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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Bonne fête aux : Jean-Baptiste et aux très Saintes âmes du 7 avril

SAINT DU JOUR
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Date 07 avril

Le Saint du Jour est une liste quotidienne des Saints gardés dans la mémoire de l'Église. Les histoires des maîtres de la vie chrétienne de tous les temps qui comme des phares radieux orientent notre chemin.

SAINT JEAN BAPTISTE DE LA SALLE, FONDATEUR DES FRÈRES DES ECOLES CHRÉTIENNES

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Prêtre Français soucieux de l’éducation, Jean-Baptiste comprend qu’enseigner est plus qu’un travail: une mission. En 1684, il fonde les Frères des Écoles Chrétiennes, 1ère congrégation de laïcs dédiés à l’école populaire. Il est canonisé par Léon XIII en 1900.  

Les enseignants de tous les temps et de tous les lieux ne pouvaient pas avoir de meilleur saint patron ; à le déclarer comme leur point de référence fut le pape Pie XII seulement 50 ans après sa canonisation. Jean-Baptiste a peut-être trouvé l’inspiration dans la famille : aîné de 10 enfants, resté orphelin des deux parents à 21 ans, malgré ses études au séminaire, en fait, il doit s’occuper de ses frères. Cela ne l’empêche pas de faire ses vœux et d’obtenir un doctorat en théologie avec brio.

 

L’Enseignement comme vocation

Nommé par l’archevêque de Reims, Jean commence à s’occuper de l’éducation des jeunes; il rencontre ainsi Adriano Nyel, un laïc qui a consacré sa vie à l’école populaire. Mais Jean se rend vite compte que quelque chose ne va pas : les enseignants sont mal préparés et sans stimulations. Il comprend que c’est là que l’on doit agir : l’enseignement doit être une mission, et les élèves méritent des enseignants instruits. Puis il cherche, étudie, observe les méthodes des meilleures écoles, loue une maison et s’y installe avec ces enseignants, les instruisant lui-même. Il leur enseigne que les leçons ne doivent plus être individuelles, mais collectives, préférant l’organisation des écoles dans les salles de classe; il donne la priorité à la langue maternelle - la Français - au lieu du latin dans l’apprentissage de la lecture, il prête également attention aux besoins moraux et non seulement culturels des enseignants.

 

La mission des "frères" plus âgés

Les enseignants qui affluent vers Jean-Baptiste ne sont pas prêtres, même s’il mûrit l’idée qu’ils devraient consacrer leur vie entièrement à leurs élèves, renonçant à se marier et avoir une famille. Alors il les habille d’une robe noire avec dossard blanc, manteau paysan et sabots et leur propose une première règle de vie qu’il commence à écrire en 1685. Près de dix ans plus tard, il est élu supérieur des Frères des Écoles Chrétiennes, la congrégation qu’il a fondée à la suite de cette première expérience, la première entièrement formée par des enseignants masculins qui restent laïcs, parce qu’il veut qu’ils puissent enseigner non seulement dans la foi, mais dans la connaissance et les professions. Avec eux, il atteint d’importants objectifs pédagogiques : il donne de l’importance à la méthode simultanée de l’enseignement primaire qui sera gratuit dans les écoles qu’il a fondées ; il organise des écoles du soir et du dimanche pour les jeunes travailleurs et invente l’ancêtre de l’enseignement moderne technique, commercial et professionnel.

 

La débâcle de l’ignorance... et des ignorants

Au fur et à mesure que la congrégation croît, croît également la critique qu’elle s’attire sur elle-même. Le fondateur est d’abord attaqué par le haut clergé de Paris, par certains curés, par l’autorité civile, à tel point de le contraindre à tout transférer au village de Saint-Yon, près de Rouen. A bout, Jean-Baptiste réagit en se retirant dans la prière, l’isolement pénitentiel, la méditation et l’étude. Il sera accusé par les soi-disant "enseignants de rue" d’être payé par ses élèves, de jouir de privilèges réservés aux corporations professionnelles, de maintenir une communauté d’enseignants sans autorisation. Infamie gratuite et sans motif. Sans plus, en 1702, après une visite canonique, il est déchu du poste de supérieur. « Si notre institut est l’œuvre de l’homme, il ne peut manquer de tomber ; mais si c’est l’œuvre de Dieu, tous les efforts pour le détruire résulteront vains », est sa réaction. À sa mort en 1719, il y avait déjà 23 maisons et dix mille élèves. Trente mille personnes affluèrent à ses funérailles, dans la petite ville où il s’était réfugié. Ses restes furent transportés à Rome dans la maison générale de l’institut en 1937.

