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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Bonne fête aux Clestins et autres fêtes des TRès Saintes âme

SAINT DU JOUR
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Date 06 avril

Le Saint du Jour est une liste quotidienne des Saints gardés dans la mémoire de l'Église. Les histoires des maîtres de la vie chrétienne de tous les temps qui comme des phares radieux orientent notre chemin.

Saint Siège

Bonne Fête aux :  Célestin et Célestine

 

Saint Célestin

Pape
(† 432)

Saint Célestin
Saint Célestin

À la mort du Pape saint Boniface, on élut à l'unanimité Célestin, romain de naissance et proche parent de l'empereur Valentinien. Le nouveau Pontife gouverna l'Église pendant dix ans avec une sollicitude et une prudence admirables.

"Ma vigilance pastorale, écrivait-il, n'est point bornée par les lieux; elle s'étend à tous les pays où l'on adore Jésus-Christ." En exerçant cette vigilance, il avait surtout à coeur le salut des âmes:

"Accordez l'absolution, écrivait-il à quelques évêques, à tous ceux qui la demanderont sincèrement à l'article de la mort: la contrition dépend moins du temps que du coeur."

Mais ce qui mit en relief le zèle et l'autorité du grand Pontife, ce fut la manière dont il combattit l'hérésie de Nestorius, patriarche de Constantinople. Ce malheureux, voyant sa doctrine condamnée par les orientaux, se tourna vers l'Occident, et il écrivit à Rome deux lettres où il déguisait ses sentiments sous des expressions captieuses.

Célestin, prévenu en même temps par saint Cyrille d'Alexandrie, assembla un concile à Rome; on y examina les écrits de Nestorius, et on condamna ses blasphèmes contre l'unité de personne en Jésus-Christ. Le Pape nomma Cyrille son commissaire en Orient, et il le revêtit de toute son autorité pour agir en son nom. L'hérésiarque refusant de se soumettre, on convoqua le concile d'Éphèse. Cette assemblée, présidée par les légats de Célestin, à la tête desquels se trouvait Cyrille, excommunia Nestorius et le déposa.

Une autre question s'éleva dans les Gaules: quelques-uns y attaquaient la doctrine de saint Augustin sur la nécessité de la grâce. Le Pape prit la défense du grand évêque d'Hippone, dans une lettre écrite aux évêques de ce pays.

"Nos prédécesseurs, disait-il, l'ont toujours regardé comme un des plus grands Docteurs de l'Église; sa mémoire ne pourra plus être flétrie par les clameurs de quelques-uns. Il suffit de savoir et de croire que l'enseignement traditionnel des Apôtres attribue à la grâce de Jésus-Christ aussi bien le commencement que la fin de nos oeuvres. Nul catholique ne peut s'écarter de cette règle."

Pour étouffer dans la Grande-Bretagne les semences du pélagianisme, il chargea saint Germain, évêque d'Auxerre, et saint Loup, évêque de Troyes, de préserver ce pays du danger qui le menaçait. Ce fut aussi Célestin qui envoya saint Pallade prêcher l'Évangile aux Scots, et saint Patrice, aux Irlandais. Après un règne de dix ans, ce grand Pape mourut le 1er août 432. L'église Sainte-Praxède possède une partie de ses reliques.

Frères des Écoles Chrétiennes 1932, Vie des Saints, p. 151-152

Autres Fêtes du Jour
Bienheureuse Catherine de Pallanza   ermite italienne (✝ 1478)
Saint Elstan d'Abingdon  abbé et évêque (✝ v. 981)
Saint Eutyches  Patriarche de Constantinople (✝ 565)
Sainte Galla  veuve à Rome (VIe siècle)
Saint Gennard  (✝ 720)
Saint Grégoire le Sinaïte  Confesseur (✝ 1346)
Saint Guillaume Eskill  Abbé à Eskill, au Danemark (✝ 1202)
Saint Irénée de Sirmium  évêque et martyr (✝ v. 305)
Saint Méthode  (✝ 885)
Bienheureux Michel Rua  Premier successeur de saint Jean Bosco (✝ 1910)
Saint Notker le Bègue  Ecolâtre de Saint-Gall (✝ 912)
Saint Paul le Bao Tinh  prêtre et martyr (✝ 1857)
Saint Philarète  moine en Calabre (✝ 1076)
Bienheureuse Pierina Morosini  vierge martyre (✝ 1957)
Saint Pierre de Vérone  prêtre dominicain martyr (✝ 1252)
Saint Prudence  Confesseur (✝ 861)
Saint Vinebaud  Confesseur (✝ 623)
Bienheureux Zéphyrin Agostini  prêtre fondateur des Ursulines Filles de Marie Immaculée (✝ 1896)

SAINTE GALLA, VEUVE À ROME

Fille du consul romain Simmaco, demeurée veuve après seulement un an de mariage Galla, convertie au christianisme, refuse un nouveau mariage et consacre sa vie au jeûne et aux œuvres de charité envers les plus pauvres, jusqu’à sa décision de se retirer au monastère. Elle mourut vers 550.  

