20 Février 2020
Le Saint du Jour est une liste quotidienne des Saints gardés dans la mémoire de l'Église. Les histoires des maîtres de la vie chrétienne de tous les temps qui comme des phares radieux orientent notre chemin.
Saint Siège
Né à Ravenne en 720, il devient moine bénédictin. Nommé évêque de Catane, il s’oppose aux lois iconoclastes de l’empire byzantin, qui imposait la destruction des images sacrées. Contraint à vivre en ermite dans les montagnes, après de nombreuses années il retourne à Catane où il meurt en 789.
ou Amata (de Corano) da Assisi en italien
Vierge.
Elle appartenait à une famille très distinguée d'Assise, celle des Offreduccio comme sainte Claire sa tante et son oncle, frère Rufin. Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'elle était mondaine, très mondaine, jusqu'au jour où, visitant sa tante au couvent de Saint-Damien, elle décida de devenir religieuse.
Elle entra en ce couvent en 1213.
A partir de ce moment, elle pratiqua l'austérité au point que ses jours en furent abrégés.
Illustration: Le cloître du monastère Saint-Damien à Assise, site des Clarisses à Ronchamp.
Fils de Mattathias, chef des Juifs.
"Le fils de Mattathias, Juda, appelé Maccabée, se leva à sa place; tous ses frères et les partisans de son père lui prêtèrent secours et combattirent pour Israël avec joie."
(Premier livre des Maccabées, ou des Martyrs d'Israël)
"Hanoucca, la fête de la dédicace et des lumières, commémore la purification et la redédicace du deuxième temple par Juda Maccabée. Le 25 kislev ouvre une période de 8 jours de grande illumination (chaque jour, une bougie d'un chandelier est allumée)." source: diocèse de Coutances.
36 Judas Maccabée et ses frères déclarèrent: «Voilà nos ennemis écrasés, montons purifier le sanctuaire et en faire la consécration.»
59 Judas Maccabée décida, avec ses frères et toute l'assemblée d'Israël, que l'anniversaire de la consécration de l'autel serait célébré pendant huit jours chaque année à cette date, dans la joie et l'allégresse.
Bible de la liturgie - AELF - Premier Livre des Martyrs d'Israël - Chapitre 4
J |
acinta de Jesus Marto, la plus jeune des visionnaires des apparitions de Notre-Dame de Fatima, en 1917, avec son frère Francisco Marto et leur cousine Lúcia dos Santos, est née le 11 mars 1910 à Aljustrel au Portugal. Elle est la fille légitime de Manuel Pedro Marto et d’Olímpia de Jésus. Le 19 mars, elle reçoit le sacrement du baptême à l’église paroissiale de Fatima.
De caractère joyeux et insouciant, elle aime à danser – ce qu'elle fait avec grâce – et ce jusque dans la prison de Vila Nova de Ourém ! Très marquée par la vision de l'enfer (montré lors des apparitions de Fatima), elle s'attache spécialement à prier et à se sacrifier pour la conversion des pécheurs. Elle redit souvent la prière enseignée par Notre Dame et elle invite son frère et sa cousine à prier « pour sauver les âmes de l'enfer ».
Le 13 octobre 1917, un ecclésiastique lui demande de prier pour le Saint-Père. Elle lui demande qui est le Saint-Père, et dès lors, à chaque prière ou sacrifice, elle ajoute « … et pour le Saint-Père ». Après chaque chapelet, elle ajoute trois Ave pour lui. Elle aurait tant aimé le voir ! « Beaucoup de personnes viennent ici, dit-elle, mais jamais le Saint-Père ». À deux reprises, elle aura une vision du pape Benoît XV, priant et souffrant.
Elle tremble devant la perspective de la deuxième guerre mondiale « pire encore que la première » (apparition du 13 juillet 1917) qui arrivera si l'on n'écoute pas les demandes de la Vierge, et dont les horreurs lui paraissent présentes. « Tant de gens qui vont mourir. Et presque tous vont en enfer ! Beaucoup de maisons seront détruites et beaucoup de prêtres tués ».
Ainsi offre-t-elle généreusement ses sacrifices : repas donnés aux brebis, puis aux pauvres ; supporter les visiteurs qui la questionnent ; mauvais traitements, moqueries ; maladie et séparation des siens. Elle dit aussi : « J'aime tellement le Cœur Immaculé de Marie. C'est le Cœur de notre petite maman du Ciel ! » Et elle chante sur des airs à elle : « Doux cœur de Marie, soyez mon salut ! Cœur Immaculé de Marie, convertissez les pécheurs, sauvez les âmes de l'enfer ».
Elle regrette de ne pouvoir communier à ces intentions. Devant partir à l'hôpital, elle fait ses dernières recommandations à Lucie, inspirées des messages de la Vierge, et elle annonce qu'elle ira dans deux hôpitaux, non pas pour guérir mais « pour souffrir davantage » et qu'elle mourra « toute seule ».
Elle reçoit plusieurs visites de la Sainte Vierge et meurt, en odeur de sainteté mais seule, le 20 février 1920.
F |
rancisco Marto naît à Aljustrel, Fátima (Portugal) le 11 juin 1908. Il était le fils de Manuel Pedro Marto et de Olímpia de Jesus, frère de Jacinta Marto (1910-1920) et cousin de Lúcia de Jesus (1907-2005).
C’est à ceux-là qu’est apparu un Ange, au printemps, en été et à l’automne 1916, à la Loca do Cabeço et sur le Puits de la Maison de Lúcia et Notre-Dame du Rosaire les 13 mai, juin, juillet, septembre et octobre 1917, aux Valinhos.
