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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Et qui est mon prochain ? Celui qui a fait preuve de pitié envers notre semblable

Évangile de Jésus-Christ selon saint

.


En ce temps-là, voici qu’un docteur de la Loi se leva et mit Jésus à l’épreuve en disant : « Maître, que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? »
Jésus lui demanda : « Dans la Loi, qu’y a-t-il d’écrit ? Et comment lis-tu ? »
L’autre répondit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de toute ton intelligence, et ton prochain comme toi-même. »
Jésus lui dit : « Tu as répondu correctement. Fais ainsi et tu vivras. »
Mais lui, voulant se justifier, dit à Jésus : « Et qui est mon prochain ? »
Jésus reprit la parole : « Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho, et il tomba sur des bandits ; ceux-ci, après l’avoir dépouillé et roué de coups, s’en allèrent, le laissant à moitié mort.
Par hasard, un prêtre descendait par ce chemin ; il le vit et passa de l’autre côté.
De même un lévite arriva à cet endroit ; il le vit et passa de l’autre côté.
Mais un Samaritain, qui était en route, arriva près de lui ; il le vit et fut saisi de compassion.
Il s’approcha, et pansa ses blessures en y versant de l’huile et du vin ; puis il le chargea sur sa propre monture, le conduisit dans une auberge et prit soin de lui.
Le lendemain, il sortit deux pièces d’argent, et les donna à l’aubergiste, en lui disant : “Prends soin de lui ; tout ce que tu auras dépensé en plus, je te le rendrai quand je repasserai.”
Lequel des trois, à ton avis, a été le prochain de l’homme tombé aux mains des bandits ? »
Le docteur de la Loi répondit : « Celui qui a fait preuve de pitié envers lui. » Jésus lui dit : « Va, et toi aussi, fais de même. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

 

Saint Sévère d'Antioche

(v. 465-538)
évêque

 

Homélie 89 (in Catholicisme, les aspects sociaux du dogme, coll. Unam Sanctam 3; trad. H.de Lubac; Éd. Le Cerf 1947, rev.)
 

« Il est descendu du ciel » (Credo)


            « Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho. » Le Christ (...) n'a pas

dit « quelqu'un descendait » mais « un homme descendait », car le passage concerne toute l'humanité. Celle-ci, par suite de la faute d'Adam, a quitté le séjour élevé, calme, sans souffrance et merveilleux du paradis, nommé à bon droit Jérusalem — nom qui signifie « la Paix de Dieu » — et est descendu vers Jéricho, pays creux et bas, où la chaleur est étouffante. Jéricho, c'est la vie fiévreuse de ce monde, vie qui sépare de Dieu. (...) Une fois donc que l'humanité s'est détournée du bon chemin vers cette vie (...), la troupe des démons sauvages vient l'attaquer à la manière d'une bande de brigands. Ils la dépouillent des vêtements de la perfection, ils ne lui laissent aucune trace de la force d'âme, ni de la pureté, ni de la justice, ni de la prudence, ni de rien de ce qui caractérise l'image divine (Gn 1,26), mais la frappant ainsi par les coups répétés des divers péchés, ils l'abattent et la laissent enfin à demi morte. (...) 

            La Loi donnée par Moïse a passé (...), mais elle a manqué de force, elle n'a pas conduit l'humanité à une guérison complète, elle n'a pas relevé celle qui gisait. (...) Car la Loi offrait des sacrifices et des offrandes « qui ne pouvaient pas rendre parfaits, sous le rapport de la conscience, ceux qui pratiquaient ce culte » parce que « le sang des taureaux et des boucs était impuissant à ôter les péchés » (He 10,1.4). (...)

            Enfin un Samaritain vint à passer. Le Christ se donne exprès le nom de Samaritain. Car (...) c'est lui-même qui est venu, accomplissant le dessein de la Loi et faisant voir par ses œuvres « qui est le prochain » et qu'est-ce que « aimer les autres comme soi-même ».

