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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Des pauvres, vous en aurez toujours avec vous, mais moi, vous ne m’aurez pas toujours

PREMIÈRE LECTURE
« Il ne criera pas, il ne fera pas entendre sa voix au-dehors » (Is 42, 1-7)

Ainsi parle le Seigneur :
                   « Voici mon serviteur que je soutiens,
mon élu qui a toute ma faveur.
J’ai fait reposer sur lui mon esprit ;
aux nations, il proclamera le droit.
                   Il ne criera pas, il ne haussera pas le ton,
il ne fera pas entendre sa voix au-dehors.
                   Il ne brisera pas le roseau qui fléchit,
il n’éteindra pas la mèche qui faiblit,
il proclamera le droit en vérité.
                   Il ne faiblira pas, il ne fléchira pas,
jusqu’à ce qu’il établisse le droit sur la terre,
et que les îles lointaines
aspirent à recevoir ses lois. »

          Ainsi parle Dieu, le Seigneur,
qui crée les cieux et les déploie,
qui affermit la terre et ce qu’elle produit ;
il donne le souffle au peuple qui l’habite,
et l’esprit à ceux qui la parcourent :
                   « Moi, le Seigneur, je t’ai appelé selon la justice ;
            je te saisis par la main, je te façonne,
je fais de toi l’alliance du peuple,
la lumière des nations :
                   tu ouvriras les yeux des aveugles,
tu feras sortir les captifs de leur prison,
et, de leur cachot, ceux qui habitent les ténèbres. »

                        – Parole du Seigneur.

PSAUME
(26 (27), 1, 2, 3, 13-14)
R/

Le Seigneur est ma lumière et mon salut.     

Le Seigneur est ma lumière et mon salut ;
de qui aurais-je crainte ?
Le Seigneur est le rempart de ma vie ;
devant qui tremblerais-je ?

Si des méchants s’avancent contre moi
pour me déchirer,
ce sont eux, mes ennemis, mes adversaires,
qui perdent pied et succombent.

Qu’une armée se déploie devant moi,
mon cœur est sans crainte ;
que la bataille s’engage contre moi,
je garde confiance.

J’en suis sûr, je verrai les bontés du Seigneur
sur la terre des vivants.
« Espère le Seigneur, sois fort et prends courage ;
espère le Seigneur. »

ÉVANGILE
« Laisse-la observer cet usage en vue du jour de mon ensevelissement ! » (Jn 12, 1-11)

Six jours avant la Pâque,
Jésus vint à Béthanie où habitait Lazare,
qu’il avait réveillé d’entre les morts.
          On donna un repas en l’honneur de Jésus.
Marthe faisait le service,
Lazare était parmi les convives avec Jésus.

          Or, Marie avait pris une livre d’un parfum très pur
et de très grande valeur ;
elle répandit le parfum sur les pieds de Jésus,
qu’elle essuya avec ses cheveux ;
la maison fut remplie de l’odeur du parfum.
          Judas Iscariote, l’un de ses disciples,
celui qui allait le livrer,
dit alors :
                   « Pourquoi n’a-t-on pas vendu ce parfum
pour trois cents pièces d’argent,
que l’on aurait données à des pauvres ? »
          Il parla ainsi, non par souci des pauvres,
mais parce que c’était un voleur :
comme il tenait la bourse commune,
il prenait ce que l’on y mettait.
          Jésus lui dit :
« Laisse-la observer cet usage
en vue du jour de mon ensevelissement !
                   Des pauvres, vous en aurez toujours avec vous,
mais moi, vous ne m’aurez pas toujours. »

          Or, une grande foule de Juifs apprit que Jésus était là,
et ils arrivèrent, non seulement à cause de Jésus,
mais aussi pour voir ce Lazare
qu’il avait réveillé d’entre les morts.
          Les grands prêtres décidèrent alors
de tuer aussi Lazare,
          parce que beaucoup de Juifs, à cause de lui,
s’en allaient, et croyaient en Jésus.

