), quelques Homo sapiens effectuèrent une « deuxième sortie d'Afrique »Ils se croisèrent avec les Néandertaliens qui vivaient alors au Moyen-Orient, ainsi qu'avec leur cousin, l'homme de Denisova. Leurs descendants communs ont donné naissance aux actuelles populations eurasiennes (blancs, jaunes, dravidiens, mélanésiens...).

Ces différentes populations se seraient constituées à la suite de quelques mutations génétiques, il y a environ 30 000 ans, à une époque où les effectifs humains était encore très peu nombreux (quelques centaines de milliers d'individus en tout et pour tout).

Chasseurs pygmées (source : Afrique, Les civilisations noires, Jacques Maquet, 1972)

Il s'ensuit qu'une mutation génétique en accord avec l'environnement à un endroit donné pouvait conduire le groupe humain concerné à croître beaucoup plus vite que ses voisins et à les surclasser rapidement...

Les noirs qui occupent aujourd'hui très majoritairement l'Afrique subsaharienne (exception faite des Khoisans, Pygmées et Hadzas ainsi que des Européens et Indiens d'Afrique du sud), sont apparus il y a environ 30 000 ans, comme les groupes eurasiens modernes. Ils seraient eux-mêmes issus de quelques mutations génétiques entre le Niger et le Cameroun. Ces Homo sapiens n'ont donc pas connu de mélange avec les Néandertaliens, à la différence de ceux qui ont franchi l'isthme de Suez quelques dizaines de milliers d'années plus tôt ou se sont établis au nord du Sahara.

L'expansion bantoue

Des cultures très évoluées se développèrent dans le Sahara, il y a environ dix mille ans. Elles sont caractérisées par les plus anciennes poteries que l'on connaisse. Mais l'assèchement progressif du Sahara entre le VIe et le IVe millénaires av. J.-C. isola peu ou prou le centre du continent du reste du Vieux Monde... Il s'ensuit que l'usage de l'écriture n'arriva en Afrique subsaharienne qu'au deuxième millénaire de notre ère, avec l'expansion de l'islam et la colonisation européenne.

Tandis que l'Afrique du nord et l'Égypte devinrent partie intégrante du monde méditerranéen et moyen-oriental, l'Afrique subsaharienne ou Afrique noire a suivi un parcours historique particulier jusqu'à l'arrivée de l'islam au VIIe siècle de notre ère.

Pays, peuples et langues en Afrique (carte : Spiridon Ion Cepleanu)[Voir la carte en grandes dimensions]

Les Bantouphones à la peau noire, qui vivaient dans le bassin du Niger, acquirent la maîtrise de l'agriculture il y a environ dix mille ans, en même temps que les habitants du Moyen-Orient. Au IIe millénaire avant notre ère, ils accédèrent aussi à une remarquable maîtrise de la métallurgie du fer.

Bénéficiant de ce fait d'une forte croissance démographique, les Bantous occupèrent peu à peu toute l'Afrique intertropicale en absorbant ou en chassant devant eux les chasseurs-cueilleurs à peau cuivrée ou sombre qui y étaient établis (Khoisans, Pygmées, San...). Certains de ces peuples ont laissé des peintures rupestres remarquables en Afrique australe, comme les San dans le massif du Drakensberg.

La colonisation de l'espace africain par les Bantous est comparable à celle de l'Europe par les populations de langues indo-européennes, il y a 4 500 ans.

Préparation du sol par le feu (culture sur brûlis, vers 1960, Libéria), source : Afrique, Les civilisations noires, Jacques Maquet, 1972

Emploi de la houe (daba) au Burkina Faso, vers 2010, DRElle s'est accompagnée de la formations de sociétés agraires et pastorales fondées sur l'usage de la houe (daba), la culture sur brûlis (les cendres fertilisent le sol) et de longues jachères. Ces techniques ont toujours cours (sauf dans les régions surpeuplées). Par contre les Africains sont demeurés jusqu'à l'époque contemporaine réfractaires à la roue et à la traction animale (la maladie du sommeil empêche l'élevage dans de nombreuses régions).

Du fait de l'abondance relative de terres fertiles dans l'Afrique intertropicale, chaque famille cultive toute la surface qu'elle peut sans titres de propriété. Il s'ensuit que la richesse et le statut social ne dépendent pas du foncier mais seulement du nombre de bras à la disposition du chef de famille, d'où l'importance de la polygamie et de l'esclavage : prisonniers de guerre, débiteurs, enfants « gagés » par des parents dans le besoin, Pygmées... (note). Notons que les inégalités sociales semblent plus prononcées au nord de l'Équateur, dans les sociétés les plus anciennement établies et les plus complexes...

 
Afrique

La parenthèse coloniale (1880-1960)

Dès la fin du Moyen Âge, des commerçants et des aventurieurs européens explorent le littoral africain et fondent quelques modestes comptoirs. Il faut attendre quatre siècles pour qu'ils s'aventurent à l'intérieur du continent.

À partir des années 1870, les grandes puissances européennes prennent le relais des explorateurs, des commerçants... et des négriers. Mues par des ambitions politiques et des considérations idéologiques, elles s'engagent dans la « course au drapeau ». C'est ainsi que l'Afrique noire fait l'objet d'un partage au cordeau au congrès de Berlin en 1885.

Il s'ensuit ce qu'il est convenu d'appeler la colonisation de l'Afrique, en référence à un concept gréco-romain (dico). L'expérience va durer seulement six à huit décennies mais déboucher sur la constitution d'une cinquantaine d'États calqués sur le modèle européen, en rupture avec le passé de l'Afrique...

