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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Bonne fête aux Ursule et aux très Saintes âmes du 29 mai

Ledochowska_Religiosa

Santa_Urszula-Orsola-Ledochowska
(dans le siècle Julie Ledóchowska)
Vierge et fondatrice des :
 « Ursulines du Cœur de Jésus Agonisant ».

« Pourvu que je sache aimer ! me laisser brûler, consumer par l’amour » ainsi écrit Julie Ledóchowska, âgée de 24 ans, novice dans le couvent des Ursulines à Cracovie, à la veille de ses vœux religieux. Le jour de sa profession elle prend le nom de Marie Ursule de Jésus et ces paroles deviennent la trame de toute sa vie.
Julie Ledóchowska, naît le 17 avril 1865 à Loosdorf (Autriche) d’une mère de nationalité suisse, descendante d’une ancienne famille chevaleresque, les Salis. Le père est issu d’une très ancienne famille polonaise, qui a donné naissance à des hommes d’État, des militaires et des ecclésiastiques liés à l’histoire de l’Europe et de l’Église. Julie et sa nombreuse fratrie grandissent, entourés de l’amour de leurs parents à la fois tendre et exigeant. Les trois aînés choisissent la voie de la vie consacrée. Marie Thérèse, béatifiée en 1975, fonde la « Sodalité de Saint Pierre Claver » et le frère cadet Włodzimierz, devient supérieur général de la Compagnie de Jésus.
Mère Ursule vit 21 ans dans le couvent de Cracovie. Son entourage est sensible à son amour de Dieu, son talent d’éducatrice, son attention aux besoins des jeunes filles en cette époque de changements sociaux, politiques et d’évolution des mœurs. C’est alors que les femmes accèdent à l’Université Jagellon. Mère Ursule ouvre le premier internat d’étudiantes en Pologne donnant aux jeunes filles un lieu de vie sûr, ainsi qu’une formation religieuse.
Avec la bénédiction de saint Pie X (Giuseppe Melchiorre Sarto, 1903-1914) elle est envoyée en compagnie d’une autre sœur à Saint Petersburg au cœur de la Russie hostile à l’Église catholique. Habillée en civil, la vie religieuse étant interdite en Russie, elle poursuit son travail éducatif, toujours attentive à la vie des jeunes. En quittant Cracovie Mère Ursule ne sait pas que l’Esprit Saint la conduit sur un chemin qu’elle ignore. À Saint Petersburg, la communauté grandissante est érigée en maison autonome. Les sœurs vivent leur vie religieuse dans la clandestinité. En dépit d’une surveillance policière permanente, elles sont engagées dans un travail d’éducation, de formation religieuse, dans un souci de rapprochement entre Polonais et Russes.
En 1914 la première guerre mondiale éclate. Mère Ursule expulsée de la Russie, s’exile à Stockholm. Lors de son périple scandinave, Suède, Danemark, Norvège, outre son travail éducatif, Mère Ursule s’engage dans la vie de l’église locale, l’aide aux victimes de la guerre et l’œcuménisme.
La communauté de Mère Ursule devient un lieu de soutien pour les personnes de différentes orientations politiques et religieuses. Son patriotisme fervent va de pair avec une ouverture à la différence et à la diversité. Interrogée sur son orientation politique, elle répond sans hésitation : « ma politique c’est l’amour ».
En 1920 Mère Ursule rentre en Pologne avec les sœurs et un groupe important d’orphelins, leurs parents étaient des émigrés polonais. Le couvent autonome est transformé par le Saint Siège en Congrégation apostolique : « Ursulines du Cœur de Jésus Agonisant ».
La spiritualité de la Congrégation est centrée sur la contemplation de l’amour rédempteur du Christ. Les sœurs participent à sa mission de salut par l’éducation, l’enseignement et le service des personnes souffrantes, délaissées, marginalisées, en quête du sens de la vie.
Mère Ursule forme les sœurs à l’amour inconditionnel de Dieu. « Elles aimeront en Dieu chaque personne et toute créature ». La sérénité, le sourire, l’humilité et la capacité de vivre la vie quotidienne ordinaire sont pour elle un chemin privilégié de sainteté. C’est un témoignage particulièrement crédible d’union au Christ, un moyen d’évangélisation et d’éducation. Elle-même en est un exemple.
Le développement de la Congrégation est rapide. Plusieurs communautés de sœurs sont fondées en Pologne, et aux confins du pays, à l’est, région pauvre habitée par une population de nationalités et de religions diverses. En 1928 la maison généralice est fondée à Rome ainsi qu’un internat. Son but est de donner la possibilité aux jeunes filles peu fortunées de connaître les richesses spirituelles et culturelles de l’Église et de l’Europe. Les sœurs s’engagent aussi auprès des pauvres d’une banlieue de Rome.
En 1930, les sœurs accompagnent des jeunes filles en recherche de travail en France. Partout où cela est possible, Mère Ursule crée des lieux d’éducation et d’enseignement. Elle envoie les sœurs dans la catéchèse et dans des quartiers pauvres. Elle crée des éditions pour les enfants et les jeunes, écrit des articles et des livres. Elle initie et soutient différents mouvements : le Mouvement Eucharistique des enfants et d’autres pour les jeunes et les femmes. Mère Ursule participe activement à la vie de l’Église et de son pays dont elle reçoit de hautes distinctions. Quand sa vie laborieuse et difficile s’éteint, le 29 mai 1939 à Rome, les gens s’exclament : « une sainte est morte »
Urszula Ledóchowska a été béatifiée le 20 juin 1983, à Poznań en Pologne, et canonisée le 18 mai 2003 à Rome, par le même pape : Saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005).
Avec Urszula ont été canonisés 3 autres bienheureux : le compatriote Józef Sebastian Pelczar, Évêque de Przemyśl, fondateur de la Congrégation des Servantes du Sacré-Cœur de Jésus ; deux italiennes: Maria De Mattias, vierge, fondatrice de la Congrégation des Sœurs adoratrices du Sang du Christ ; Virginia Centurione Bracelli, laïque, fondatrice des Sœurs de Notre-Dame du Refuge sur le Mont Calvaire et des Sœurs Filles de Notre-Dame au Mont Calvaire. ).
SAINT PAUL VI, PAPE