                        – Acclamons la Parole de Dieu.

CONSÉCRATION À NOTRE-DAME DES NEIGES

Ô Notre-Dame,
nous nous confions en vous,
en votre obédience bénie
et en votre garde très spéciale.
Aujourd’hui et chaque jour
nous vous confions nos âmes et nos corps ;
nous vous confions tout notre espoir
et toute notre consolation ;
toutes nos angoisses et nos misères ;
notre vie et la fin de notre vie,
pour que par votre très sainte intercession
et par vos mérites,
toutes nos actions soient dirigées et disposées
selon votre volonté
et celle de votre Fils. Amen.

Le repas chez Lazare
 « Ce qu'elle pouvait faire, elle l'a fait : elle a oint mon corps d'avance pour la sépulture. » Le Mystère de la mort du Seigneur a toujours échappé à ses disciples, mais il n'a pas échappé à Marie. Voilà ce que Jésus souligne à son égard, et voilà pourquoi Il ajoute, à la gloire de cette femme :« En vérité, Je vous le dis : partout où sera prêché l'Évangile, dans le monde entier, on parlera aussi de ce que celle-ci a fait. »

Les grands prêtres décidèrent alors de tuer aussi Lazare,
parce que beaucoup de Juifs, à cause de lui, s'en allaient, et croyaient en Jésus.

 

Méditation de l'évangile du lundi 6 avril

Jésus six jours avant la Pâque fait halte à Béthanie. Ce n'est pas chez ses amis mais chez Simon le lépreux, un malade qu'Il a guéri, sans doute.

Ses amis, Marthe, Lazare et Marie sont du festin. C'est d'ailleurs Marthe qui assure le service. Les deux sœurs de Lazare sont très conscientes du danger qui rôde autour de leur ami. Elles le savent, leur frère Lazare est devenu plus que gênant et les princes des prêtres trament de Le faire mourir. Sa Résurrection attire trop de monde vers ce Prophète de malheur, ce Galiléen…

« La multitude des juifs apprit donc qu'Il était là. Et ils vinrent, non pas seulement à cause de Jésus, mais afin de voir aussi Lazare qu'Il avait ressuscité d'entre les morts. Or les grands prêtres résolurent de tuer aussi Lazare, parce que beaucoup de juifs, à cause de Lui, se retirèrent d'eux et croyait en Jésus. "

Aussi l'attitude de ces deux femmes est-elle commandée par leur amour. Marthe, la dynamique, sert. Elle sert un bon repas, bien préparé, comme elle sait le faire. Peut-être un peu trop de plats au gré du Seigneur… Mais il y a tant d'amitié dans l'ordonnance de ce souper…Quant à Marie, devant la mort de Jésus qu'elle sent imminente, tant s'affiche la rage des grands prêtres, toutes les hardiesses, toutes les audaces lui sont permises à l'égard de Celui qu'elle aime.

« Marie prit donc un livre d'un parfum de nard authentique d'une grande valeur. Elle en versa une partie sur la tête de jésus pendant qu'Il était à table. Elle en oignit ses pieds, puis elle Lui essuya les pieds avec ses cheveux. La maison fût remplie de l'odeur du parfum. »

Son geste provoque la réflexion méchante de l'Iscariote, approuvée par plus d'un des autres disciples…« Pourquoi ce parfum n'a-t-il pas été vendu trois cents deniers, qui auraient été donnés aux pauvres ? »

Jésus répond du tac au tac et prend la défense de Marie, d'un mot coupant, un ordre : « Laissez-la »

Lui, saisit du premier coup ce qui pousse Marie.

