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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

LE VERBIAGE DES MAÎTRES

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Je me prélasse sur mon balcon, au-dessus du jardin public, face à l’ancien. Ce chêne mythique du parc m’observe. Avec ses bras vert il me fait coucou. Le bruissement de ses feuilles me chante des mots doux. Mon ami le tilleul s’étire pour me dire son bonjour. C’est à ce moment là, que la torpeur me gagne.

Soudain je me promène dans un monde inconnu. Dans un bouillard doux, calme. Je suis dans un jardin fleuri de bulbes inconnus ? De pétales diverses de roses, bleus, jaunes, blanche avec des feuilles irisées, vertes, orangées jonchent le sol. Un coussin sur un tapis volant me transporte dans ce parc si particulier.

Il me promène d’un personnage à l’autre, c’est le voyage dans l’autre temps dans l’autre monde.

Madame de La Fayette explique :

         Quand on croit être heureux, vous savez que cela suffit pour l’être ?

Monsieur Jean de la Fontaine lui réplique

         Aimez, aimez tout le reste n’est rien

Seulement Patrice de la Tour du Pin

         Le beau péché du monde est celui de l’esprit

Molière toujours moqueur donne sa réparti

         J’aime mieux un vice commode, qu’une fatigante vertu

Colette dans un murmure

         Le vice qu’on fait sans plaisir

Madame de Sévigné affirme

         Le cœur n’a pas de ride

Louise de Villemorin lui réplique

         En amour il ne s’agit pas d’aimer, mais de préférer.

Malheureusement Alfred de Musset constate

         On n’est pas aimé tous les soirs

Lamartine pensif lui déclare

         Aimer, prier, chanter, voilà toute ma vie

Victor Hugo souffle à mon oreille

         Aimer c’est la moitié de croire.

Pour Racine c’est :

         La foi qui n’agit point. Est-ce une foi sincère ?

Corneille lui affirme

         J’en accepte l’augure, et j’ose espérer

Arthur Rimbaud sortant de sa torpeur affirme

         J’ai vu quelquefois, ce que l’homme a cru voir.

C’est alors qu’intervient Gustave Flaubert

         La critique est la dixième muse,

La beauté la quatrième grâce

Cependant Jules Renard commente

         Le sourire est le commencement de la grimace

Jean Jacques Rousseau dubitatif exprime avec une certaine conviction :

         Nos passions sont les principaux instruments de notre conversation.

Arthur Rimbaud en soupirant un souhait

         Que le temps vienne où les cœurs s’éprennent

Françoise Sagan ajoute

         La musique de Jazz c’est une insouciance accélérée

 

Un peu plus loin c’est un autre groupe, tout aussi déterminé dans leurs paroles. Tous ces mots forment un orchestre de chambre, dans le secret de mon oreille

Louis Aragon explique :

         Je raconte ma vie, comme on fait des rêves au réveil

Henri du Vernois affirme

         L’âge où l’on se décide d’être jeune, importe peu

Georges Duhamel lui répond

         Il arrive que l’erreur se trompe

Evidemment Alphonse Daudet n’en n’est pas en reste

         Où serait le mérite si le héros n’avait jamais peur ?

Gustave Flaubert se décide pour s’exclamer

         Le comble de l’orgueil, c’est de se mépriser soi-même

André Gide commente un autre sujet

         En art comme partout la pureté seule importe

C’est alors qu’Alphonse Karr assure

         On invente qu’avec le souvenir

Stendhal lui certifie

         On peut tout acquérir dans la solitude, hormis du caractère

Paul Verlaine dans sa tristesse

         Il pleure dans mon cœur, comme il pleut sur la ville

Et Voltaire de conclure

         Si l’homme était parfait, il serait Dieu

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         L’espace se vide de tous ces bavards si compréhensifs. Ils sont si sereins. Loin des petits serins chantant la sérénade de l’espoir. Tous ces mots pour exprimer le chant du futur puisé sur le passé

         La richesse de l’amitié est un bien inestimable. Elle est le trésor de la vie.

C’est ce même trésor que constitue le cœur le foie et les reins, les poumons. Ils sont les viscères indispensables au corps de tout vivant.

Quels beaux messages que ces grands de la plume m’ont laissé.

L’amitié  venue d’outre tombe.

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Monique Isope Macalou

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