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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Les Saints du jour

SAINT DU JOUR
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Date 03 février

Le Saint du Jour est une liste quotidienne des Saints gardés dans la mémoire de l'Église. Les histoires des maîtres de la vie chrétienne de tous les temps qui comme des phares radieux orientent notre chemin.

Saint Siège

SAINT BLAISE, ÉVÊQUE DE SÉBASTE ET MARTYR

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Evêque originaire de Sébaste, en Arménie, Blaise fut décapité pour avoir refusé d’abjurer sa foi en Jésus en 316 ap. J.-C. environ. Il est vénéré dans toute l’Italie et invoqué pour ce qu’on appelle le «miracle de la gorge», quand en route vers le martyre il sauva de l’étouffement un enfant.  

Evêque et médecin

La tradition veut que Blaise soit originaire de Sébaste, en Arménie, où il passa sa jeunesse en se consacrant en particulier aux études de médecine. Devenu évêque, il s’employa aux soins des maladies physiques et spirituelles des gens, en accomplissant, selon la tradition, même des guérisons prodigieuses. En ces années-là les conditions de vie pour les chrétiens fidèles s’aggravèrent à cause des conflits entre l’empereur d’Orient, Licinius et celui d’Occident, Constantin, qui aboutirent à de nouvelles persécutions. Blaise, pour échapper aux violences, se réfugia dans une caverne du Mont Argée, en vivant dans la solitude et la prière, en guidant aussi depuis la caverne, son Eglise au moyen des messages envoyés en secret.

Le miracle de la gorge

En fin de compte, Blaise fut découvert; il est arrêté par la garde du gouverneur Agricola et conduit au tribunal. Sur la route il rencontra une mère désespérée avec son petit enfant dans les bras; le bébé suffoquait à cause d’une épine ou d’une arête de poisson coincée dans la gorge. L’évêque le bénit et ce dernier fut guéri à l’instant. Mais cela qui ne suffit pas à lui épargné le martyre après d’atroces tortures qui ne réussirent pas à l’ébranler.

Le naufrage des reliques

Après sa mort, Blaise fut enseveli dans la cathédrale de Sébaste, mais en 723, une partie de ses restes est transférée à Rome. Durant le voyage une tempête imprévue fait arrêter les reliques à Marathee, sur la côte de l’actuelle Basilicate, localité italienne qui, en effet, encore aujourd’hui, réserve e à saint Blaise une grande dévotion.

Le culte de saint Blaise

Blaise est un de ces saints dont la renommée a atteint de nombreux endroits et c’est pour cela qu’il est vénéré un peu partout. Le miracle de la gorge qu’il accomplit sur l’enfant est encore évoqué chaque 3 février avec une liturgie particulière au cours de laquelle on bénit la gorge des fidèles avec deux cierges croisées devant la gorge elle-même.

SAINT ANSCHAIRE (OSCAR) EVÊQUE DE HAMBOURG ET DE BRÊME

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Originaire de Corbie, en France, Anschaire ou Oscar, poursuivit toute sa vie le rêve d’évangéliser les Terres du Nord; c’est pour cela qu’il est vénéré encore aujourd’hui comme l’apôtre de la Scandinavie. Infatigable prédicateur, il fut évêque de Hambourg et de Brême. Il mourut en 865. 

La mission dans le grand Nord

En 826 Oscar part pour le Danemark avec le nouveau roi Harald, à peine baptisé, mais à peine un an après le souverain est contraint d’abandonner le trône. Oscar suivra donc le moine Vittmar dans sa mission en Suède où le roi local est tolérant à l’égard de la prédication du christianisme, considéré comme religion des étrangers et suivie en majorité par les prisonniers de guerre. Les résultats sont tellement bons que le nouvel empereur Louis le Pieux encourage la naissance en ces territoires d’une nouvelle structure ecclésiastique qui cependant aura pour siège Hambourg, au-delà de la mer. Oscar devient donc évêque.

La semence de l’évangélisation

Quand meurt Louis, l’empire commence à se fragmenter aussi à cause des incursions de peuples comme les Normands qui en ces années dévastent les territoires de l’Europe du Nord. L’ondée viking gagne Hambourg, si bien que Oscar est contraint à se réfugier à Brême où, comme évêque, il passera les dernières années de sa vie en travaillant, selon certaines sources, à l’œuvre d’une Biblia pauperum, dont des fragments sont encore aujourd’hui conservés dans la cathédrale de la ville. Il meurt en 865, sans avoir vu la réalisation de son rêve d’une profonde évangélisation du Nord Europe, mais avec la joie d’avoir jeté la première semence d’annonce chrétienne en ces territoires.