« Ce qu'elle pouvait faire, elle l'a fait : elle a oint mon corps d'avance pour la sépulture. »

Le Mystère de la mort du Seigneur a toujours échappé à ses disciples, mais il n'a pas échappé à Marie. Voilà ce que Jésus souligne à son égard, et voilà pourquoi Il ajoute, à la gloire de cette femme :

« En vérité, Je vous le dis : partout où sera prêché l'Évangile, dans le monde entier, on parlera aussi de ce que celle-ci a fait. »


Père Gabriel

Sainte Gertrude d'Helfta (1256-1301)
 

moniale bénédictine
 

Le Héraut, Livre IV, SC 255 (Œuvres spirituelles, trad. J-M 
Clément, les moniales de Wisques et B. de Vregille, éd. du Cerf, 1978, p. 227, 229, rev.)

Donner l’hospitalité au Seigneur

Au souvenir de la condescendance du Seigneur qui à la fin de ce jour alla, est-il dit, à Béthanie (cf. Mc 11,11) chez Marie et Marthe, Gertrude fut enflammée d’un vif désir de donner l’hospitalité au Seigneur.

Elle s’approcha donc d’une image du crucifié et, baisant avec un sentiment profond la plaie de son côté très saint, elle fit totalement pénétrer en elle le désir du Cœur plein d’amour du Fils de Dieu, et le supplia, grâce à la puissance de toutes les prières qui purent jamais jaillir de ce Cœur infiniment doux, de daigner descendre dans la toute petite et très indigne hôtellerie de son cœur. Dans sa bénignité, le Seigneur, toujours proche de ceux qui l’invoquent (cf. Ps 144,18), lui fit sentir sa présence si désirée et lui dit avec une douce tendresse : « Me voici ! Que vas-tu donc m’offrir ? » Et elle : « Qu’il soit le bienvenu, celui qui est mon unique salut et tout mon bien, que dis-je ? mon seul bien. » Et elle ajouta : « Hélas ! mon Seigneur, dans mon indignité je n’ai rien préparé qui puisse convenir à votre divine magnificence ; mais j’offre tout mon être à votre bonté. Pleine de désirs, je vous prie de daigner préparer vous-même en moi ce qui peut agréer davantage à votre divine bénignité. » Le Seigneur lui dit : « Si tu m’accordes d’avoir en toi cette liberté, donne-moi la clef qui me permette de prendre et de remettre sans difficulté tout ce qu’il me plaira tant pour mon bien-être que pour ma réfection. » À quoi elle ajouta : « Et quelle est donc cette clef ? » Réponse du Seigneur : « Ta volonté propre. »

            Ces mots lui firent comprendre que si quelqu’un désire recevoir le Seigneur comme hôte, il doit lui consigner la clef de sa propre volonté, s’en remettant complètement à son parfait bon plaisir et faisant une confiance absolue à sa douce bénignité pour opérer son salut en toutes choses. Le Seigneur entre alors en ce cœur et en cette âme pour y accomplir tout ce que peut exiger son divin plaisir.

Homélie du Père Gilbert Adam

« Six jours avant la Pâque, Jésus vint à Béthanie où habitait Lazare, qu’il avait réveillé d’entre les morts. »

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On donna un repas en l’honneur de Jésus. Marthe faisait le service, Lazare était parmi les convives avec Jésus. Or, Marie avait pris une livre d’un parfum très pur et de très grande valeur ; elle versa le parfum sur les pieds de Jésus, qu’elle essuya avec ses cheveux ; la maison fut remplie de l’odeur du parfum. Marie brise le vase de parfum « de grande foi. » La qualité de ce parfum de grande confiance va se vérifier non pas quand on l’achète, mais lorsqu’on aura brisé le vase ! Cette signification mystérieuse du parfum de grande foi est la porte d’entrée de la grande semaine sainte. En ce lundi saint, l’Eglise médite le récit du geste de Marie de Béthanie qui apporte un vase de parfum précieux, signe de son amour pour Jésus. Ainsi, c’est avec grande Foi que nous entrons dans la Semaine Sainte, pour fêter bientôt le mystère pascal. Ce parfum qui embaume le corps du Bien Aimé en est le signe. L’onction de Marie manifeste l’entrée de Jésus dans sa Passion. Son geste est prophétique, c’est le geste de l’Amour qu’elle accomplit et qui révèle déjà le drame qui va bientôt arriver. Jésus sera crucifié et mis au tombeau. A l’avance, elle embaume le corps de son Bien Aimé. L’Époux va « entrer dans sa gloire. » Il ne s’y avance pas sans son Épouse à ses côtés. Marie, la mère de Jésus, s’efface devant Marie de Magdala qui surviendra encore au matin de Pâques.

