Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Bonne fête aux Saintes âmes du 18 Février

SAINT DU JOUR
banner santi.jpg
Date 18 février

Le Saint du Jour est une liste quotidienne des Saints gardés dans la mémoire de l'Église. Les histoires des maîtres de la vie chrétienne de tous les temps qui comme des phares radieux orientent notre chemin.

Saint-Siège

BIENHEUREUX FRA ANGELICO, JEAN DE FIESOLE, FRÈRE PRÊCHEUR ITALIEN ET PEINTRE

20200218_DpC_Lucia-Sanchez-Martinez_2020_BEATO-ANGELICO.jpg

Proclamé Patron Universel des Artistes par Jean Paul II, Bienheureux Angelico dont la fête est le 18 février, exerçait l’art de la prédication avec le pinceau, dit-on de lui, exprimant dans le dessin le fruit de sa contemplation intime.

 

«Celui qui fait les choses du Christ, avec le Christ doit  rester toujours»; c’est ce que Jean de Fiesole, au civil Guido de Pietro, connu comme Bienheureux Angelico, avait l’habitude de répéter. La conviction du peintre était que chaque action doit être orientée par Dieu. Aussi la peinture, don dans lequel il excellait, fut comprise par lui comme expression de l’expérience contemplative, instrument de louange et d’élévation des esprits vers les réalités célestes. Né à Vicchio del Mugello en Toscane à la fin du XIVème siècle, très jeune il fit preuve d’avoir une prédisposition prononcée pour le dessin et la miniature. Cette inclination naturelle créa dans l’âme du jeune garçon une aspiration ardente au beau, qu’il associa, dans un premier temps, à son talent artistique inné, et qui se traduisit, ensuite, en un appel clair et distinct à la vocation religieuse de la part de Dieu, celui qui est la Beauté.

La peinture comme prière

Ensemble avec son frère Benoît il entra au couvent dominicain de Fiesole: prière, étude et austérité affinèrent l’esprit et le pinceau de Frère Jean en le conduisant à traduire en images chargées d’humanité et mysticisme le fruit de son oraison. Crucifix, Vierges, Annonciations vibrantes de lumière diaphane et retables d’autel sont expression d’une âme qui en simplicité évangélique, à travers un travail de boutique humble et discipliné, sut vivre avec le cœur au ciel. On raconte qu’il peignait à genoux et ne commençait jamais une peinture sans avoir d’abord prié, en s’émouvant quand il reproduisait le Christ en croix.

Synthèse entre Humanisme et foi

Chez Angelico, c’est ainsi que l’appela la première fois Fra Domenico de Corella en 1469, chez Angelico il n’y a jamais antithèse entre humanité et divinité, corps et esprit, foi et raison: la douceur, la grâce, la béatitude des figures nées «du jet de son pinceau» - Vasari écrit, en effet, qu’il «avait l’habitude  de ne pas retoucher certaines peintures (…) il croyait que ce fut ainsi la volonté de Dieu» - révèlent une parfaite union entre humanisme et religion. Chez Bienheureux Angelico se réalise une intime synthèse entre la rigueur prospective, l’attention à la figure humaine, déjà caractéristiques de la Renaissance, et la tradition médiévale qui avait parmi ses postulats la fonction didactique de l’art et la valeur mystique de la lumière. Témoignage de la pureté de l’art de Jean de Fiesole sont les fresques (1438-1445) dans la couvent de saint Marc à Florence: catéchèse par les images, qui, en grandeur nature, inspirent une profonde identification dans la Passion et Mort du Christ. La renommée de ces peintures inspira Eugène IV à appeler le dominicain à peindre au Vatican une chapelle dans l’ancienne basilique de saint Pierre, détruite après. On raconte que le successeur, Nicolas V, ne put retenir ses larmes, en 1449, devant les fresques évoquant les histoires des saints Laurent et Etienne, commissionnées au frère pour la chapelle privée du Palais Apostolique. A Orvieto, dans le Dôme, avec Benozzo Gozzoli, Frà Angelico laisse le témoignage de soi dans la voûte de la Chapelle de Saint Brizio.