 

Autres Fêtes du Jour
Bienheureux Aloïs Andritzki  prêtre allemand tué en haine de la foi, à Dachau (✝ 1943)
Saint Anatoile  Evêque irlandais, ermite dans le Jura (IIIe siècle)
Sainte Anne de Jérusalem  Prophétesse (Ier siècle.)
Saint Anschaire  Evêque de Hambourg et de Brême (✝ 865)
Azarias, le Prophète  (Xe siècle av. J.-C.)
Sainte Berlinde  religieuse belge (✝ 702)
Sainte Caellainn  Sainte irlandaise (VIe siècle)
Saint Célerin  Diacre de Carthage (✝ 280)
Sainte Claudine Thévenet   Fondatrice de la congrégation des Sacrés-Coeurs de Jésus et de Marie (✝ 1837)
Saints évêques de Langres
Saint Hadelin  Ermite à Celles (VIIe siècle)
Saint Hélinand  moine de Froidmont (✝ 1237)
Sainte Ia  martyre (✝ 450)
Saint Jean Nelson  martyr jésuite en Angleterre (✝ 1578)
Sainte Jeanne de Lestonnac  Fondatrice de la Compagnie de Marie Notre-Dame (✝ 1640)
Bienheureux Justo Takayama Ukon  martyr japonais surnommé le 'samourai du Christ' (✝ 1615)
Saint Laurent de Spolète  (✝ 576)
Saint Léone  prêtre (IVe siècle)
Saint Liadfag    Evêque de Ribe (✝ 980)
Saint Lupicin  évêque de Lyon (Ve siècle)
Sainte Marguerite d'Angleterre  (✝ 1192)
Bienheureuse Marie Hélène Stollenwerk  cofondatrice des Missionnaires Servantes du Saint-Esprit (✝ 1900)
Bienheureuse Marie Rivier  fondatrice des Soeurs de la Présentation de Marie (✝ 1838)
Saint Nicolas de Chios  et ses frères martyrs, les saints Jean et Stamatios (✝ 1822)
Saint Nicolas du Japon  (✝ 1912)
Bienheureux Odéric de Pordenone  (✝ 1331)
Saint Philippe de Vienne  (VIe siècle)
Sainte Radegonde  Martyre à Chaumont dans la Haute-Marne (Ve siècle)
Saint Romain d'Ouglitch  (✝ 1285)
Saint Syméon de Tver  (✝ 1289)
Saint Syméon le Théodoque  religieux (Ier siècle.)
Saints Tigris et Remèze  Evêques de Gap (IVe siècle)
Sainte Wereburge  Abbesse d'Ely (✝ 703)
Saint Yadin  Martyr africain (✝ 257)

Sainte Claudine Thévenet
Fondatrice de la Congrégation des

« Religieuses de Jésus-Marie »

 

C

laudine Thévenet, deuxième d'une famille de sept enfants, naît à Lyon le 30 mars 1774.

« Glady », comme on l'appelle affectueusement, exerce très tôt une heureuse influence sur ses frères et sœurs par sa bonté, sa douceur, son oubli de soi pour faire plaisir aux autres.

 

Elle a quinze ans lorsqu'éclate la Révolution française. En 1793, elle vit les heures tragiques de Lyon assiégée par les forces gouvernementales, et elle assiste, impuissante et horrifiée, à l'exécution de ses deux frères tués en représailles, après la chute de la ville, en janvier 1794. Leurs dernières paroles qu'elle recueille dans son cœur et fait siennes « Glady, pardonne, comme nous pardonnons » la marquent profondément et donnent un autre sens à sa vie. Dorénavant elle se consacrera à soulager les misères innombrables amenées par la Révolution ; pour elle l'ignorance de Dieu est la cause principale de la souffrance du peuple et un grand désir s'éveille en elle de le faire connaître à tous ; les enfants, les jeunes surtout attirent son zèle et elle brûle de leur faire connaître et aimer Jésus et Marie.

 

La rencontre d'un saint prêtre, l'abbé André Coindre, l'aidera à discerner la volonté de Dieu sur elle et sera décisive pour l'orientation de sa vie. Ayant trouvé deux petites filles abandonnées et grelottant de froid sur le parvis de l'église St-Nizier, le Père Coindre les avait conduites à Claudine qui n'avait pas hésité à s'en occuper.

