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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Fêtes des Saintes âmes du 16 mars

SAINT DU JOUR
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Date 16 mars

Le Saint du Jour est une liste quotidienne des Saints gardés dans la mémoire de l'Église. Les histoires des maîtres de la vie chrétienne de tous les temps qui comme des phares radieux orientent notre chemin.

Saint Siège

 

Bienheureuse Bénédicte

Clarisse à Saint-Damien, succéda à sainte Claire (✝ 1260)

Bienheureuse Bénédicte d'AssiseElle rejoignit sainte Claire au couvent de Saint Damien à Assise. Elle lui succéda, en donnant l'exemple d'une constante régularité et d'une stricte pauvreté.
Illustration extraite du pied de la croix qui est au-dessus de l'autel de la Basilique Sainte-Claire d'Assise.
Un internaute nous signale qu'elle figure sous l'appellation 'Bienheureuse' dans les "Acta Sanctorum" des Bollandistes (à défaut d'être mentionnée dans le Martyrologe Romain).

 

SAINT HILAIRE, ÉVÊQUE ET SAINT TATIEN DIACRE, MARTYRS À AQUILÉE EN VÉNÉTIE

Des documents anciens attestent le martyre de l’évêque Hilaire et du diacre Tatien le 16 mars 284. Les reliques, conservées d’abord à Aquilée, ont été transférées à Grado par peur des Lombards. Une église, agrandie ensuite en cathédrale leur est dédiée à Gorizia dont ils sont les Patrons.  

Liste des Fêtes des Saintes âmes du Jour
Saint Abbain: fondateur de monastères en Irlande (VIe siècle)
Saint Abraham (✝ 370)
Vénérable Aloysius Schwartz fondateur des Soeurs de Marie et des Frères du Christ (✝ 1992)
Saint Christodule  (✝ 1093)
Saint Dentelin  (VIIe siècle)
Sainte Eusébie  Fille de sainte Rictrude (✝ v. 680)
Saint Finien  (✝ v. 560)
Saint Grégoire Makar  Ermite dans la région de Pithiviers (XIe siècle)
Saint Héribert  Archevêque de Cologne (✝ 1021)
Saint Hilaire  Evêque et saint Tatien diacre (✝ 285)
Bienheureux Jean Amias et Robert Dalby  martyrs en Angleterre (✝ 1589)
Saint Jean de Brébeuf  martyr au Canada (✝ 1649)
Bienheureux Jean Sordi Cacciafronte  Evêque de Vicence (✝ 1181)
Saint Julien d'Antioche  Martyr en Cilicie (IVe siècle)
Saint Papas  martyr en Perse (IVe siècle)
Saint Sérapion  (✝ 1516)
Bienheureux Torello de Poppi ermite italien (✝ 1282)
16 Mars
  
Saint Abraham

Prêtre, Solitaire
(† 376)

Saint Abraham
Saint Abraham

Saint Abraham vint au monde à Chidame, près d'Édesse, en Mésopotamie, et s'illustra par son innocence et sa haute vertu. Son père et sa mère, doués des biens de la fortune, l'aimaient tendrement. Malgré son attrait pour la vie solitaire, pour ne pas déplaire à ses parents, il consentit à s'engager dans les liens du mariage. Dès que les noces furent terminées, il sortit furtivement de la maison, et ayant trouvé une caverne à deux milles de la ville, il s'y retira plein de joie, résolu d'y passer toute sa vie à servir Dieu seul.

Après dix-sept jours de recherches, ses parents le découvrirent dans sa retraite, plongé dans la contemplation. Ils furent si touchés de ses supplications, qu'ils firent le sacrifice de leur fils et le laissèrent suivre sa vocation. Dès lors le nouvel ermite fit murer sa cellule, n'y laissant qu'une étroite fenêtre pour recevoir la nourriture qu'on lui apportait chaque jour.

Il fit de grands progrès dans la voie de la perfection. Il acquit surtout une humilité extraordinaire et une charité extrême pour le prochain. Jamais il ne réprimanda personne durement; sa parole était toujours assaisonnée d'indulgence. Saint Éphrem nous dit qu'il ne se relâcha jamais en rien de sa vie de pénitence, qu'il ne passa pas un seul jour sans verser des larmes, et que, malgré ses austérités, il conserva toujours la fraîcheur de son visage et la vigueur de son corps.