Méditation de l'Évangile du père Gabriel

Dans cette parabole, le bon Samaritain choisit l'attitude que les deux premiers, le prêtre et le lévite, ont refusée délibérément. La liberté chrétienne, c'est justement de choisir l'amour de Dieu et de nos frères, au risque d'avoir bien des ennuis.

Le bon Samaritain

La parabole du bon Samaritain nous montre que notre prochain, pauvre et abandonné, se trouve sur notre chemin, mais, comme le prêtre et le lévite de l'histoire, nous détournons la tête pour ne pas le voir.

C'est l'immigré sans papiers. C'est la femme abandonnée. C'est l'enfant en prison. C'est le chômeur pour qui nous n'avons pas de travail, mais pas de cœur non plus. Et tant et tant d'autres que nous croisons et revoyons aux services sociaux, ce qui est bien sans doute, mais sans aucun sourire, si peu de chaleur humaine… Ils sont plus qu'un dossier, pourtant !

« Et qui est mon prochain ? »

Jésus reprit et dit :

« Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho. Et il tomba entre les mains de brigands qui, l'ayant dépouillé, et de plus chargé de coups, s'en allèrent, le laissant à demi-mort. Or, par hasard, un prêtre descendait sur cette route. Et l'ayant vu, il obliqua. De même un lévite aussi, passant par cet endroit le vit et obliqua. »

Mais un Samaritain, qui était en route, arriva près de lui ; il le vit et fut saisi de compassion.  Il s'approcha, et pansa ses blessures en y versant de l'huile et du vin: puis il le chargea sur sa propre monture, le conduisit dans une auberge et prit soin de lui. Le lendemain, il sortit deux pièces d'argent, et les donna à l'aubergiste, en lui disant : “Prends soin de lui ; tout ce que tu auras dépensé en plus, je te le rendrai quand je repasserai.”

 Lequel des trois, à ton avis, a été le prochain de l'homme tombé aux mains des bandits ? » Le docteur de la Loi répondit :
« Celui qui a fait preuve de pitié envers lui. » Jésus lui dit : « Va, et toi aussi, fais de même. »

Dans cette parabole, le bon Samaritain choisit l'attitude que les deux premiers, le prêtre et le lévite, ont refusée délibérément. La liberté chrétienne, c'est justement de choisir l'amour de Dieu et de nos frères, au risque d'avoir bien des ennuis.

« Et à cette vue, il fut ému. Et s'étant approché, il banda ses plaies, y versant de l'huile et du vin »

Le premier geste posé (celui qui coûte), alors tout homme devient un frère en Jésus-Christ, et le royaume de Dieu s'installe parmi nous.

Jésus démolit ici les mythes de la grandeur sociale des personnages (prêtres et lévites) pour nous montrer la vraie charité fraternelle, dans la personne honnie ou ignorée de cet étranger.

Père Gabriel

Homélies du Père Gilbert Adam

15e dimanche du temps ordinaire, année C

Jésus dit à cet homme : Qu’est–il écrit dans la Loi ? Comment lis–tu ? Il répondit : Tu aimeras… Tu as bien répondu, lui dit Jésus ; fais cela, et tu vivras.

Un spécialiste de la loi se leva et dit à Jésus pour le mettre à l’épreuve : Maître, que dois–je faire pour hériter la vie éternelle ?