"Judas Iscariote, l’un de ses disciples, celui qui allait le livrer, dit alors : « Pourquoi n’a-t-on pas vendu ce parfum pour trois cents pièces d’argent, que l’on aurait données à des pauvres ? »
 Il parla ainsi, non par souci des pauvres, mais parce que c’était un voleur : comme il tenait la bourse commune, il prenait ce que l’on y mettait. Judas l’Iscariote dénonce durement le geste de Marie, sans même faire mention d’elle. Ses propos illustrent une accusation inacceptable. Il cache une immense jalousie derrière des motifs « religieux et humanitaires ! » En ce début de semaine sainte, un homme et une femme manifestent comment l’humanité traverse l’accusation et la férocité du monde pour rejoindre l’éternelle beauté de l’humanité donnée en Jésus. La foi chrétienne est une connaissance amoureuse du Christ Jésus, qui dans sa mort, nous révèle l’amour du Père pour toute l’humanité. Jésus, le jeudi saint, lavera les pieds de ses disciples. Celui qui se laisse saisir par l’amour du Christ et lui donne tout son amour, lave les pieds de ses frères. C’est ce refus qu’exprime Judas qui, après sa trahison, ira se pendre. Il refuse de s’ouvrir à l’Amour de Jésus. Nourris de la Parole de Dieu, nous entrons avec une foi nouvelle, d’un grand prix, qu’on ne peut pas trafiquer, à la suite de Jésus.

"Jésus lui dit : « Laisse-la observer cet usage en vue du jour de mon ensevelissement ! Des pauvres, vous en aurez toujours avec vous, mais moi, vous ne m’aurez pas toujours. »" 
Or, une grande foule de Juifs apprit que Jésus était là, et ils arrivèrent, non seulement à cause de Jésus, mais aussi pour voir ce Lazare qu’il avait réveillé d’entre les morts. Les grands prêtres décidèrent alors de tuer aussi Lazare, parce que beaucoup de Juifs, à cause de lui, s’en allaient, et croyaient en Jésus. Nous sommes devant le désir de Marie et de Marthe d’aller à la suite de Jésus qui nous sauve. Ce désir correspond au désir de l’humanité pour son Dieu, elle le suit avec tout l’amour qui est contenu dans ce désir. Toute femme est appelée à rejoindre l’Époux qui vient, à témoigner de son amour pour lui en venant en aide aux pauvres ! Marie de Béthanie oriente notre attention sur la personne humaine, corps et âme. Elle est évoquée par des gestes forts, l’onction du corps de Jésus au moyen de l’huile parfumée. Elle baigne de parfum les pieds de Jésus pour magnifier son corps de Fils, d’Époux et de Christ. Jésus lavera les pieds des siens afin qu’ils « aient part » à toute la joie du matin de Pâque. S’il y tant de souffrances dans le monde, tant de guerres, c’est parce que l’humanité a perdu la joie de sa tendresse, la joie d’aimer Dieu. La tendresse de l’amour de Dieu pour nous est vraiment extraordinaire ! Elle nous aide à garder nos cœurs purs et à demeurer dans l’amour des autres. Quand nous regardons le tabernacle dans lequel Jésus rayonne, nous comprenons combien il nous aime. Il accomplit le Salut en nous sauvant sur sa Croix. Il sera élevé dans la gloire du Père. Marie, la Mère de Jésus, porte tout cela dans le silence de son cœur.

Nous demandons la grâce d’entrer dans le désir de Jésus et de le suivre comme Marie avec un amour tout renouvelé.

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