 

Giovanni Battista Montini est né à Concesio (Brescia), en Italie, le 26 septembre 1897 dans une famille catholique très engagée dans la politique et la société. À l’automne 1916, il entre au séminaire de Brescia et, quatre ans plus tard, reçut l’ordination sacerdotale dans la cathédrale. Il s’installe ensuite à Rome pour suivre les cours de philosophie à l’Université pontificale grégorienne et de lettres de l’université d’État. Il obtient son diplôme en droit canonique en 1922 et en droit civil en 1924.

L’entrée au Vatican

En 1923, il reçoit sa première affectation de la Secrétairerie d’État du Vatican, qui l’affecte à la nonciature apostolique de Varsovie ; l’année suivante, il est nommé minutante. Durant cette période, il participa étroitement aux activités des étudiants catholiques organisés dans les FUCI (Fédération des universitaires catholiques italiens), dont il fut l’assistant ecclésiastique national de 1925 à 1933. Proche collaborateur du cardinal Eugenio Pacelli, il restera proche de lui lorsqu’il sera élu pape en 1939 sous le nom de Pie XII : c’est Montini, en fait, qui prépare l’ébauche de l’extrême mais inutile appel de la paix que le pape Pacelli lance à la radio le 24 août 1939, à la veille de la guerre mondiale : « Rien n’est perdu par la paix ! Tout peut l’être avec la guerre! »

De l’Église ambrosienne au trône Papal

En 1954, de façon inattendue, Montini devient archevêque de Milan. Là se révèle le vrai pasteur : des attentions particulières, en fait, sont consacrées aux problèmes du monde du travail, de l’immigration et des périphéries ; il favorise la construction de plus d’une centaine de nouvelles églises et met en chantier la "Mission pour Milan", à la recherche des "frères éloignés". Il reçut la pourpre de Jean XXIII, le 15 décembre 1958, et participe au Concile Vatican II, où il a ouvertement soutenu la ligne réformatrice. A la mort de Roncalli le 21 juin 1963, il fut élu Pape et choisit le nom de Paul, avec une référence claire à l’apôtre évangélisateur.

La force réformatrice du Concile

L’un des objectifs fondamentaux de Paul VI est de souligner de toute manière la continuité avec son prédécesseur : pour cette raison, il reprend Vatican II, menant les travaux conciliaires avec une médiation attentive, favorisant et modérant la majorité réformatrice, jusqu’à la conclusion le 8 décembre 1965 et précédée par la révocation mutuelle des excommunications entre Rome et Constantinople survenues en 1054. En cohérence avec son inspiration de la réforme, il a mis en œuvre une action profonde pour changer les structures du gouvernement central de l’Église, en créant de nouveaux organes de dialogue avec les non-chrétiens et les non-croyants, en instituant le Synode des évêques et en opérant la réforme du Saint-Office. Engagé dans la difficile tâche de mettre en œuvre et d’appliquer les indications issues de Vatican II, il accélère également le dialogue œcuménique à travers d’importantes rencontres et initiatives. L’impulsion rénovatrice du gouvernement de l’Église se traduit ensuite par la réforme de la Curie en 1967.

