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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

ça s'est passé un... 18 mai

ça s'est passé un...
18 mai
  

 

18 mai 1152 :

Mariage d'Aliénor et Henri
 

Le 18 mai 1152, à Poitiers, Aliénor d'Aquitaine (30 ans environ) épouse Henri de Plantagenêt (20 ans), comte d'Ajou et de Touraine.

 

18 mai 1163:

Concile de Tours
 

À Tours où il s'est réfugié, le pape Alexandre III convoque un concile. Le 18 mai 1163, il prononce l'excommunication de l'empereur d'Allemagne Frédéric Barberousse et la déposition de son concurrent, le pape Adrien IV, que l'empereur a le front de soutenir...

 

18 mai 1302 :

Les « Matines de Bruges »
 

Au petit matin du 18 mai 1302, à Bruges, en Flandre, des insurgés en armes massacrent les soldats de la garnison française. Ce sont les «Matines de Bruges».

La journée réduit à néant le rêve des rois capétiens d'annexer les Flandres...

Il est impossible à qui n'est pas natif des Flandres de prononcer correctement cette expression. C'est ainsi que les soldats de la garnison française sont démasqués les uns après les autres et assassinés au pied de leur lit. On compte un millier de morts.

Cette journée a été appelée « Matines de Bruges » (on dit aussi « Matines brugeoises ») par analogie avec les « Vêpres siciliennes » qui chassèrent 20 ans plus tôt les Français de Sicile. Elle réduit à néant le rêve des rois capétiens d'annexer les Flandres. Jalouses de leur indépendance, les cités flamandes finissent par se fédérer à leurs voisines brabançonnes, jusqu'à constituer la Belgique.

NB : dans le langage religieux, les matines désignent les prières des moines avant le lever du jour et les vêpres, les prières du soir).

Jean Brillet

 

Destins croisés
Lors du premier partage de l'empire carolingien, à Verdun, en août 843, la Francie occidentale, ancêtre de la France, avait reçu la Flandre littorale, jusqu'aux bouches de l'Escaut. En 862 apparaît le comté de Flandre. Le roi Charles le Chauve confie la nouvelle seigneurie à son gendre Baudouin 1er.

Aux siècles suivants, les comtes de Flandre empiètent sur les terres voisines, qui relèvent du Saint Empire romain germanique, notamment la Zélande et le Hainaut. Ainsi deviennent-ils à la fois vassal du roi de France et de l'empereur, ce qui leur garantit une grande marge de liberté.

Dès le XIIe siècle, les tisserands flamands, à Bruges, Ypres ou Gand, ont la bonne idée d'acheter de la laine aux éleveurs anglais. Ils fabriquent ainsi des draps qu'ils revendent à prix d'or dans toute l'Europe.

À Bruges, les importateurs de laine anglaise forment une bourgeoisie qui domine la classe laborieuse des artisans. Leurs représentants, les échevins, dirigent la ville avec les représentants du comte de Flandre. Cette situation dure depuis l'assassinat du comte Charles le Bon en 1127.

En 1280, des troubles agitent les villes flamandes comme Ypres, Bruges et Douai. À Bruges, un incendie détruit le beffroi et les chartes qu'il renferme. Le comte de Flandre Guy de Dampierre punit la ville en lui imposant une lourde amende cependant que les échevins profitent de la disparition des chartes pour raffermir leurs privilèges.

Sous les règnes de Philippe Auguste et Saint Louis (Louis IX), la France est, quant à elle, devenue le plus puissant royaume d'Europe. Mais à la fin du XIIIe siècle, la Flandre et l'Angleterre commencent à lui faire de l'ombre grâce à leur enrichissement rapide.

Convoitises françaises, cajoleries anglaises
Voilà qu'en 1294, les Anglais eux-mêmes créent à Bruges une «étape». Les artisans tisserands y voient l'occasion de se fournir directement en laine anglaise sans passer par l'intermédiaire des bourgeois. Ces derniers se tournent vers le roi de France, Philippe IV le Bel.

Les tensions montent entre les deux populations. Elles sont brutalement aggravées en 1296 par le roi d'Angleterre, Édouard 1er, qui impose un embargo sur les exportations de laine pour détourner les Flamands de la laine anglaise. L'opération ne réussit que trop bien. Elle provoque révoltes et même famines. Dès l'année suivante, le comte de Flandre Guy de Dampierre négocie une alliance avec le roi d'Angleterre.

Mais Philippe IV le Bel attire le comte de Flandre à Paris et l'emprisonne. Il installe en Flandre un gouverneur à sa dévotion, Guy de Châtillon. De Lille à Bruges, les villes flamandes ouvrent leurs portes aux garnisons françaises.

Le 29 mai 1301, Philippe le Bel et sa cour sont accueillis en grande pompe à Bruges par les bourgeois (aux frais du peuple). Le roi se réjouit de l'annexion des Flandres au royaume. Un tisserand du nom de Pierre Coning (en flamand, Pieter de Coninck) appelle le peuple à la révolte. Ses partisans, les « klauwaerts » (du parti de la griffe, symbole de la Flandre), sont néanmoins repoussés par les bourgeois, favorables au roi de France (on les surnomme « leliaerts » ou parti du lys). Méfiant, le gouverneur des Flandres, Jacques de Saint-Pol, supprime les libertés de Bruges. La population se reprend alors à écouter les harangues de Pierre Coning. En représailles, les Français occupent en force la ville.

