Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Bonne fête aux: Fidèle et aux très Saintes âmes du du 24 avril

SAINT DU JOUR
banner santi.jpg
Date 24 avril

Le Saint du Jour est une liste quotidienne des Saints gardés dans la mémoire de l'Église. Les histoires des maîtres de la vie chrétienne de tous les temps qui comme des phares radieux orientent notre chemin.

 

Saint Siège

Fêtes des Saintes âmes du Jour
Saint Alexandre  Martyr à Lyon (✝ 178)
Saint Anthime  Evêque et martyr à Nicomédie (✝ 303)
Saint Authaire  père de saint Ouen (VIIe siècle)
Saint Benoît Menni  Fondateur des Hospitalières du Sacré-Coeur de Jésus (✝ 1914)
Sainte Beuve  abbesse de Saint Pierre de Reims (✝ v. 673)
Saint Cérase  évêque d'Eauze (Ve siècle)
Saint Duc  (✝ 1564)
Saint Dye  ermite (✝ 531)
Saint Egbert  Moine à Iona (✝ 729)
Sainte Elisabeth  (Ve siècle)
Saints Eusèbe, Néon, Léonce, Longin et leurs compagnons  martyrs à Nicomédie (✝ 303)
Saint Grégoire  évêque d'Elvire en Espagne (IVe siècle)
Saint Guillaume Firmat  Ermite à Laval, puis en Palestine (✝ 1103)
Saints Iorest et Sava  chefs de l'Église roumaine (XVIIe siècle)
Saint Joseph  (✝ 1711)
Vénérable María del Refugio Aguilar y Torres  laïque mexicaine, fondatrice (✝ 1937)
Saintes Marie de Cléophas et Salomé  les premières à entendre l'annonce de la résurrection. (Ier siècle.)
Sainte Marie-Elisabeth Hesselblad  religieuse suédoise de l'ordre du Très Saint Sauveur (✝ 1957)
Sainte Marie-Euphrasie Pelletier  Fondatrice de l'Institut du Bon-Pasteur (✝ 1868)
Saint Mellitus  Evêque de Cantorbéry (✝ 624)
Saint Nicolas de Magnésie  Martyr (✝ 1795)
Saint Robert de la Chaise-Dieu  Fondateur de l'abbaye de la Chaise-Dieu (✝ 1067)
Saint Wilfrid  Archevêque d'York (✝ 709)

SAINTES MARIE DE CLÉOPHAS ET SALOMÉ LES PREMIÈRES À ENTENDRE L’ANNONCE DE LA RÉSURRECTION

Les deux Saintes font partie des femmes pieuses qui se rendent au sépulcre de Jésus le matin de Pâques pour oindre le corps et reçoivent l’annonce de la Résurrection. Marie, femme de Cléophas, est la mère de Jacques le Mineur; Salomé l’épouse de Zébédée, la mère de Jaques et Jean.  

Saint Fidèle de Sigmaringen
Prêtre capucin et martyr

 

F

idèle (dans le siècle Markus Roy) naît le 1er octobre 1577 à Sigmaringen, petite ville d'Allemagne voisine de la Suisse. Son éducation fut soignée, même brillante, et ses vertus étaient si appréciées de ses condisciples, qu'ils l'appelaient le Philosophe chrétien. Dès lors il s'approchait souvent des sacrements, visitait et soignait les malades dans les hôpitaux et passait des heures entières au pied des autels, dans une intime conversation avec Jésus-Christ.

 

Il exerça plusieurs années la profession d'avocat à Colmar, en Alsace, et s'y fit remarquer par sa loyauté, sa haine du mensonge et la sagesse de ses plaidoyers ; il mérita le surnom d'Avocat des pauvres.
 

Bientôt pourtant la Lumière divine lui fit comprendre qu'il était difficile d'être en même temps riche avocat et bon chrétien : aussi il quitta sans hésiter le monde, où il eût fait bonne figure, pour se retirer chez les Capucins de Fribourg; il y prit l'habit en 1612, à l'âge de trente-cinq ans.