Jésus lui demanda : « Dans la Loi, qu’y a-t-il d’écrit ? Que lis-tu ? » L’autre répondit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de tout ton esprit, et ton prochain comme toi-même. » Mais lui voulut se justifier et dit à Jésus : Et qui est mon prochain ? Jésus reprit : Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho. Il tomba aux mains de bandits qui le dépouillèrent, le rouèrent de coups et s’en allèrent en le laissant à demi–mort. Le ’Shema’ Israël que cite le spécialiste de la loi est un passage du Lévitique sur l’amour du prochain. Jésus ajoute une parabole qui en est une réponse dynamique. C’est un étranger a mis en œuvre la miséricorde et la bonté envers le blessé rencontré sur la route. Derrière cet homme blessé se cache le Christ qui nous sauve en suscitant en nous la compassion. Le Christ est l’image du Dieu invisible, Il est tombé en agonie, cloué au bois comme un maudit. Folie pour les juifs, scandale pour les païens, mais sagesse pour ceux qui aiment Dieu. Jésus s’est fait véritablement le plus pauvre de toute l’humanité. Nous le contemplons fatigué au bord du puits de la Samaritaine, demandant à boire à cette femme. Ce « J’ai soif », réapparaitra quand Il sera à demi-mort sur la croix.

Par hasard, un prêtre descendait par ce chemin ; il le vit et passa de l’autre côté.

De même un lévite arriva à cet endroit ; il le vit et passa de l’autre côté. Mais un Samaritain, qui était en voyage, arriva près de lui ; il le vit et fut saisi de pitié. Il s’approcha, pansa ses plaies en y versant de l’huile et du vin ; puis il le chargea sur sa propre monture, le conduisit dans une auberge et prit soin de lui. » Nous aimons l’émotion du Samaritain qui arrive auprès de la victime, il est « remué. » Il lui faut soulager cet homme blessé et le hisser sur sa monture pour le transporter jusqu’à l’aubergiste. Il reviendra pour le payer du surplus ! C’est cela se rendre proche ! C’est cela aimer, s’arrêter devant une souffrance en trouvant les mots et les gestes qui sauvent. Nous pouvons imaginer la joie de cet homme blessé quand l’étranger arrive tout près de lui, le voit dans sa détresse. Il est saisi d’amour, de compassion et de tendresse pour lui. Cet homme victime n’est pour rien dans cette situation, mais il est au bord de la route, blessé, à demi-mort. Dieu est mystérieusement présent, dans cette remise debout où le pèlerin le prend en charge. Nous sommes émerveillés devant la tendresse du Père qui nous enveloppe dans cet accueil. Il nous a envoyé Jésus pour porter notre fardeau.

Le lendemain, il sortit deux pièces d’argent, et les donna à l’aubergiste, en lui disant : ’Prends soin de lui ; tout ce que tu auras dépensé en plus, je te le rendrai quand je repasserai.’

Lequel des trois, à ton avis, a été le prochain de l’homme qui était tombé entre les mains des bandits ? » Le docteur de la Loi répond : « Celui qui a fait preuve de bonté envers lui. » Jésus lui dit : « Va, et toi aussi fais de même. » C’est le premier pas qui engage tout un cheminement de charité. Si nous sommes remués, nous entrons dans l’imitation de Dieu en payant de nous-mêmes. La route qui descend de Jérusalem à Jéricho est notre route, nous l’empruntons tous les jours. C’est la route de notre travail, de nos responsabilités, de nos solidarités et de nos fraternités. Jésus annonce que la vocation de chrétienne est de le servir dans le pauvre pour marcher avec Dieu. Si nous voulons être à la suite de Jésus, ce bon Samaritain, il faut nous reposer sur son cœur et boire aux sources vives. Pour guérir nos blessures, Jésus s’est fait Pain de vie. Il vient encore aujourd’hui dans ses pauvres comme un mendiant qui réclame notre amour. Dans cet attachement de Jésus, nous allons nous approcher des pauvres, panser leurs plaies y versant l’huile et le vin des sacrements, les chargeant sur notre propre monture qui est l’Eglise. Jésus confie le pauvre à la communauté, il ne s’en désintéresse pas. Marie est demeurée auprès de Lui dans sa détresse, à la Croix. Elle l’accompagne, épouse de son cœur à jamais, elle sait le rassasier de sa tendresse. Elle lui sera fidèle à jamais.

Nous demandons la grâce d’être l’Église du Seigneur qui remet debout les enfants de Dieu.

 

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