Nous sommes dans la période orageuse qui suit l’effondrement de l’Empire romain d’Occident (476). Quinto Aurelio Memmio Simmaco est un noble romain qui, élu préfet en 476, tente de maintenir de bonnes relations avec les souverains barbares. Il devient consul en 485, puis également chef du Sénat, jusqu’à la rupture définitive avec Théodoric qui le condamne à mort en 525. Quinto Aurelio a une fille: Galla, marié à un noble romain dont le nom n’est pas connu. Après un an elle se retrouve veuve.

Le courage de recommencer dans la foi

À la fin de la période de deuil, beaucoup dans la famille exhortent Galla à trouver un nouveau mari, mais elle a d’autres plans, elle qui a su trouver consolation dans une aussi forte douleur en s’ancrant seulement à la foi. Ne vivant pas très loin de l’église Saint-Pierre, elle s’y rend chaque jour, passant beaucoup de temps dans la prière, puis commence à se consacrer au jeûne et surtout à l’aumône et d’autres œuvres saintes de charité envers les nécessiteux toujours plus nombreux. En peu de temps, elle décida de se consacrer complètement au Seigneur, se retirant dans un monastère non très loin, « dans la simplicité du cœur », comme le décrira saint Grégoire. En bref, sa décision courageuse dépasse les frontières de Rome, à tel point que de la Sardaigne où il est en exil, San Fulgence lui écrit une belle lettre - qui est presque un traité - dans laquelle il l’encourage elle et les autres veuves à faire des choix aussi clairs et courageux : le "De statu viduarum". (e "Du statut des veuves"). Galla meurt en 550.

Un culte d’origines anciennes

Conforté par les conseils ascétiques et le soutien reçu à distance, entre autres de par Saint Fulgence, Galla continue fermement sa vie monastique qui a la senteur subite de la sainteté. Des sources racontent que pendant qu’elle est aux soins des malades et des démunis, elle a souvent des visions de la Vierge, représentées également dans une œuvre d’art précieuse conservée dans l’église de Santa Maria à Campitelli à Rome. A l’article de la mort, Saint Pierre lui apparaîtra pour l’inviter à occuper à côté de lui, la place qui lui revient dans le ciel. L’église de Santa Maria in portico est dédiée rapidement à Sainte Galla, probablement érigée juste au-dessus de la maison où il vivait et qui sera ensuite détruite vers 1930. De nos jours, une paroisse le long de la circonvallazione Ostiense est dédiée à Sainte Galla.

SAINT PIERRE DE VÉRONE, PRÊTRE DOMINICAIN MARTYR

Fils de manichéens, Pierre s’oppose vite à sa famille en entrant dans l’Ordre dominicain. Il sera l'infatigable défenseur de la doctrine catholique, au point d’être nommé Inquisiteur général pour la Lombardie. Il mourra martyr en 1252, tué par les mêmes hérétiques auxquels il était opposé.  

 

Saint Paul Lê bao Tinh
Prêtre et martyr
(*Trịnh Hà, Vietnam, 1793 - † Bay Mau, Viêt-Nam, 6 avril 1857)

Jeune catholique des missions du TonKin, Paul Lê bao Tinh, encore séminariste, fut jeté en prison et torturé à cause de sa foi.
Libéré, il fut ordonné prêtre, dirigea le séminaire, publia des recueils d'homélies et de catéchèse. Finalement, il fut de nouveau arrêté et passa en jugement. Il fut condamné et décapité à Bay Mau, Viêt-Nam, le 6 avril 1857.

Paul Lê bao Tinh a été beatifié par Saint Pie X (Giuseppe Melchiorre Sarto, 1903-1914), le 2 mai 1909 et canonisé par saint Jean-Paul II (Karol Józef  Wojtyła, 1978-2005), le 19 juin 1988, parmi cent dix-sept martyrs du Viêt-Nam (Tonkin ou Annam), soit quatre-vingt-seize vietnamiens, onze Espagnols et dix missionnaires français.

On estime qu'entre 1857 et 1862 furent martyrisés cent quinze prêtres du Viêt-Nam, cent religieuses du pays, et plus de cinq mille fidèles. Des couvents, des églises et des écoles catholiques furent rasés, quelque quarante mille catholiques furent spoliés de leurs terres et exilés de leurs régions d'origine ; beaucoup moururent de faim dans le désert ou dans la jungle.

Saint Guillaume de Paris

Abbé en Danemark
(1104-1202)

Saint Guillaume de Paris
Saint Guillaume de Paris

Saint Guillaume naquit à Paris. Il fut élevé et instruit au couvent de Saint-Germain-des-Prés, et se fit remarquer dès sa jeunesse par les brillantes qualités de son esprit et de son coeur.