La compassion et l'amour pour les enfants abandonnées est donc à l'origine de la « Providence » de St-Bruno, à Lyon (1815). Des compagnes se joignent à Claudine ; on se réunit en association, l'Association du Sacré-Cœur, dont Claudine est immédiatement élue présidente. Le 31 juillet 1818, l'appel du Seigneur se fait entendre par la voix du Père Coindre : former sans hésiter une communauté. « Dieu vous a choisie », dit-il à Claudine. Et c'est la fondation de la Congrégation des « Religieuses de Jésus-Marie » le 6 octobre 1818, aux Pierres-Plantées sur la colline de la Croix Rousse. En 1820 la jeune Congrégation s'établira à Fourvière (en face du célèbre sanctuaire) sur un terrain acheté à la famille Jaricot. Elle recevra l'approbation canonique du diocèse du Puy en 1823 et de Lyon en 1825.

 

Le premier but du jeune Institut avait été de recueillir les enfants pauvres et de les garder jusqu'à leur vingtième année, leur enseignant un métier en plus des connaissances de l'école élémentaire, et leur assurant une solide formation religieuse et morale. Mais on veut faire davantage et Claudine et ses sœurs ouvrent leurs cœurs et leurs bras aux jeunes filles de la classe aisée et fondent pour elles un pensionnat. Le but apostolique de la Congrégation sera donc l'éducation chrétienne de toutes les classes sociales avec une préférence pour les enfants et les jeunes et parmi ceux-ci pour les plus pauvres.

 

Les deux œuvres se développent simultanément malgré les épreuves qui accompagneront la Fondatrice durant les douze dernières années de son pèlerinage terrestre : la mort douloureusement ressentie du Père Coindre (1826) et des premières sœurs (1828) ; la lutte pour empêcher la fusion de sa Congrégation avec une autre ; les mouvements révolutionnaires de Lyon en 1831 et 1834 avec toutes les conséquences pour les habitants de Fourvière qui se trouvaient à un point stratégique entre les deux partis antagonistes.

 

Le courage insigne de la Fondatrice ne se laisse jamais intimider par l'adversité ; elle entreprend avec hardiesse de nouvelles constructions dont celle de la chapelle de la Maison-Mère ; en même temps elle s'adonne avec le plus grand soin à la rédaction des Constitutions de sa Congrégation. Elle allait y mettre la dernière main quand la mort la frappa dans la soixante-troisième année de son âge le 3 février 1837.

À près de 200 ans de la fondation de la Congrégation, les « Religieuses de Jésus-Marie » sont aujourd'hui plus de 2000, réparties dans de plus 180 maisons sur les cinq continents.

Leur but est « Faire connaître et aimer Jésus et Marie » et leur devise est « Loués soient à jamais Jésus et Marie ».

 

Claudine Thévenet a été béatifiée le 4 octobre 1981 et canonisée, dans la Basilique Vaticane, le 21 mars 1993 par Saint Jean Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005).

 

 

Sainte Anne de Jérusalem

Prophétesse (Ier siècle.)

Nouveau Testament: Prophétesse, fille de Phanuel.
Présentation de Jésus au Temple et rencontres prophétiques
Lc 2, 36-38
"Il y avait là une femme qui était prophète, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d'Aser. Demeurée veuve après sept ans de mariage, elle avait atteint l'âge de quatre-vingt-quatre ans. Elle ne s'éloignait pas du Temple, servant Dieu jour et nuit dans le jeûne et la prière. S'approchant d'eux à ce moment, elle proclamait les louanges de Dieu et parlait de l'enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem."
AELF
À Jérusalem, commémoraison des saints Syméon et Anne, l'un, vieillard juste et religieux, l'autre, veuve et prophétesse. Alors que Jésus enfant était présenté au Temple par ses parents, ils saluèrent en lui le Messie Sauveur, l'espérance bienheureuse et la rédemption d'Israël.

Martyrologe romain

Azarias, le Prophète

(Xe siècle av. J.-C.)

Nous devons retenir ses paroles que nous lisons dans le livre des Chroniques d'Israël (chapître 15, versets 1 à 7) "Le Seigneur est avec vous quand vous êtes avec Lui. Quand vous le recherchez, il se laisse trouver. Quand vous l'abandonnez, Il vous abandonne."

