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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

levant les mains, il les bénit. tandis qu’il les bénissait, il se sépara d’eux et il était emporté au ciel.

Évangile de Jésus-Christ
selon saint Luc 24,46-53.

 

En ce temps-là, Jésus ressuscité, apparaissant à ses disciples, leur dit : « Il est écrit que le Christ souffrirait, qu’il ressusciterait d’entre les morts le troisième jour,
et que la conversion serait proclamée en son nom, pour le pardon des péchés, à toutes les nations, en commençant par Jérusalem.
À vous d’en être les témoins. »
Et moi, je vais envoyer sur vous ce que mon Père a promis. Quant à vous, demeurez dans la ville jusqu’à ce que vous soyez revêtus d’une puissance venue d’en haut. »
Puis Jésus les emmena au dehors, jusque vers Béthanie ; et, levant les mains, il les bénit.
Or, tandis qu’il les bénissait, il se sépara d’eux et il était emporté au ciel.
Ils se prosternèrent devant lui, puis ils retournèrent à Jérusalem, en grande joie.
Et ils étaient sans cesse dans le Temple à bénir Dieu.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

 

Saint Charles de Foucauld
(1858-1916)

ermite et missionnaire au Sahara

§ 92, psaume 46 (Méditations sur les psaumes ; éd. Nouvelle Cité, 2002 ; p. 229-230 ; rev.)
La joie du bonheur de Dieu
           

« Dieu est monté dans l’allégresse ! Le Seigneur est monté au son de la trompette… Chantez à notre Dieu ! Chantez, chantez à notre Roi, chantez ! » (Ps 46,6-7 LXX) (…) Les derniers versets de ce psaume s’appliquent et à la joie de la gloire de Dieu, en général, et en particulier à l’Ascension de Notre Seigneur : « Ascendit Deus in jubilo »…

            Que ce soit là sur la terre et dans le ciel le fondement solide, inébranlable de notre joie : le bonheur de ce que Dieu est Dieu, le bonheur de ce que Notre Seigneur « est ressuscité et ne mourra plus » (Rm 6,9) mais est éternellement bienheureux ! Merci, mon Dieu de nous donner cette source intarissable de joie, de les mettre dans vos saints livres, dans la sainte liturgie et de le verser par votre grâce dans nos cœurs, en nous faisant comprendre et goûter cette bienheureuse vérité ! Que vous êtes bon, vous qui nous faites par là, dès cet exil, partager dans la mesure même de notre amour la félicité des bienheureux du ciel ! (…)

            Sur la terre il y aura des ombres, mais que cette vision de paix et de bonheur infini mette dans nos âmes un fond de paix et de bonheur invariables, que rien ne puisse ôter, car son fondement est éternel. Que les tristesses viennent, elles doivent venir, Jésus les a ressenties, mais qu’elles ne soient qu’à la surface de nos âmes, que le fond reste immuablement serein, comme le fond de l’âme de Jésus, toujours uni au Père, toujours en possession de la vision béatifique. Nous n’avons pas cette vision, il s’en faut ; mais nous en avons comme l’aube, l’aurore.

 

Méditation du père Gabriel

C'est dans la bible que nous retrouvons la véritable évolution de l'homme, en marche vers le Christ. C'est dans la bible aussi qu'il nous faut rechercher la préparation de l'homme au message, ainsi que l'annonce progressive du Sauveur. Jésus nous a donné une clef, une méthode de travail : découvrir ce qui a été écrit de Lui dans Moïse, les prophètes et les psaumes.

Solennité de l'Ascension du Seigneur

Ces paroles de Jésus au moment de quitter les siens :

"Il fallait que le Christ souffrît et ressuscitât le troisième jour"  conclut sa mission. Il le fallait pour que nous puissions comprendre l'homme et l'achèvement de l'homme.

Car la souffrance est inscrite en nous mêmes comme dans la limitation de nos forces tant physiques qu'intellectuelles. Avec stupeur, rage et désespoir parfois, nous voyons bien que la mort est notre fin, notre seule fin, inéluctablement.