Patron des artistes

Entre 1448 et 1450 il devient prieur de saint Dominique à Fiesole, un rôle qu’il remplit avec humilité et esprit de service. «S’il avait voulu, rappelle encore Vasari, il aurait pu vivre de manière aisée et devenir riche grâce à son art», mais il refusa toujours le pouvoir, la richesse et le prestige même quand il refusa sans hésiter le siège épiscopal de Florence proposé par le pape Parentucelli. Il mourut le 18 février 1455 au couvent de Sainte Marie sur Minerva à Rome .Dans la basilique attenante se trouve encore sa dépouille et il ya de nombreux pèlerins qui chaque année affrontent la longue montée au Capitole pour visiter sa tombe. En concédant pour lui le culte liturgique on reconnaît officiellement sa qualité de «bienheureux», transmise à travers les siècles; et deux après, le 2 octobre 1982, Saint Jean Paul II le proclama Patron Universel des Artistes.

Sainte Bernadette Soubirous

Voyante de Lourdes, et Religieuse à Nevers
(† 1879)

Sainte Bernadette Soubirous
Sainte Bernadette Soubirous

Le nom de Bernadette, l'humble et douce privilégiée de la Vierge Immaculée, est inséparable de celui de Notre-Dame de Lourdes (fête le 11 février). La Voyante étant plus connue que la sainte religieuse, nous rappellerons de préférence en ce jour, celle que le Pape Pie XI a béatifiée le 14 juin 1925, sous le nom de Soeur Marie-Bernard, de la Congrégation de Nevers.

C'est huit ans après les apparitions que Bernadette arrivait au couvent de Saint-Gildard, le 7 juillet 1866. On comprend qu'elle y fut un objet de pieuse curiosité, non seulement pour les Soeurs, mais aussi pour les personnes du monde. Toutefois, cette curiosité, quand elle s'en apercevait, ne troublait point son calme et son humilité, tant elle vivait recueillie, tout entière à la pensée de Dieu, de Jésus et de Marie.

Dieu permit que les humiliations ne lui manquassent pas de la part des supérieures. La Sainte Vierge lui avait promis de la rendre heureuse, "non pas en ce monde, mais au Ciel."

Elle eut aussi beaucoup à souffrir des crises d'asthme qui déchiraient sa poitrine. On lui confia successivement les charges d'infirmière et de sacristine. Bientôt, elle n'eut plus qu'un état, celui de victime: victime de pureté, elle avouait ne pas connaître le péché; victime d'humilité, elle se regardait comme "un balai qu'on met dans un coin".

Il fallait l'entendre dire: "Marie est si belle que, quand on L'a vue une fois, on voudrait mourir pour La revoir." Ce bonheur lui arriva le 16 avril 1879. Toute sa vie de religieuse, comme celle de Voyante abonde en traits pleins de charme et d'édification.

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950

Autres Fêtes du Jour
Saint Agapet  Evêque et confesseur (IVe siècle)
Saint Angilbert  Confesseur et abbé (✝ 814)
Saint Colman  Confesseur - évêque de Lindisfarne (✝ 676)
Saintes Constance, Attique et Artémie  vierges à Rome (✝ v. 354)
Saint Cosmas de Yakhrom  ermite (✝ 1492)
Bienheureux Fra Angelico  Frère prêcheur italien et peintre (✝ 1455)
Saint François-Régis Clet Lazariste, martyr en Chine (✝ 1820)
Bienheureux Georges Kaszyra prêtre et martyr (✝ 1943)
Sainte Gertude Fondatrice des Sacramentines de Bergame (✝ 1903)
Bienheureux Guillaume Harrington  prêtre et martyr en Angleterre (✝ 1594)
Saint Hellade Confesseur, évêque de Tolède (✝ 632)
Bienheureux Jean Pibush   prêtre et martyr en Angleterre (✝ 1601)
Saint Jean-Pierre Néel martyr en Chine (✝ 1862)
Saints Léon et Parégoire de Patare martyrs (IIIe siècle)
Saint Maxime Martyr à Ostie, près de Rome (✝ 295)
Saint Nioreg  saint breton (VIIe siècle)
Saints Sadoth et ses compagnons   martyrs à Beth Lapat en Syrie (✝ 342)
Saint Taraise  Patriarche de Constantinople (✝ 806)
Saint Théodone  fondateur de la Congrégation des Chanoines réguliers de la Sainte Croix (✝ 1166)

