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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

informations internationale de Vatican et message journalier du Pape François

Visite surprise du Pape auprès des Filles de la Charité
Le Pape François s’est rendu dimanche après-midi à la maison provinciale des Filles de la Charité de Saint-Vincent-de-Paul à Rome.
 

L’évêque de Rome s’est déplacé à la Casa Regina Mundi, la maison provinciale des Filles de la Charité située via Pompeo Magno dans le quartier romain de Prati, afin de rendre visite à sœur Maria Mucci, qui a travaillé durant de nombreuses années à la Maison Sainte-Marthe, la résidence du Pape au Vatican, et qui est maintenant soignée à l’infirmerie de la communauté.

Le Pape François a contemplé une relique de saint Jean-Paul II, un maillot de corps taché de sang, qu’il portait lors de l’attentat du 13 mai 1981 et qui avait été donné aux sœurs lors du Jubilé de l'an 2000.

Au terme de sa visite, le Pape a béni les sœurs, les employés et les hôtes de la maison.

Les Filles de la Charité, une communauté apostolique

Les Filles de la Charité de Saint Vincent-de-Paul sont une société de vie apostolique de droit pontifical, et constituent le plus grand groupe de religieuses au monde, avec plus de 15 000 sœurs recensées en 2016. Elles sont notamment présentes dans le monde de la santé et l’enseignement.

Elles ont été fondées en 1633 par saint Vincent de Paul et sainte Louise de Marillac, qui furent ainsi à l’initiative de la première communauté religieuse féminine à ne pas être soumise à la règle de la clôture. Elle ont tenu un rôle central dans le développement du système hospitalier, en France notamment.

30 juillet 2019, 15:40


 

Migrations: l’Église italienne en première ligne
Un accord au niveau européen a finalement permis aux 116 migrants retenus à bord du Gregoretti de descendre au port d’Augusta, en Sicile. Cinq pays ont donné leur disponibilité pour accueillir une partie de ces migrants, et environ 50 d’entre eux seront pris en charge par l’Église italienne.
 

Les migrants bloqués sur le Gregoretti, un bateau des gardes-côtes italiens, ont finalement pu mettre pied à terre. Mis à part le cas d’un migrant qui avait dû être préalablement évacué pour raisons sanitaires, il restait 115 personnes à bord. Le ministre de l’Intérieur, Matteo Salvini, avait communiqué via Facebook pour faire savoir qu’il avait donné l’autorisation de débarquer, après avoir reçu l’engagement de cinq pays européens (France, Allemagne, Portugal, Luxembourg, Irlande) pour répartir leur accueil. L’Église italienne assurera également la prise en charge d’une cinquantaine d’entre eux, qui seront accueillis à Rocca di Papa, au sein de la structure “Mondo Migliore”.

«De cette façon, la conférence épiscopale italienne, à travers la Caritas italienne, s’est engagée avec ses propres ressources professionnelles et économiques pour répondre à une demande du ministère de l’Intérieur faite à l’Église italienne de prendre en charge l’hospitalité, l’accueil et l’assistance, y compris légale, de ces personnes», a fait savoir la CEI dans un communiqué. «L’initiative, en cohérence avec des mesures analogues assurées par la CEI dans un support subsidiaire au système d’accueil italien, se situe dans un horizon de collaboration qui voit l’État italien et l’Église catholique partager la responsabilité de l’assistance et de l’accueil des migrants», est-il précisé.

La lettre du cardinal Bassetti

Sans lien direct avec ce débarquement du Gregoretti, mais sur le même thème, le cardinal Gualtiero Bassetti, président de la conférence épiscopale italienne, a par ailleurs diffusé une lettre aux évêques en reprenant le thème choisi par le Pape François en vue de la prochaine Journée mondiale du migrant et du réfugié, invitant à ne pas faire du phénomène migratoire «le bouc émissaire de peurs et d’insécurités, d’un mal-être social qui a des causes bien différentes». Ces phénomènes migratoires font partie des «signes des temps» et «le futur et le présent de la famille humaine» dépendent en grande partie de l’attitude de chacun vis-à-vis des migrants.

Il invite tous les évêques d’Italie à participer à la messe que le Pape François célèbrera sur la Place Saint-Pierre le dimanche 29 septembre, afin de lui exprimer leur gratitude pour «son courageux magistère». L’envoi d’une délégation de chaque diocèse permettrait d’offrir «un signe de communion autour du successeur de Pierre».

01 août 2019, 15:26
Tunisie: Béji Caïd Essebsi, le symbole d'une transition démocratique réussie
La mort du président Béji Caïd Essebsi à l’âge de 92 ans ouvre une période d’incertitude pour la Tunisie, entre situation économique précaire, menace jihadiste latente et instabilité régionale. L’homme s’est toutefois attaché à renforcer les institutions du pays nord-africain, le premier à avoir initié le mouvement des «printemps arabes» et le seul à avoir échappé à ses sanglantes convulsions.
 

Entretien réalisé par Manuella Affejee- Cité du Vatican

Béji Caïd Essebsi restera dans l’Histoire comme le premier président tunisien élu, en 2014, au suffrage universel. Avocat de formation, ministre sous l’ère Bourguiba, diplomate, président du Parlement à l’époque de Ben Ali, puis Premier ministre après le départ en exil de ce dernier, il symbolise une transition démocratique globalement réussie, aidée par la solidité des institutions tunisiennes, comme l’explique Kader Abderrahim, maitre de conférences à Sciences Po et spécialiste du Maghreb.

Ce rôle crucial dans la stabilisation de la Tunisie ne peut en revanche faire oublier l’échec à la sortir d’une crise économique persistante, entre chute de la monnaie, inflation et chômage des jeunes. «Le quotidien des Tunisiens ne s’est pas amélioré sous Essebsi, il s’est même dégradé», observe d’ailleurs Kader Abderrahim.

Les turbulences régionales, -chaos libyen et instabilité chronique en Algérie-, dont il s’avère impossible de prévoir l’évolution, contribuent à alimenter l’inquiétude et le sentiment d’incertitude ; sans parler de la menace jihadiste, qui s’est douloureusement concrétisée sur le sol tunisien à plusieurs reprises ces dernières années.

Après les funérailles nationales du président, samedi, en présence de nombreux Tunisiens et de chefs d’État étrangers, l’heure est à l’organisation de l’élection présidentielle, sous la houlette de Mohammed Ennaceur, ancien chef du Parlement et désormais président par intérim. Elle devait initialement avoir lieu le 17 novembre, -le mandat d’Essebsi prenant fin en décembre-, mais a finalement été avancée au 15 septembre, soit avant les élections législatives du 6 octobre. Un changement de calendrier regrettable selon Kader Abderrahim. La tenue d’élections législatives avant le scrutin présidentiel aurait permis selon lui de «décanter le paysage, de donner aux Tunisiens une véritable indication sur le ou les courants qui sont les plus représentatifs au sein de la société».

Les luttes de pouvoir ainsi que l’émiettement du parti d’Essebsi, Nidaa Tounes, risquent en outre de peser sur cette élection. Mais le chercheur l’affirme: ces facteurs ne sauraient remettre en cause le processus de démocratisation de la Tunisie, même si celui-ci reste tributaire de réformes structurelles à mettre en œuvre. 

29 juillet 2019, 08:10
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