Sans le Christ, oui, c'est la seule explication possible de l'homme, une absurdité. Mais avant de nous quitter Jésus reprend le sens de sa mission. Avec Lui, l'homme souffrant est mortel se met en marche vers la résurrection. Tout prend un sens.

" Ainsi est-il écrit, et ainsi fallait-il que le Christ souffrît et qu'il ressuscitât des morts le troisième jour, et qu'on prêchât en son nom de changer de mentalité, en vue de la rémission des péchés à toutes les nations" Et celui qui nous permet de comprendre cette mission de jésus, Celui qui nous permet d'entrer avec le Christ dans le mystère de la souffrance et de la croix, c'est l'Esprit-Saint, cette " promesse du Père" qui nous revêtira d'une force d'en haut.

Nous sommes, nous, les chrétiens, les témoins des faits qui transforment l'homme et sa destinée.

"Vous êtes le témoins de ces faits. Et voici que je vous envoie cette promesse du Père. Quant à vous, restez dans la ville jusqu'à ce que vous soyez revêtus de la force d'en-haut." 

Apôtre timide et discret, nous oublions facilement cette force qui nous vient de Dieu, pour parler du Christ souffrant, du Christ ressuscité, de la révolution des mentalités en vue du pardon des péchés. Peut-être parce que nous ne savons pas attendre cet Esprit, dans le calme de la Jérusalem intérieure.

C'est l'Ecriture, la Sainte-Ecriture, ouverte à nos coeurs par l'Esprit-Saint qui nous permet de comprendre les mystères de l'homme et en particulier ce mystère de la souffrance.

Bien sûr, il y a deux études possibles de l'Ecriture ; Il y a l'attitude rationaliste qui aboutit à coup de critiques internes, de suppositions et d'hypothèses (transformées en postulats) à la négation de toute transcendance) ;

Il y a aussi une étude de l'Ecriture sous le regard de Dieu.

"Alors il leur ouvrit l'esprit afin qu'ils saisissent les Ecritures"

Cette manière de faire se sert aussi de la critique interne et des hypothèses, mais en connaissant leurs limites dans la découverte du mystères du Christ crucifié et ressuscité.

"Ainsi était-il écrit et ainsi fallait-il que le Christ souffrît et qu'il ressuscitât le troisième jour" 

C'est dans la bible que nous retrouvons la véritable évolution de l'homme, en marche vers le Christ. C'est dans la bible aussi qu'il nous faut rechercher la préparation de l'homme au message, ainsi que l'annonce progressive du Sauveur. Jésus nous a donné une clef, une méthode de travail : découvrir ce qui a été écrit de Lui dans Moïse, les prophètes et les psaumes.

"Or, il leur dit : C'st bien là ce que je vous ai dit quand j'étais avec vous : Il faut que soit accompli tout ce qui a été écrit à mon sujet, dans la loi de Moïse, et dans les prophètes, et dans les psaumes. Alors Il leur ouvrit l'intelligence pour qu'ils puissent comprendre les écritures" 

Père Gabriel

Homélie du père Gilbert Adam

Ascension du Seigneur, année C

Moi, j’envoie sur vous ce que mon Père a promis ; vous, restez dans la ville, jusqu’à ce que vous soyez revêtus de la puissance d’en haut.

Jésus conclut : « C’est bien ce qui était annoncé par l’Écriture : les souffrances du Messie, sa résurrection d’entre les morts le troisième jour, et la conversion proclamée en son nom pour le pardon des péchés à toutes les nations, en commençant par Jérusalem.