Sainte Marguerite Bourgeoys

fondatrice de la congrégation de Notre-Dame (✝ 1700)

Née à Troyes le 17 avril 1620, Marguerite est la sixième d'une famille de douze enfants. Elle a 19 ans à la mort de sa mère, un an plus tard elle est touchée par la grâce lors d'une procession en l'honneur de Notre Dame du Rosaire et s'inscrit à la Congrégation externe de Troyes. En 1642 elle apprend la fondation de Ville-Marie (Montréal) au Canada et ressent le désir d'une vie missionnaire, quelques années plus tard la Vierge elle même lui apparaît et lui dit "Va, je ne t'abandonnerai pas". Elle part pour Montréal en 1653 et devient dès lors l'âme de la colonie, elle commence par construire une chapelle dédiée à Notre-Dame du Bon Secours puis ouvre la première école. Comité Marguerite BourgeoysPar la suite elle fondera une Congrégation externe pour parfaire l'éducation religieuse des femmes et jeunes filles. Peu à peu naît un système scolaire et d'action sociale qui s'étend à tout le pays, ses œuvres lui vaudront le titre de cofondatrice de l'Église du Canada. Après être allée chercher du renfort en France, la Congrégation Notre Dame reçoit l'approbation de ses Constitutions religieuses en 1698. La fondation achevée, Sœur Marguerite meurt le 12 janvier 1700 laissant 40 religieuses pour poursuivre son œuvre. Actuellement la congrégation Notre Dame compte plus de 2.600 sœurs, Marguerite Bourgeoys a été béatifiée en 1950 par Pie XII et canonisée en 1982 par Jean-Paul II.
Centre culturel Marguerite Bourgeoys (diocèse de Troyes)
A lire aussi:
Marguerite Bourgeoys (1620-1700) Fondatrice des Sœurs de la Congrégation de Notre-Dame. (
site du Vatican
Les Sœurs de la Congrégation de Notre-Dame ont été fondées à Montréal Canada au XVIIe siècle, par une Troyenne, sainte Marguerite Bourgeoys. (
site du diocèse de Troyes)
Pionnière audacieuse, Marguerite Bourgeoys (1620-1700), cofondatrice de Montréal, fondatrice de la Congrégation de Notre-Dame, canonisée le 31 octobre 1982. (Sainte Marguerite Bourgeoys - diocèse d'Edmundston)
À Montréal au Québec, en 1700, sainte Marguerite Bourgeoys, vierge, qui aida de toutes manières les colons et les soldats, et prit grand soin de l'éducation chrétienne des jeunes filles, pour lesquelles elle fonda la Congrégation des Sœurs de Notre-Dame.

Martyrologe romain

Sans s'arrêter à la couleur de la peau ni aux origines raciales et sociales des petits Indiens, elle leur vouait le même amour qu'aux enfants des colons. Plus tard, Marguerite comptera des filles d'Iroquois parmi ses religieuses.

Pie XII, lors de la béatification - 1950

Saint Anschaire

Evêque de Hambourg et de Brême (✝ 865)

ou Anskar ou Oscar.
Il quitta la Picardie et son abbaye bénédictine de Corbie, qui en ce temps était un centre très vivant de sciences et de sainteté. Il fonda tout d'abord une abbaye en Saxe, à Corwey (Corbie) puis il évangélisa les "hommes du nord", les "Normands" d'abord au Danemark, puis en Suède.
Vie de saint Anschaire par Rimbert, éditions du CerfAu nord ouest de Stockholm, dans l'île de Björke, et dans la région du Russland, il fonda un monastère d'où il évangélisa les Varègues, ces Normands de l'Est qui descendaient le Dniepr jusqu'à la Mer Noire et qui furent les "Rus", les premiers chrétiens de Kiev, un siècle avant la conversion du prince Vladimir.
Il revint au nord de la Germanie et se vit confier l'évêché de Brême où se termina son pèlerinage terrestre.
Sa vie a été décrite par saint Rimbert, son successeur.
Il est également vénéré dans les Églises d'Orient et le synaxaire orthodoxe dit de lui: "Il n'entreprenait rien sans avoir consulté Dieu."
A lire:
- Vie de saint Anschaire par Rimbert, éditions du Cerf (illustration)
- Louis le Pieux et son siècle, par Jean-Marie-Félicité Frantin, page 376 et sq.
Mémoire de saint Anschaire, évêque de Hambourg, puis en même temps de Brême en Saxe. D'abord moine de Corbie, il fut envoyé par le pape Grégoire IV comme légat pour toute l'Europe du Nord. Il annonça l'Évangile à une multitude de peuples au Danemark et en Suède et y établit l'Église du Christ, malgré bien des difficultés qu'il surmonta de grand cœur, jusqu'à ce que, épuisé par ses travaux, il trouve le repos à Brême, en 865.