Nommé chanoine de Sainte-Geneviève, il eut à subir la jalousie de ses frères et se retira à l'institut des Chanoines réguliers de Saint-Augustin, nouvellement établi. On peut dire qu'il fut de tous le plus fervent dans l'observation de la Règle; tout son temps était occupé à la lecture, à la prière et à la contemplation; il était heureux de manger le pain de son et d'orge de la communauté avec des herbes amères pour tout assaisonnement, et il savait ajouter largement aux pénitences communes.

Une nuit, Jésus-Christ apparut à Guillaume et lui dit:

"Guillaume, tu dois aller pour Mon service dans une île éloignée; tu y endureras de grandes peines; mais, après les avoir vaincues par Ma grâce, tu viendras régner avec Moi dans le Ciel." Peu après, Waldemar, roi de Danemark, fils de saint Canut, fit demander à Paris des Chanoines réguliers, et Guillaume fut envoyé avec trois autres compagnons.

Il eut un rôle difficile à remplir, celui de réformer un monastère abandonné au relâchement. Ses trois compagnons, vaincus par la violence du froid, retournèrent à Paris, et Guillaume eut contre lui tous les religieux de l'ancien couvent, qui s'acharnèrent à le décourager et à le faire partir. Le démon lui-même n'épargna rien pour le vaincre; il mit un jour le feu à sa chambre, si bien que Guillaume ne put se sauver que miraculeusement.

Son humilité, sa patience, ses austérités, sa soumission à la Volonté de Dieu furent si admirables, qu'elles changèrent enfin le coeur de ces religieux dévoyés, qui avaient longtemps voulu le perdre et l'assassiner.

En récompense de tant de mérites, Dieu glorifia Son serviteur dès cette vie, par de nombreux miracles et même par la résurrection d'un mort. Il fut averti de l'époque de sa mort sept ans à l'avance, s'y prépara par un redoublement de prières et d'austérités, et fut réjoui avant son trépas par la visite de Jésus-Christ.

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950

7 Avril
  6 Avril
Sainte Julienne de Mont-Cornillon

Vierge
(1193-1258)

Sainte Julienne de Mont-Cornillon
Sainte Julienne de Mont-Cornillon

La fête du Saint-Sacrement, devenue si populaire sous le nom de "Fête-Dieu", a été instituée au XIIIe siècle, grâce à l'intervention d'une humble religieuse belge nommée Julienne.

Née en 1193, au village de Retinne, près de Liège, elle eut à peine le temps de connaître ses parents, car elle devint orpheline à cinq ans. Julienne et sa soeur Agnès furent alors confiées aux Augustines de Mont-Cornillon où elles furent formées à la piété. Ayant atteint sa quatorzième année, elle entra dans la communauté des Augustines.

La simplicité et l'humilité lui furent toujours chères. Elle évitait de se produire, surtout auprès des visiteurs de distinction. Parfois, ceux-ci lui demandaient quelque entretien spirituel.

"Je suis la servante de la cuisine, répondait-elle, que voulez-vous apprendre de moi? Je sais traire les vaches, donner à manger aux poussins de la basse-cour, et autres choses semblables. Pour ce qui est de parler de Dieu, vous le ferez mieux que moi, car vous êtes instruit; et je vous écouterai volontiers."

Dès sa plus tendre enfance, Julienne avait eu une admirable dévotion envers le sacrement de l'Eucharistie; Dieu la préparait, à son insu, à la mission qu'Il devait lui confier. Un jour de l'année 1208, comme Julienne se mettait en oraison, elle aperçut un astre semblable à la lune dans son plein, mais avec une échancrure. La même vision continua à se présenter à ses regards tous les jours. Craignant d'être victime d'une illusion diabolique, elle supplia le divin Maître de l'éclairer.

Notre-Seigneur lui révéla deux ans plus tard:

"La lune représente l'Église, et l'échancrure signifie le manque d'une solennité dont Je désire l'institution. Pour réveiller la foi des populations et pour le bien spirituel de Mes élus, Je veux qu'une fête spéciale soit établie en l'honneur du sacrement de Mon Corps et de Mon Sang. Cette fête aura une solennité que ne peut avoir le Jeudi-Saint déjà occupé par la mémoire de Ma Passion. C'est toi que Je charge de t'occuper la première de cette fête et de faire connaître la nécessité de l'établir. C'est toi qui commenceras, et des personnes humbles continueront."

Persuadée d'accomplir la Volonté de Dieu, Julienne, après plusieurs années d'hésitations, alla faire connaître aux autorités religieuses la mission qu'elle avait reçue. Dès 1246, l'évêque de Liège, Robert de Torote, publia un mandement instituant la Fête-Dieu pour son diocèse. Un ancien archidiacre de Liège, devenu pape sous le nom d'Urbain IV institua la fête pour l'Église universelle, en 1264.

Julienne n'eut pas la consolation d'assister à ce triomphe survenu six ans après sa mort. Élue Prieure de Mont-Cornillon, elle fut victime d'une odieuse cabale, chassée de son couvent et alla finir ses jours comme recluse, près de l'église de Fosses, le 5 avril 1258.

J.M. Planchet, Vies des Saints, édition 1946, p. 227-22

 

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