C’est vous qui en êtes les témoins. Moi, j’envoie sur vous ce que mon Père a promis ; vous, restez dans la ville, jusqu’à ce que vous soyez revêtus de la puissance d’en haut. L’Ascension est un moment si important dans la vie de Jésus et de ses disciples. Pendant quarante jours après la Passion il est apparu à ses amis. C’est le moment unique où s’échangent les dernières paroles de Jésus, moment de tristesse et de promesse. C’est un appel à ne pas se replier sur soi mais à regarder l’Amour universel qui se donne à Marie et aux Apôtres. L’Esprit Saint donne à chacun le pouvoir d’accueillir la mission reçue de Jésus. Jésus nous fait entrer dans la patience de Dieu, dans sa tendresse et sa miséricorde. Nous allons nous mettre au rythme de l’amour de Dieu : "Mon Dieu, je crois mais augmente ma foi." Comme les Apôtres, nous attendons aujourd’hui l’Esprit Saint : « C’est la force même, le pouvoir, la vigueur qu’il a mis en œuvre dans le Christ quand il l’a ressuscité d’entre les mort et qu’il l’a fait asseoir à sa droite dans les cieux. » Il nous faut, dans un acte de foi, accepter un dépassement de nous mêmes. Dieu est venu parmi nous, il a pris chair de la Vierge Marie, il s’est incarné. Nous affirmons dans l’Eucharistie : "Il est venu, il a souffert, il est mort, il est ressuscité." C’est dans l’instant éternel de Dieu que son amour infini nous est manifesté maintenant.

Et moi, je vais envoyer sur vous ce que mon Père a promis. Quant à vous, demeurez dans la ville jusqu’à ce que vous soyez revêtus d’une force venue d’en haut. »

L’Ascension est l’occasion de considérer tous les moments où dans notre vie nous avons été amené à quitter un bienfait venu de Dieu pour un plus grand encore. Ce départ est l’occasion qui révèle une autre présence de Jésus, une autre manière d’être en relation avec lui, alors que notre existence semble vaciller. C’est l’occasion de faire mémoire, de bénir Dieu pour tout ce qui a été donné et d’accueillir plus pleinement ce qui s’offre à nous maintenant. Nous vivons dans la nuit de la foi en Jésus qui éclaire notre marche. Déjà dans son abaissement sur la Croix, Jésus était élevé ! Quand il prenait notre condition humaine il descendait aux profondeurs de nos enfers. De l’abaissement dans lequel il est venu nous rejoindre, Jésus nous entraîne avec lui dans le Royaume d’amour de son Père. Il permet ainsi à notre condition humaine, libérée du péché et de la mort, de devenir le lieu de l’action de grâce. Quand nous confessons que le Christ est élevé « au-dessus de tout, » c’est une ascension de notre condition humaine.

Puis il les emmena jusque vers Béthanie et, levant les mains, il les bénit. Tandis qu’il les bénissait, il se sépara d’eux et fut emporté au ciel.

Ils se prosternèrent devant lui, puis ils retournèrent à Jérusalem, remplis de joie. Et ils étaient sans cesse dans le Temple à bénir Dieu. L’ascension de Jésus est notre victoire. Jésus est venu dans notre chair, notre vie est désormais en lui, en Dieu. Nous vivons dans la foi, l’espérance et dans la charité car il nous faut encore grandir. Nous intensifions notre foi, notre espérance et notre amour car le temps est maintenant assumé par l’instant éternel de Dieu. Notre vie est désormais dans le Christ, elle est cachée dans le cœur de Dieu, alors que nous en vivons déjà sur la terre. « Seigneur, ouvre-nous à la joie, » ouvre-nous à l’action de grâce ! Il nous faut accueillir avec une foi plus grande, l’amour de Dieu qui nous est offert. Les épousailles divines se réalisent d’une manière admirable dans mystère de Jésus glorifié. Jésus est l’unique, le Fils bien-aimé du Père. Dans cet unique, nous devenons les enfants du Père. Nous sommes vraiment son corps dans un nouveau mystère de filiation. Quand Dieu prend chair de la Vierge Marie il fait entrer l’humanité dans l’amour éternel du Dieu Amour, Père, Fils et Saint-Esprit. Dans la foi nous demeurons dans l’amour éternel de Jésus qui vient chez nous, vit, souffre de nos souffrances, fait mourir la mort et ressuscite. Les dons de Dieu nous donnent de vivre déjà les réalités humaines de la terre dans l’Esprit Saint. Nous sommes avec Jésus ressuscité, emporté au ciel, désormais notre vie est en lui, nous sommes en mission avec lui sur notre terre, l’épouse bien-aimée de l’Agneau.

Prière

Je te demande la grâce d’approfondir cet Évangile et d'appliquer avec foi l'enseignement dans la confiance de l'assurance de sa résurrection par le mystère de l’amour infini de Dieu.

Emounawh

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