Comptoir fortifié sur le golfe de Guinée, en 1861, vu par le Hollandais Jan Gramberg (Croquis de la côte ouest-africaine)

Un continent convoité

L'intérêt pour l'Afrique est inspiré par la curiosité des géographes et du roi des Belges Léopold II. En 1876, il ouvre à Bruxelles une conférence de géographie en vue d'« ouvrir à la civilisation la seule partie de notre globe où elle n'a pas encore pénétré » et de lutter contre la traite des Noirs par les musulmans.

Puis il engage sa fortune dans la constitution d'un État au cœur de l'Afrique dont il sera pleinement le souverain. 

Ses prétentions agacent les puissances établies. Habilement, le chancelier allemand Bismarck s'entremet et propose une conférence internationale sur le sujet. Débordant le cadre du seul Congo, la Conférence de Berlin de 1885 projette le partage au cordeau de l'Afrique subsaharienne, considérée comme une terre sans maître (« terra nullius »).

C'est pour les États européens le début de la « course au drapeau ». Celle-ci n'a d'autre motivation que politique car l'Afrique est une friche dont on ne connaît encore rien (l'or du Transvaal n'a pas encore été découvert).

Les républicains au pouvoir à Paris depuis 1870 voient la colonisation comme une revanche sur la défaite de Sedan et la perte de l'Alsace-Lorraine.

La mission Congo-Nil du capitaine MarchandSous l'égide de Jules Ferry et de ses successeurs, la République française se lance à corps perdu dans la conquête des dernières terres insoumises du globe (Indochine, Afrique noire, Tunisie...), prenant même pour cela le risque d'entrer en guerre contre l'Angleterre (Fachoda) ou l'Allemagne (Tanger).

Au demeurant, la conquête du continent africain se révèle peu coûteuse en dépit de résistances locales bien réelles mêm si elle donne lieu à des crimes de guerre comme ceux de la colonne Voulet-Chanoine.

Les pertes africaines s'élèvent à plusieurs dizaines de milliers de personnes (combats, mauvais traitements...). Beaucoup plus nombreuses sont les victimes du travail forcé, en particulier dans le Congo belge et en Afrique équatoriale française.

Le système colonial

À la fin du XIXe siècle et jusqu'à la veille de la Grande Guerre, au début du siècle suivant, commence donc pour de bon la colonisation de l'intérieur du continent. Les Européens constituent des « colonies » ou des protectorats. Ils tracent des frontières et installent un semblant d'administration.

La Civilisation au Congo, 1884, Édouard Manduau, Musée royal de l'Afrique centrale, Terveuren, Belgique.Dans son « État indépendant du Congo », le roi des Belges laisse la bride sur le cou à ses commis et aux entrepreneurs privés, des bandits prêts à tous les crimes pour satisfaire la demande occidentale en caoutchouc et « rentabiliser » la colonie, ce à quoi il parvient après 1898, grâce à la flambée des cours du caoutchouc naturel du fait de la demande de pneumatiques pour l'automobile. Son « exemple » inspire les affairistes de l'Afrique équatoriale française  qui multiplient les exactions et les crimes avec le soutien tacite des autorités locales 

Ces excès suscitent l'indignation en Europe et aux États-Unis, jusqu'à ce qu'en 1908, le gouvernement belge reprenne la colonie et y mette fin. Côté français, Savorgnan de Brazza et plus tard l'écrivain André Gide (Voyage au Congo, 1927) dénoncent également ces crimes auprès de l'opinion et des autorités.

Pour le reste, les Britanniques et les Portugais s'efforcent d'attirer des fermiers blancs sur les plateaux fertiles de leurs colonies. Ils y réussissent assez bien, en particulier au Kenya et dans les Rhodésies, ainsi qu'en Angola, autour de Houambo.

Du fait d'une natalité suffisante, la France ne peut quant à elle envisager de peupler ses colonies. Elle se contente d'offrir à ses entreprises des avantages douaniers dans le commerce avec les colonies. Elle multiplie aussi les infrastructures (ports, routes, voies ferrées) et pour cela impose aux indigènes le travail forcé, une forme de corvée inspirée de l'Ancien Régime. Il faudra attendre 1946 pour qu'il soit aboli à l'initiative du ministre Félix Houphouët-Boigny. 

Missionnaires, enseignants et médecins font de leur côté assaut de bienveillance auprès des populations locales, tels le missionnaire écossais David Livingstone ou le légendaire docteur Albert Schweitzer (1875-1965), fondateur d'un hôpital à Lambaréné (Gabon). Inspirés par la pensée de Jules Ferry (« civiliser les races inférieures », 1885), mûs par le goût de l'aventure et de l'exotisme, ils veulent sincèrement faire le bonheur des Africains sans se préoccuper de leur avis, tout comme les ONG d'aujourd'hui.

Quoi qu'il en soit, la colonisation demeure l'apanage d'un cercle étroit de gouvernants et de fonctionnaires, portés par l'ambition d'une « plus grande France ». Ces « colonistes », au premier rang desquels figure Jules Ferry, agitent la promesse d'immenses profits en retour.

Quand se profilent les indépendances de l'Afrique noire, au bout d'à peine un demi-siècle d'active présence coloniale, les Européens peuvent se targuer d'avoir jeté les bases de l'urbanisation et d'une économie moderne au sud du Sahara (infrastructures, administrations, écoles, hôpitaux...). Mais la déconfiture des États africains après les indépendances des années 1960 montre l'extrême fragilité de ces réalisations et les profits promis par les partisans de la colonisation ne sont eux-mêmes jamais venus...


 
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