Il y avait dix-sept ans qu'il menait en ce lieu une vie tout angélique, lorsqu'il apprit la mort de ses parents. Il pria un de ses amis de vendre tout son héritage et d'en donner le prix aux pauvres, ne se réservant qu'un vêtement de poil de chèvre, une natte et une écuelle de bois.

La renommée des vertus du saint solitaire se répandit de tous côtés. Dieu permit qu'une si grande piété servit à Sa gloire. Il fit construire près de sa maisonnette une cellule pour sa nièce, qui docile à ses leçons, fit de grands progrès dans la vertu et la piété.

Près de la cellule était un gros village peuplé d'idolâtres, si attachés à leurs superstitions qu'ils maltraitaient tous ceux qui cherchaient à les instruire. L'évêque d'Édesse, affligé de l'aveuglement de ce peuple, résolut de lui envoyer Abraham comme le plus capable de les convertir par sa charité et sa patience.

Le Saint se défendit en vain. On le conduisit à Édesse, où l'évêque l'ordonna prêtre et l'envoya travailler à l'oeuvre du Seigneur. Fort mal reçu des habitants, frappé, menacé de mort, le Saint ne perdit point courage et entreprit hardiment de bâtir une église. L'édifice achevé, Abraham pria le Seigneur d'y rassembler les habitants infidèles en les convertissant à la foi; puis, animé d'un nouveau zèle, il brisa leurs idoles, et renversa leurs autels.

Le peuple, dans sa colère, se rua sur lui, et, après l'avoir accablé de coups, le chassa du village; mais le Saint revenu pendant la nuit dans son église y demeura en prière. Le lendemain, le peuple, l'ayant aperçu, se jeta de nouveau sur lui et le battit si cruellement que, le croyant près d'expirer, il le traîna au loin par les pieds avec une corde; mais Dieu, qui est le Maître de la vie et de la mort, lui rendit promptement la santé.

Abraham passa ainsi trois ans dans une continuité de souffrances et de douleurs, sans que rien pût ralentir son zèle. Enfin Dieu exauça ses prières; ces infidèles, touchés de la charité et de la patience d'Abraham, se rendirent à l'église et demandèrent à être instruits. Le saint prêtre expliqua alors à ce peuple les mystères de la religion et en baptisa un grand nombre. Il demeura quelques temps encore avec ses néophytes pour les affermir dans la foi, puis se retira dans sa première cellule.

Enfin le Seigneur appela à Lui Son fidèle serviteur, âgé de soixante-quinze ans, pour le récompenser de ses travaux, ses prières et ses austérités. C'était le 16 mars 376.

Frères des Écoles Chrétiennes, Vie des Saints, p. 117-118

Saint José Gabriel del Rosario Brochero
Prêtre argentin
« Un hombre de Dios para su pueblo »

Par décision du Pape François la mémoire liturgique, anciennement 26 janvier (dies natalis), a été reportée au 16 mars (date de la naissance sur terre).

J

osé Gabriel del Rosario, surnommé Cura Gaucho, naît le 16 mars 1840 à Carreta Quemada, près de Santa Rosa de Río Primero, Córdoba (Argentine) ; il est le quatrième enfant, dans une famille de dix enfants, de Ignacio Brochero et Petrona Dávila.

Le 05 mars 1856, il entre au Séminaire de Córdoba Nuestra Señora de Loreto et en 1858 à l'Université nationale de San Carlos, où il rencontre le futur président d’Argentine, Miguel Ángel Juárez Celman, avec lequel il liera une amitié très forte.
Le 04 novembre 1866 est ordonné prêtre, par Mgr Vicente Ramírez de Arellano ; le 10 décembre, de la même année, célèbre sa première messe dans la chapelle du séminaire Nuestra Señora de Loreto.

À partir de l'année suivante, le Cura Gaucho s'occupe des malades et des mourants atteints du choléra, qui fit des ravages dans la ville de Córdoba.

