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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Journal L'Opinion Les réformes que le gouvernement veut boucler cette année

Retraites, fonctionnaires, assurance-chômage: ces réformes que le gouvernement veut boucler cette année

Pour la fonction publique, non au projet, Laurent Berger, Bernadette Groison, Philippe Martinez et Yves Veyrier, à Paris, le 09 mai 2019.

Réforme des retraites : la menace permanente du dérapage

La réforme des retraites est sur les rails. Après les concertations menées avec les partenaires sociaux, achevées mi-mai, le Haut-Commissaire, Jean-Paul Delevoye, prépare désormais ses propositions, qu’il doit rendre publiques avant le 14 juillet. S’ensuivra une nouvelle période de concertation avec les partenaires sociaux, en vue de la rédaction finale du projet de loi retraite, qui devrait être prêt à l’automne. Le Parlement devrait examiner le texte dans la foulée, « fin 2019 ou début 2020 », selon un conseiller ministériel. Cette réforme ne ressemble à aucune autre : ce n’est pas tel ou tel paramètre (l’âge par exemple) pour telle ou telle catégorie d’actifs qui va bouger, mais tout le système qui va être entièrement repenséafin qu’il soit plus équitable et de plus lisible. Le risque politique est énorme, car tous les Français seront touchés, les salariés, les fonctionnaires, les agents des régimes spéciaux, comme les indépendants. Cette réforme, « la plus compliquée du quinquennat », selon un conseiller ministériel, est un vrai casse-tête technique, avec les 42 régimes existants à harmoniser et un risque de dérapage permanent. Conscient de la difficulté, le gouvernement cherche à « en faire un objet politique qui donne du sens et dans lequel les Français puissent se retrouver ». Des relais dans l’opinion seront nécessaires, au premier rang desquels la CFDT, le seul syndicat réellement demandeur, mais aussi les parlementaires, les experts, les économistes… Reste à les convaincre. Le gouvernement joue très gros, surtout à cette période du quinquennat…

Réforme de la fonction publique : le front uni des syndicats

Aucune raison de changer le déroulé de cette réforme fondamentale qui est un véritable signal adressé à l’électorat de droite. Et tant pis si, fait rare, les syndicats sont unis dans leur mobilisation contre ce texte, porté par Olivier Dussopt, que les députés devaient voter ce mardi. L’abandon de la suppression des 120 000 postes n’a pas suffi à calmer la grogne. Si les centrales sont vent debout, c’est parce que les mesures du projet de loi sont directement inspirées du privé : recours accru aux contractuels, rupture conventionnelle pour les agents, alignement du temps de travail partout à 35 heures effectives… etc. Après son adoption à l’Assemblée, le texte devrait être examiné le 18 juin au Sénat, pour une adoption définitive avant l’été et une application au 1 janvier 2020. Au sommet de l’Etat, on est confiant : « Les Français veulent en finir avec l’immobilisme », explique un conseiller. Seuls points de vigilance toutefois : la fonction publique hospitalière – avec notamment la grève aux urgences –, et la mobilisation des agents des crèches. « Parce que comme pour les EHPAD, les Français ont de l’empathie pour ces professionnels », poursuit le conseiller.

Réforme de l’Assurance-chômage : la dégressivité pour les cadres

Ces dernières semaines, en coulisses, le gouvernement a multiplié les concertations. La réforme devrait être présentée mi-juin, et là aussi, il ne voit aucune raison d’infléchir ses intentions. La réforme doit changer en profondeur le système, notamment en revoyant le calcul des indemnités journalières et en évitant qu’un chômeur sur cinq puisse toucher plus en indemnités qu’en travaillant. Pour les hauts revenus, les cadres, elle prévoit une dégressivité des allocations, probablement dès six mois d’indemnisation. Enfin, un bonus-malus sera mis en place pour inciter les employeurs à embaucher en contrats plus longs. Le gouvernement veut aller vite, d’autant que cette réforme se fera par décrets. C’est aussi une source d’économies importantes, le déficit de l’assurance-chômage représentant 4 milliards d’euros annuels. L’objectif politique est aussi de faire reculer le chômage. Avec deux inquiétudes tout de même : ne pas appliquer un bonus-malus trop contraignant qui freinerait l’activité des entreprises, et ne pas braquer les cadres, cœur de l’électorat d’Emmanuel Macron, avec des mesures catégorielles qui seraient jugées injustes et « anti premiers de cordée».

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