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Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Une survivante raconte le rejet des « femmes de Boko-Haram » au Nigeria

Une survivante raconte le rejet des
« femmes de Boko-Haram » au Nigeria
22 février 2022

 

« Le jour où j’ai retrouvé la liberté, j’ai ressenti tellement de joie dans mon cœur, mais aucun membre de ma famille n’a voulu venir me chercher. »

Agnès John a été enlevée par Boko Haram au Nigeria, en janvier 2019, alors qu’elle était adolescente et travaillait dans les champs. Elle témoigne auprès d’un membre de Open Doors de l’horreur de la vie en captivité, de sa fuite, de son secours par les militaires nigérians, mais aussi, de la façon dont ses proches l’ont rejetée à son retour.

Dans des propos repris par Christian Today, Agnès témoigne des travaux forcés et de la violence des coups qui lui ont été portés pendant sa captivité, jusqu’à la perte de connaissance. Elle raconte également les pressions qu’on lui imposait pour qu’elle renonce à sa foi chrétienne.

Un jour, elle va être donnée à l’épouse d’un combattant de Boko Haram.

« Ils n’arrêtaient pas de nous pousser à renoncer au Christ… J’ai été donnée à une femme qui était mariée à l’un des combattants. En secret, la femme était toujours chrétienne. Elle m’a dit de faire semblant, que si ces gens me forçaient à renoncer au Christ, je devais dire oui, mais au fond de moi je devais m’accrocher au Christ. Et, pendant les périodes de prière musulmane, je devais prier Christ au lieu de leur Allah. »

Mais un jour, après deux années passées en captivité, elle part avec une autre jeune fille dans la forêt à la recherche de légumes, escortée par deux hommes armés.

« Quand nous sommes allés un peu loin dans la forêt, ils ont dit que nous devions rester et cueillir des légumes et qu’ils devaient aller quelque part mais qu’ils reviendraient pour nous. Ils nous ont laissées seules. Puis la fille m’a dit de courir avec elle et de trouver un chemin vers la liberté. Après une longue marche, nous avons approché un village juste à côté de mon village. »

Ce village était désert, les bâtiments avaient été détruits, mais des soldats nigérians les ont vues et les ont amenées dans un centre qui recueille des personnes enlevées, dans l’attente que leurs familles les identifient.

« Le jour où j’ai retrouvé la liberté, j’ai ressenti tellement de joie dans mon cœur », témoigne alors Agnès, avant d’ajouter, « mais aucun membre de ma famille n’a voulu venir me chercher ». Car comme de nombreuses femmes qui ont survécu à ces enlèvements, elle est désormais rejetée par ses proches.

« Personne n’est venu me voir. Ma mère et mon père étaient trop loin, dans une autre ville. Mais même des parents et des amis qui séjournaient à proximité ont refusé de venir m’accueillir parce qu’ils me considéraient comme un ‘femme de Boko Haram’. Ils m’avaient déjà condamnée. »

C’est finalement sa sœur qui viendra la chercher. Après avoir dans un premier temps fait le choix de ne pas sortir de chez elle, Agnès accepte désormais de sortir de chez elle, malgré les insultes des gens qui la croisent.

M.C.

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