En décembre 1869, José Gabriel Brochero prend en charge la paroisse de San Alberto, dont le chef-lieu était San Pedro. Cette paroisse immense (4.336 km2) comptait un peu plus de 10.000 habitants dispersés dans les montagnes de Sierras Grandes, à plus de 2000 m d’altitude, sans routes et sans écoles. Les paroissiens vivaient dans une grande misère morale et matérielle. Dans son zèle apostolique, Brochero, sans se décourager, consacre dès lors toute sa vie non seulement à l’annonce de l’Évangile, mais aussi à l’éducation et au soutien des habitants.

En 1875, avec l’aide de ses fidèles, il commença à construire le centre de retraites de Villa del Transito (localité qui porte aujourd’hui son nom). Ce centre fut inauguré en 1877 et accueillit parfois plus de 700 personnes. Durant tout le ministère paroissial du Cura Gaucho, ce furent plus de 40.000 retraitants qu’y séjournèrent. Brochero construisit aussi une maison pour les religieuses, une école de filles et une résidence pour les prêtres.

Quelques jours après sa mort, le journal catholique de Córdoba écrivait : « Chacun sait que le curé Brochero a contracté la maladie dont il est mort parce qu’il visitait longuement et allait jusqu’à embrasser un lépreux abandonné. » En raison de sa maladie, Brochero avait quitté la paroisse et vécu quelques années avec ses sœurs dans leur village natal. Mais, répondant à l’appel de ses anciens fidèles, il retourna à Villa del Transito, où il mourut lépreux et aveugle le 26 janvier 1914.Dans la tombe, son corps est resté intact.

Son procès en béatification a été ouvert en 1968. Il a été déclaré vénérable par Saint Jean-Paul II en 2004 ; le 20 décembre 2012, le pape Benoît XVI (Joseph Ratzinger, 2005-2013) a signé le décret de béatification.
José Gabriel del Rosario Brochero a été proclamé bienheureux le 14 septembre 2013 à Villa Cura Brochero, près de Córdoba (Argentine). La cérémonie a été présidée par le card. Angelo Amato S.D.B., Préfet de la Congrégation pour les causes des saints, au nom du Pape François (Jorge Mario Bergoglio, 2013-) qui, après l'angélus du dimanche 15 septembre 2013, place Saint-Pierre, a évoqué la béatification de José Gabriel Brochero :

« Chers frères et sœurs,
Hier, en Argentine, José Gabriel Brochero, prêtre du diocèse de Córdoba, né en 1840 et mort en 1914, a été proclamé bienheureux. Poussé par l’amour du Christ, il s’est dédié entièrement à son troupeau, pour amener chacun dans le Royaume de Dieu, avec une immense miséricorde et zèle pour les âmes. Il était proche des gens et cherchait à conduire un grand nombre de personnes aux exercices spirituels. Il parcourait des kilomètres et des kilomètres, il chevauchait les montagnes, sur sa mule qui était surnommée « Laideron », car elle n’était pas belle. Il se déplaçait aussi sous la pluie, il était courageux ! Mais vous aussi, sous cette pluie, vous êtes ici, vous êtes courageux, Bravo ! À la fin, ce bienheureux était aveugle et lépreux, mais plein de joie, la joie du bon Pasteur, la joie du Pasteur miséricordieux !
Je désire m’unir à la joie de l’Église en Argentine pour la béatification de ce pasteur exemplaire, qui a voyagé sans relâche sur sa mule sur les chemins de sa paroisse, cherchant, maison après maison, les gens qui lui avaient été confiés pour les emmener à Dieu. Prions le Christ, par l’intercession du nouveau bienheureux, que se multiplient les prêtres qui, en imitant le père Brochero, mettent leur vie au service de l’évangélisation, à genoux devant le crucifix, comme témoin de l’amour et de la miséricorde de Dieu partout.
 »

José Gabriel del Rosario Brochero a été canonisé le 16 octobre 2016, avec 6 autres Bienheureux, par le Saint Père François (Jorge Mario Bergoglio, 2013-) :
- José Luis Sánchez del Río (1926-1939), jeune martyr mexicain de la guerre civile des « Cristeros » ;
- Lodovico Pavoni (1784-1849), prêtre et fondateur des ‘Fils de Marie Immaculée’ ;
- Alfonso Maria Fusco (1839-1910), prêtre et fondateur des ‘Sœurs de Saint Jean-Baptiste’ ;
- Manuel Gonzalez y García (1877-1940), évêque espagnol, fondateur des ‘Missionnaires Eucharistiques de Nazareth’, surnommé « l’Apôtre des tabernacles abandonnés » ;
- Salomon Leclercq, frère des écoles chrétiennes, mort en martyr de la Révolution française en 1792 ;
- Élisabeth de la Trinité (Élisabeth Catez), carmélite, morte en 1906 à l’âge de 26 ans.