Saints Sadoth et ses compagnons

martyrs à Beth Lapat en Syrie (✝ 342)

ou Schadost.
Sadok ou Sadoth en Perse, également fêté le 19 octobre.
Evêque martyrisé avec 128 de ses fidèles, prêtres, diacres, moines, hommes et femmes. Après cinq mois d'emprisonnement dans les fers, ils furent invités à adorer le soleil. Devant leur refus unanime, "Nous n'annonçons qu'un seul Dieu et le servons de toute notre âme", ils furent tous décapités, les uns après les autres.

Sadoth a participé au concile de Nicée en 325 et dirigea l'Église lors de la persécution du dirigeant perse Shapur II. Nommé évêque de Ctésiphon, en Perse, en 341, il est arrêté un an plus tard et comparaît devant le roi des Perses qui fait aussi saisir cent vingt-huit membres de son Église, des prêtres, des moines et des vierges consacrées. Enchaînés, torturés, tous refusent d'apostasier. Sur le lieu de leur supplice, ils chantent et louent le Seigneur, jusqu'à la mort du dernier d'entre eux. Sadoth, lui, est conduit dans une autre ville où il est publiquement décapité.
L'hagiographie de l'Église chaldéenne les exalte parce qu'ils préférèrent le Christ au culte du soleil et pour cela furent décapités les uns après les autres.
À Beth Lapat dans le royaume perse, en 342, la passion des saints martyrs Sadoth, évêque de Séleucie et Ctésiphon, et cent-vingt-huit compagnons, prêtres, clercs et vierges consacrées, qui refusèrent d'adorer le soleil et pour cela furent chargés de chaînes, soumis très longtemps à toutes sortes de tourments terribles et enfin, après la sentence du roi, mis à mort.
------------------------
Soutien aux étudiants en Irak #EtudiantsEnIrak
Mgr Mirkis: "En soutenant les jeunes, nous les maintenons dans le pays. Il y aura ainsi des médecins, des pharmaciens et architectes, des ingénieurs"

Martyrologe romain

Saint Jean-Pierre Néel

martyr en Chine (✝ 1862)

Jean-Pierre NéelEn août 1860, des troupes franco-anglaises envahissent Pékin et incendient le Palais d’été. Le 24 octobre, la convention de Pékin accorde des avantages commerciaux aux Anglais, et aux Français un droit de protection sur les missions de Chine. Ces mesures humilient le gouvernement chinois et augmentent les sentiments anti-occidentaux de la population. Les persécutions continuent dans les provinces éloignées de la capitale. Au Guizhou le missionnaire français Jean-Pierre Néel est décapité en février 1862 avec plusieurs chrétiens.
- Prêtre des Missions étrangères de Paris en Chine.
Voir aussi sur le site du Vatican: Agostino Zhao Rong (+ 1815) et 119 compagnons, martyrs en Chine (+ 1648 - 1930)
À Guizhou en Chine, l'an 1862, saint Jean-Pierre Néel, prêtre de la Société des Missions étrangères de Paris et martyr. Accusé d'avoir prêché la foi chrétienne, il fut attaché par les cheveux à la queue d'un cheval et traîné violemment avec toutes sortes de moqueries et de punitions et enfin décapité d'un coup de sabre. Avec lui subirent le même supplice les saints martyrs Martin Wu Xuesheng, catéchiste, Jean Zhang Tianshen, néophyte, et Jean Chen Xianheng.

Martyrologe romain

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article