C'est alors que surviennent les « Matines de Bruges ». 1600 insurgés entrent dans la ville et assassinent les Français.

La « bataille des éperons d'or »
Comme si cet avertissement ne suffisait pas, les chevaliers français, commandés par Robert d'Artois, sont honteusement battus par les milices communales du parti de la griffe deux mois plus tard, le 11 juillet 1302, à la « bataille des éperons d'or », près de Courtrai.

 

18 mai 1804 :
La Constitution de l'an XII institue l'Empire

 

Par le sénatus-consulte du 18 mai 1804, le Sénat français déclare : « Article premier. Le gouvernement de la République est confié à un empereur, qui prend le titre d'Empereur des Français... »

Ce texte curieux, aussi appelé « Constitution de l'An XII », établit l'Empire français sans abolir formellement la République !... Ce n'est que deux ans plus tard, en 1806, que les formes républicaines de l'État disparaîtront, en même temps que le calendrier révolutionnaire.

 

Calcul politique
Le général Bonaparte, appelé en 1799 pour sauver la Révolution, a magistralement réussi à écarter la menace d'une restauration de la monarchiste et d'un retour à l'Ancien Régime, qui aurait lésé beaucoup de monde, à commencer par les acquéreurs de biens nationaux.

Après avoir instauré le Consulat, il a pu conclure la paix avec les puissances étrangères dont l'Angleterre, rétablir la paix religieuse à l'intérieur des frontières et mettre en application la plupart des réformes administratives engagées par le précédent régime, le Directoire.

Mais cette oeuvre gigantesque a été accomplie d'une manière de plus en plus autoritaire, la majorité rurale du pays étant restée nostalgique de l'ancienne monarchie.

Pour consolider son pouvoir, Bonaparte se fait dans un premier temps octroyer le Consulat à vie, avec le droit de désigner lui-même son successeur, par le plébiscite du 2 août 1802. Cette quasi-royauté n'a d'autre effet que d'exciter un peu plus l'opposition royaliste.

Le Premier Consul décide donc de franchir un pas supplémentaire en devenant Empereur héréditaire sous le nom de Napoléon 1er. Cette curieuse monarchie républicaine est présentée comme une forme de reconnaissance des citoyens français envers celui qui a clos la Révolution, et restauré la paix et la prospérité. 

Mais pour l'intéressé lui-même, ancien protégé de Robespierre le Jeune, qui n'a jamais renié la Révolution, l'instauration de l'Empire résulte aussi d'un calcul froid et rationnel : il s'agit de ramener la France dans le concert des nations européennes, dont toutes, à l'exception notable de la Suisse, sont des monarchies héréditaires ; pour cela, il ne voit pas de meilleur moyen que de la rattacher au modèle dominant.    

Le terme d'empereur est préféré à celui de roi, que les révolutionnaires ont en horreur. Il renvoie également à l'Antiquité classique, très prisée dans les cercles cultivés, ainsi qu'aux Mérovingiens et Carolingiens que redécouvrent les archéologues et les historiens. Enfin, il place Napoléon 1er sur un pied d'égalité avec les deux principaux souverains du continent, l'empereur d'Allemagne et le tsar de Russie.

Le sacre, à Notre-Dame-de-Paris, le 2 décembre 1804, va solenniser la fondation de l'Empire.

 

18 mai 1917
Création de Parade et invention du surréalisme

 

Le 18 mai 1917, au plus fort de la Grande Guerre, le théâtre du Châtelet, à Paris, crée le ballet Parade. Il va révolutionner les arts, pas seulement la chorégraphie mais aussi la peinture, la musique, la poésie et la littérature. Il va engendrer aussi le surréalisme.

Cette création singulière, qui raconte les tourments d'une troupe de comédiens, a été suggérée à Diaghilev, fondateur des Ballets russes, par le dandy Jean Cocteau qui va en écrire le scénario. Le rideau de scène et les costumes vont porter la signature déjà prestigieuse de Picasso ! La musique est l'oeuvre d'Éric Satie.

Le poète Guillaume Apollinaire consacre un article à Parade. Il voit dans les décors et les costumes conçus par Picasso comme dans la chorégraphie de Messine une « sorte de surréalisme ». C'est la première fois qu'apparaît le mot. 

Le mot reviendra quelques semaines plus tard, le 24 juin 1917, à l'occasion de la première représentation des Mamelles de Tirésias, une pièce écrite par le même Apollinaire et sous-titrée « drame surréaliste en deux actes et un prologue ». Le poète, de nationalité russe, s'était engagé dans la Légion étrangère dès le 5 décembre 1914. Il avait été gravement blessé à la tête par un éclat de shrapnel dans une tranchée, le 17 mars 1916, alors qu'il lisait le Mercure de France ! Réformé, il avait eu le loisir de reprendre ses travaux d'écriture et c'est ainsi qu'il avait inventé le surréalisme...

 

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