Saint Jean de Brébeuf

Prêtre s.j. et martyr

 

Né le 25 mars 1593 à Condé-sur-Vire en Normandie, Jean de Brébeuf est un des premiers pères jésuites à aller en Nouvelle-France. Il arrive à Québec en juin 1625, s'installe chez les Montagnais et plus tard, chez les Hurons.

 

Dans ses mémoires, il relate de façon admirable le mode de vie et les mœurs de ces peuples. Ces notes furent par la suite reproduites dans les « Relations des Jésuites » et sont aujourd'hui des sources d'information précieuses pour nous aider à comprendre la vie des Hurons avant les guerres et les épidémies qui décimeront leurs populations.

 

Il traduit un catéchisme et plusieurs prières dans la langue des Hurons et entreprend même la rédaction d'un dictionnaire et d'une grammaire. Brébeuf établit plusieurs missions en Huronie dont celle de Ihonatiria (Saint-Joseph). Peu après l'arrivée des Européens, les Hurons sont victimes de plusieurs épidémies de variole, de grippe et de dysenterie.

 

Le travail de conversion de Brébeuf est difficile et peu efficace. Lors d'une émeute en 1640, Brébeuf et d'autres Jésuites sont battus et la chapelle est détruite. C'est en 1642 que les vrais problèmes commencent. Soutenus par les Anglais dans leur entreprise, les Iroquois amorcent une vaste offensive contre leurs anciens ennemis les Hurons et leurs alliés français. Ils bloquent les routes commerciales en multipliant les pillages et les massacres sanglants. En 1647, la menace iroquoise est devenue telle que les Hurons refusent d'entreprendre des voyages vers Québec.

 

Le 4 juillet 1648, alors que les guerriers hurons sont absents, les Iroquois attaquent les missions de Saint-Joseph et Saint-Michel en Huronie. Plusieurs habitants sont massacrés dont le père Antoine Daniel qui sera criblé de flèches. Les Iroquois prennent 700 prisonniers. 

Le 16 mars 1649, plus de 1000 Iroquois attaquent les missions de Saint-Ignace et de Saint-Louis où se trouvent alors les pères Brébeuf et Lalemant. Les deux hommes sont faits prisonniers et emmenés dans un village dans l'actuelle région de Midland, en Ontario.

 

Le père Jean de Brébeuf subit alors une des plus atroces tortures. Ces actes furent rapportés par Christophe Regnault qui put observer le cadavre. Le corps a été sauvagement battu et a reçu au moins 200 coups de bâtons. On avait arraché la chair des bras et des jambes de Brébeuf jusqu'aux os et on l'avait aspergé d'eau bouillante pour ridiculiser le sacre du baptême. Les Iroquois avaient également placé un collier de haches incandescentes autour de son cou et de son ventre et lui avaient arraché les lèvres pour qu'il cesse de parler de Dieu. Son crâne avait été scalpé et son cœur, arraché. Il est possible que les Iroquois l'aient dévoré, croyant ainsi absorber les qualités de leurs ennemis.

 

La nation huronne entière est bientôt décimée. Quelques survivants se réfugient chez des nations alliées du nord ou encore près de Québec où leurs descendants vivent toujours. Brébeuf fut proclamé Saint Patron du Canada en 1940.

Jean de Brébeuf, et ses compagnons martyrs (mémoire 19 octobre) ont été béatifiés le 21 juin 1925, par le « Pape des Missions » Pie XI (Ambrogio Damiano Achille Ratti, 1922-1939) et canonisés, par le même pape, le 29 juin 1930.

 

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