Il est tombé malade le 23 décembre 1918 avec une grippe/pneumonie et est décédé le 4 avril 1919, après s’être confessé et avoir communié. Il fut enterré dans le cimetière paroissial de Fátima le 5 avril. Le prêtre de la paroisse en complément au procès paroissial, organisé par l’archevêque de Mitilene en octobre 1917 et envoyé au Patriarcat de Lisbonne, le 28 avril 1919, a écrit en date du 18 avril : « Francisco – voyant – est décédé à dix heures de la nuit du 4 avril, victime d’une pneumonie avec un alitement prolongé de cinq mois, ayant reçu les sacrements avec une grande lucidité et piété. Et il a confirmé qu’il avait vu une Dame à la Cova da Iria et Valinhos ». Ses restes mortels ont été exhumés d’où ils se trouvaient, en février 1952 et transférés le 13 mars de la même année dans la basilique de Fátima, où ils ont été ensevelis, du côté droit du transept.
Son procès de béatification a débuté le 30 avril de la même année 1952, conjointement avec celui de sa sœur Jacinta, mais envoyé à la Congrégation pour la Cause des Saints, seulement le 3 août 1979 ; il fut ouvert le 20 décembre. En avril 1981 un avis positif a été donné sur la possibilité de reconnaître la pratique de vertus héroïques de la part des enfants. Pour cela, ils peuvent être béatifiés et canonisés en tant qu’enfants non martyres. Le décret sur les vertus héroïques des deux pastoureaux a été signé par saint Jean Paul II, le 13 mai 1989, leur accordant le titre de vénérables.
Le 28 juin 1999, fut promulgué, en présence du Pape, le décret de la Congrégation pour la Cause des Saints sur le miracle attribué à Francisco et Jacinta en faveur de Maria Emilia Santos.
Saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005), à Fátima le 13 mai 2000, a béatifié les pastoureaux Francisco et Jacinthe Marto et a choisi la date pour fêter leur béatification : le 20 février (jour du décès de Jacinthe).(>>> Homélie du Pape).
Francisco et Jacinta ont été solennellement canonisés par le pape François, le 13 mai 2017. Au cours d’une messe sur l’esplanade du sanctuaire marial portugais, le pape a prononcé la formule de canonisation des deux enfants, sous les applaudissements de centaines de milliers de pèlerins.
Après l’hymne du « Veni Creator Spiritus », la lecture des biographies des bienheureux et la Litanie des saints, le pape a répondu favorablement à la demande de l’évêque de Leiria-Fatima, Mgr Antonio Marto, d’inscrire les deux pastoureaux, voyants des six apparitions initiées il y a tout juste 100 ans (13 mai 1917), au calendrier des saints.
Prononçant la formule rituelle en portugais – « nous déclarons et définissons comme saints… Francisco Marto et Jacinta Marto » – le pape a été interrompu par les applaudissements de la foule, avant de pouvoir continuer : « et nous les inscrivons au calendrier des saints, en établissant que, dans toute l’Église, ils soient pieusement honorés comme des saints. Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit ».
La date de leur fête est maintenue au 20 février dans le calendrier liturgique.
Saint Eucher, illustre par sa famille, et plus encore par ses vertus, naquit près d'Orléans; sa mère eut, avant sa naissance, révélation de son avenir: un Ange lui prédit qu'il serait évêque d'Orléans. L'étudiant, le moine, l'évêque, sont également admirables en ce personnage prédestiné.
A mesure qu'il avançait dans la connaissance de la parole de Dieu, son âme débordait du feu de la charité. La science, loin d'enfler son coeur, n'était pour lui qu'un moyen de s'unir à Dieu davantage et d'avancer de plus en plus dans le chemin de la vertu. Tous ses succès, il les rapportait à la bonté céleste. Jésus-Christ étant la règle de son intelligence et de sa volonté, les efforts de l'ennemi du salut pour perdre cette belle âme par la fausse gloire n'aboutirent qu'à fortifier son espérance en Dieu et à lui faire redoubler d'ardeur pour la prière et la mortification.
Il fut reçu à bras ouverts dans le couvent de Jumièges, où il se présenta à l'âge de vingt-sept ans. Dès lors, son ardeur pour la perfection ne connut plus de bornes, et il devint le modèle de ses frères par sa ferveur aux offices divins et par son zèle dans la pratique de tous les devoirs religieux.
Rempli de grâces extraordinaires dans la sainte Communion, il aimait à rester au pied du Tabernacle et ne pouvait se résoudre à interrompre ses douces communications avec Jésus-Hostie; l'obéissance seule pouvait l'éloigner du pied des autels.
Sa dévotion spéciale à Marie fut pour lui la source d'une angélique pureté; il demandait sans cesse à cette Mère céleste de lui conserver cette vertu sublime qui nous rapproche de Dieu.
Le mérite d'Eucher ne pouvait demeurer le secret du cloître; les honneurs vinrent chercher celui qui les avait fuis, et il dut accepter le siège épiscopal d'Orléans.
Rarement évêque montra plus de vigueur à combattre le mal et à défendre les droits de Dieu. A Charles Martel, roi de France, qui s'emparait des biens des églises:
"Comment, écrivait-il, osez-vous opprimer l'Église, que Dieu vous a chargé de défendre? Sachez que Jésus-Christ vous demandera compte des maux que vous aurez fait souffrir à Ses membres; en touchant aux biens des églises, vous vous attaquez à Dieu Lui-même!"
Il mourut en se recommandant à la Très Sainte Trinité et en disant: "Seigneur, je remets mon âme entre Vos mains."
Dieu a honoré son tombeau par de nombreux miracles. Parmi d'autres merveilles, on rapporte que des cierges allumés près de son corps vénéré, brûlèrent longtemps sans se consumer.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950