 

Autres Fêtes du Jour
Saint Aibert  prêtre et moine, ermite du Hainaut (✝ 1140)
Saint Calliope  Martyr à Pompeiopolis de Cilicie (✝ 304)
Bienheureux Chrétien  (date ?)
Saint Clotaire  moine (VIIe siècle)
Saint Daniel de Pereslav  (✝ 1540)
Bienheureux Edouard Oldcorne  martyr (✝ 1606)
Saint Georges de Mytilène  Evêque de Mytilène (✝ 821)
Saint Gilbert  martyr (✝ 888)
Saint Goran  prêtre et ermite en Cornouailles (date ?)
Saint Hégésippe  Ecrivain chrétien en Palestine (✝ 180)
Saint Henri Walpole prêtre et martyr (✝ 1595)
Saint Hermann-Joseph  Prêtre prémontré (✝ 1241)
Bienheureuse Josaphata Micheline Hordashevska fondatrice de la Congrégation des Servantes de Marie Immaculée (✝ 1919)
Bienheureuse Marie-Assunta Pallotta  Franciscaine, missionnaire de Marie (✝ 1905)
Saint Pierre Nguyên Van Luu  prêtre et martyr au Vietnam (✝ 1861)
Bienheureux Ralph Ashley  martyr (✝ 1606)
Saint Sabas de Kalymnos  (✝ 1948)
Saints Théodore, Irénée, Sérapion et Ammonius  martyrs (✝ 310)
Bienheureuse Ursuline de Parme  Vierge (✝ 1410)
Bienheureux Hermann-Joseph

Prémontré
(† 1230)

Bienheureux Hermann-Joseph
Bienheureux Hermann-Joseph

Le bienheureux Hermann de Steinfeld, dit Hermann-Joseph, à cause de sa chasteté, eut pour patrie la ville de Cologne.

Son enfance fut remarquable par une piété vraiment angélique; il passait de longs moments chaque jour dans les églises, devant l'image de Marie, à laquelle il confiait, ainsi qu'à Son divin Enfant, avec une naïveté charmante, tous ses petits secrets, ses petits chagrins, ses désirs. Il disait souvent, en terminant sa visite:

"Mon cher petit Jésus, je resterais bien avec Vous et avec Votre Sainte Mère; mais il faut que j'aille à l'école; bénissez-moi et pensez à moi en attendant mon retour!" Un jour, il présenta une pomme à la Sainte Vierge, et la statue étendit sa main pour la recevoir. Tout enfant, il jouissait déjà de visions et de révélations célestes, et une fois il passa plusieurs heures dans un pieux entretien avec Jésus et Marie.

Dès l'âge de douze ans, Hermann se présenta aux Prémontrés, qui l'acceptèrent dans leur Ordre. Après ses études, il remplit successivement avec régularité et charité les offices de réfectorier et de sacristain.

Les grâces extraordinaires étaient pour lui quotidiennes; il était sans cesse embaumé de parfums célestes; Marie lui apparut et mit l'Enfant Jésus dans ses bras; une autre fois Elle lui fit savoir qu'Elle était très heureuse qu'on lui donnât le surnom de Joseph, qu'il n'osait accepter par humilité. Cette humilité était si parfaite, qu'il se croyait digne de l'anathème éternel, qu'il s'appelait un zéro, une pomme pourrie, un poids inutile sur la terre; il ne se plaisait qu'à porter des habits usés et des chaussures rapiécées.

Dieu lui envoya des Croix si terribles et des souffrances si aiguës, qu'il devint comme une image vivante de Jésus crucifié. Jamais une plainte ne sortit de sa bouche; il souffrit tout, le sourire sur son visage; il ajoutait même à ces Croix des sacrifices volontaires et de terribles mortifications. Son historien, voulant donner une idée de sa charité, dit que son coeur était comme un hôpital général où tous les affligés et les misérables trouvaient place.

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950

Saint Sabas de Kalymnos

(✝ 1948)

Confesseur.
 

Originaire de Thrace orientale, il désirait rejoindre la vie monastique, malgré ses parents qui lui firent tenir leur petit magasin. Un beau jour, il partit en cachette jusqu'au skite de Sainte-Anne au Mont-Athos. Lors d'un pèlerinage en Terre Sainte, quinze ans plus tard, il se fixa au monastère Saint-Georges de Choziba près du Jourdain afin de s'adonner à l'hésychia. Devant les menaces des musulmans qui pillaient les lieux occupés par les chrétiens, il retourna en Grèce en 1916 puis à l'Athos. Appelé par le métropolite d'Egine, il se rendit près de lui et resta à son service jusqu'à sa mort et se retira dans l'île de Kalymnos, enseignant les fidèles et les enfants, secourant les veuves et les pauvres. Totalement étranger aux soucis financiers, il avait pour principe de ne pas laisser d'argent passer la nuit sous son toit et le distribuait aussitôt. Simple, humble, effacé, il a livré cette parole dans un de ses rares écrits: "Le moine est celui qui souffre et pleure sur ses propres péchés et qui ne se soucie pas de remarquer ceux des autres."

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