Les Encycliques : en dialogue avec l’Eglise et avec le monde

Son désir de dialogue à l’intérieur de l’Église, avec différentes confessions et religions et avec le monde est au cœur de la première encyclique Ecclesiam suam en 1964, suivie de six autres: Populorum progressio en 1967 sur le développement des peuples, qui eut une résonance très large, et la Humanae vitae en 1968, dédié à la question des méthodes de contrôle des naissances, qui suscita la controverse même dans de nombreux milieux catholiques. D’autres documents importants du pontificat sont la lettre apostolique Octogesima adveniens de 1971 pour le pluralisme de l’engagement politique et social des catholiques, et l’exhortation apostolique Evangelii nuntiandi sur l’évangélisation du monde contemporain en 1975.

La nouveauté des voyages

Les innovations de Paul VI ne s’arrêtent pas au Vatican. Il est le premier pape à introduire la coutume des voyages dès son élection : en effet, les trois premiers des neuf voyages de son pontificat, remontent à la période conciliaire et l’amèneront à toucher les cinq continents : en 1964, il se rendit en Terre Sainte, puis en Inde, puis en 1965 à New York, où il prononça un discours historique devant l’Assemblée générale des Nations Unies. Au nombre de dix sont les visites effectuées en Italie. Le souffle mondial de ce pape s’exprime également à partir à travers l’accentuation du caractère de la représentation universelle pour le Collège des Cardinaux et par la centralité du rôle de la politique internationale du Saint-Siège, surtout pour la paix, à tel point qu’il institua une journée mondiale spéciale célébrée depuis 1968 le 1er janvier de chaque année.

Les dernières années et la mort

La phase finale du pontificat est dramatiquement marquée par l’enlèvement et le meurtre de son ami Aldo Moro, pour lequel en avril 1978 il fit appel aux hommes des Brigades rouges demandant en vain sa libération. Il mourut dans la soirée du 6 août de la même année, dans la résidence de Castel Gandolfo, presque à l’improviste, et est enterré dans la basilique du Vatican. Il a été déclaré bienheureux le 19 octobre 2014 par le pape François qui l’a ensuite canonisé place Saint-Pierre le 14 octobre 2018.

Ceci est une prière que Paul VI récitait dans les moments de difficulté :

Seigneur, je crois: je veux croire en Toi.
O Seigneur, fais que ma foi soit entière.
O Seigneur, fais que ma foi soit libre.
O Seigneur, fais que ma foi soit certaine.
O Seigneur, fais que ma foi soit forte.
O Seigneur, fais que ma foi soit joyeuse.
O Seigneur, fais que ma foi soit active.
O Seigneur, fais que ma foi soit humble.
Amen.

Autres Fêtes du Jour


Saint André de Chio martyr à Constantinople (✝ 1465)
Bienheureux Aymard  Inquisiteur, martyr (✝ 1242)
Sainte Bona de Pise  oblate de Saint-Augustin (✝ 1207)
Saint Conon (✝ 275)
Bienheureuse Elia di san Clemente religieuse Carmélite italienne (✝ 1927)
Saint Exupérance évêque de Ravenne (✝ v. 477) 
Sainte Géraldine de PiseVeuve, recluse (✝ 1240) Bde Mâcon en Bourgogne (✝ 958)
Bienheureux Guillaume Arnaud inquisiteur dominicain, martyr et ses compagnons (✝ 1242)
Saint Hésychius Sénateur au palais impérial d'Antioche (IVe siècle)
Saint Jean de Thessaloniquenéomartyr de l'Église orthodoxe (✝ 1802)
Saint Jean, Fol En Christ (✝ 1494)
Bienheureux Joachim de Flore Abbé (✝ 1202)
Bx Joseph Gérard prêtre, oblat de Marie Immaculée, missionnaire en Afrique australe (✝ 1914)
Vénérable Marcel Marton Boldizsár carme déchau hongrois (✝ 1966)
Saint Maximin de TrèvesEvêque (✝ 347)
Saint Ortaire Abbé de l'abbaye de Landelle (VIe siècle)
Vénérable Rafaela María clarisse espagnole (✝ 1991)
chanoine de Toulouse (✝ 1242)
Bienheureux Richard Thirkeld  prêtre et martyr en Angleterre (✝ 1583)
Saint Sénateur évêque de Milan (✝ v. 480)
Saints Sisinnius, Martory et Alexandre Martyrs (✝ 397)
Saint Viatre ermite en Sologne (VIe siècle)

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