Martyrologe romain

"Si j'avais le don des miracles, le premier que je ferais serait de changer ma mauvaise nature en celle d'un honnête homme"

Saint Anschaire, en réponse à l'un de ses disciples qui admirait ses miracles.

Sainte Jeanne de Lestonnac

Fondatrice de la Compagnie de Marie Notre-Dame (✝ 1640)

Elle était la nièce de l'écrivain français Montaigne qui parle d'elle en ces termes :"Très pieuse, d'humeur joyeuse, intelligente et belle, la nature en avait fait un chef d'œuvre, alliant une si belle âme à un si beau corps et logeant une princesse en un magnifique palais." Madame de Lestonnac voulait la faire devenir calviniste, ce pourquoi elle l'envoya se refaire une santé dans une famille également calviniste. Montaigne s'en aperçut et son beau-frère qui, lui, était resté catholique, rappela sa fille et se fâcha tellement contre sa femme que celle-ci se le tint pour dit désormais. A dix-sept ans, Jeanne de Lestonnac épousa Gaston de Montferrat (Montferrand), Baron de Landiras dont elle eut sept enfants qu'elle éleva avec beaucoup de délicatesse et de fermeté. Sainte Jeanne de Lestonnac - Compagnie de Marie Notre-DameAprès vingt-quatre ans de mariage, elle perdit son époux qu'elle adorait et voulut se faire religieuse chez les Feuillantines de Toulouse. Elle y tomba malade. Guérie, à peine rentrée dans le monde, elle reprit son projet de vie religieuse et fonda la Compagnie de Marie Notre-Dame pour l'éducation des filles, comme les Pères Jésuites qui étaient les éducateurs des garçons.
Une religieuse de la Compagnie de Marie Notre-Dame nous communique:
"Jeanne de Lestonnac a été un temps écartée comme supérieure de la communauté de Bordeaux, elle a été humiliée comme souvent en pareil cas. Cependant le reste des maisons continuent de garder à Jeanne toute l'estime, l'affection et la confiance dues à la Fondatrice de l'Ordre. Elle est considérée comme la Mère Générale, même si ce statut lui est refusé par l'Eglise d'alors et si il ne lui est pas permis de communiquer avec l'extérieur durant cette terrible période. A la fin du mandat, c'est à dire trois ans plus tard, en 1626, la supérieure ingrate reconnaît ses écarts et ses manigances et demande publiquement pardon à Jeanne de Lestonnac.
La fondatrice relativement âgée part fonder à Pau. Elle y restera s'occupant à organiser la vie de la maison et à enseigner les enfants jusqu'en 1634. A la demande des supérieures de l'Ordre, et sur l'insistance du cardinal Henri de Sourdis, elle revient à Bordeaux pour consacrer ses dernières années à rédiger définitivement les Constitutions qui seront imprimées en 1638. Toutes les Maisons de l'Ordre vivront de ses Constitutions où qu'elles soient dans le monde.
Jeanne de Lestonnac décède le 2 février 1640 âgée de 84 ans."
Site de la Compagnie de Marie Notre-Dame.
"Jeanne de Lestonnac se situe parmi les grandes âmes qui ont voulu trouver une solution à l'éducation de la jeunesse, dans une époque de recherche, et promouvoir l'apostolat des femmes en un temps où il avait disparu. Elle fut béatifiée le 23 septembre 1900, et canonisée le 15 mai 1949 par Pie XII."
- Elle est fêtée le 3 février dans le diocèse de Bordeaux.
Au 2 février au martyrologe romain: À Bordeaux, en 1640, sainte Jeanne de Lestonnac. Jeune fille, elle repoussa les invitations et les tentatives de sa mère pour qu'elle quitte l'Église catholique; après la mort de son mari, elle veilla avec sagesse à l'éducation de ses cinq enfants, puis fonda la Compagnie des Filles de Notre-Dame sur le modèle de la Compagnie de Jésus, pour favoriser l'éducation chrétienne des jeunes filles.

Martyrologe romain

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