 

Les premières années de sa vie religieuse, d'abord remplies de consolations, furent bientôt éprouvées par de rudes et persistantes tentations de doutes sur sa vocation. Des doutes, il eut la prudence de les confier au guide de son âme, qui le rassura et lui dit de prier Dieu avec ferveur pour connaître sa volonté définitive. Dieu lui rendit dès lors la force et la paix; il fit vendre tous ses biens, dont il distribua le prix en bonnes œuvres, et dépouillé de tout, il se réjouit d'être désormais un véritable enfant de saint François. Il se félicitait souvent depuis de l'heureux échange qu'il avait fait avec Dieu : « J'ai rendu, disait-il, les biens de la terre, et Dieu me donne en retour le royaume du Ciel ! »

 

Fidèle ajoutait aux mortifications de la règle bien d'autres mortifications. Les meubles les plus pauvres, les habits les plus usés étaient l'objet de son ambition; les haires, les cilices, les ceintures armées de pointes de fer, les disciplines, suppléaient au martyre après lequel il soupirait ; l'Avent, le Carême, les vigiles, il ne vivait que de pain, d'eau et de fruits secs: « Quel malheur, disait-il, si je combattais mollement sous ce Chef couronné d'épines ! »

 

Lorsqu'il fut devenu prêtre, ses supérieurs l'envoyèrent prêcher, et ses succès furent tels, que la congrégation de la Propagande le choisit pour aller évangéliser les Grisons, envahis par le protestantisme.
 

Son zèle fut celui d'un apôtre, sa vie sainte et austère était une prédication si éloquente, qu'elle convertit beaucoup plus d'âmes que les sermons et les raisonnements. Parmi des sectaires furieux, il était chaque jour exposé à la mort. Le martyre vint enfin couronner ses vœux et ses mérites. Plusieurs protestants, par trahison, le 24 avril 1622, s'emparèrent de lui, et le transpercèrent à coups de poignards.

 

Fidèle de Sigmaringen fut béatifié le 24 mars 1729, par Benoît XIII (Pietro Francesco Orsini, 1724-1730), et canonisé le 29 juin 1746, par Benoît XIV (Prospero Lorenzo Lambertini, 1740-1758).

 

Sainte Marie-Euphrasie Pelletier
Fondatrice de l'Institut des

« Sœurs du Bon-Pasteur »

 

M

arie-Euphrasie (dans le siècle Rose-Virginie) était la fille d'un médecin bienfaisant, Julien Pelletier ; elle naît le 31 juillet 1796 dans la petite île de Noirmoutier, sur la côte de Vendée.

 

Pendant qu'elle était au pensionnat à Tours, elle connut le « Couvent du Refuge » où de jeunes femmes, qui n'avaient pas su diriger leur vie et étaient sorties du droit chemin, étaient reconquises pour Jésus-Christ, le Bon Pasteur, par des religieuses vêtues de blanc. Elle entra dans cette maison et en fut la supérieure à 29 ans.

 

Elle était si accoutumée à voir toutes choses dans la lumière de Dieu, et elle avait aussi une telle intuition de l'œuvre de Dieu dans les âmes, qu'elle eut le courage, surmontant la résistance bien compréhensible de sa maison, de réunir en communauté religieuse à l'intérieur du couvent ces filles et ces femmes du Refuge, auxquelles beaucoup avait été pardonné et qui ne cherchaient plus maintenant qu'à aimer Dieu.

 

Ces pénitentes ou Madeleines vivent selon la règle des Carmélites sous la direction d'une des religieuses. En 1829, l'évêque d'Angers demanda au couvent de Tours des religieuses pour une maison d'éducation destinée à des jeunes filles moralement égarées. La jeune supérieure accepta la fondation et y fut bientôt envoyée elle-même pour surmonter les difficultés qui n'étaient pas petites au début.

 

Elle avait dit un jour : « Dieu m'a donné une double tâche: développer l'œuvre des repenties et éveiller des vocations religieuses ». Vers elle accoururent des troupes de jeunes filles. Mère Marie-Euphrasie débutait alors la réalisation de ce que le Seigneur lui avait montré un jour dans la prière au moyen de l'image d'une ruche d'où s'envolent de nombreux essaims.

 

L'œuvre appelée à prendre une si extraordinaire expansion ne devait pas se faire sans la souffrance mais la force de la supporter lui fut donnée par la grâce de Celui qui, au commencement de ces épreuves, lui avait dit :

« Attends, tais-toi, prie, souffre et espère. » Ces mots devinrent sa devise.

« Notre institut, disait-elle, ne doit connaître que la voie de l'amour. » Cet amour lui gagna les cœurs des « enfants » et des « mères », qu'elle réunit en si grandes troupes pour le bien des âmes qu'il fallut fonder des Provinces avec leurs propres maisons-mères et leurs propres noviciats.
 

L'intrépide fondatrice meurt d’un cancer, à Angers, le 24 avril 1868. À sa mort, l'association comptait 2760 membres, 962 Madeleines, 14 755 élèves et enfants, répartis en 110 maisons et en 16 provinces religieuses.

 

Marie-Euphrasie Pelletier a été canonisée le 2 mai 1940, jour de l'Ascension, par le Vénérable Pie XII (Eugenio Pacelli, 1939-1958).

Les reliques de Ste Marie-Euphrasie sont conservées dans une châsse dans la chapelle de la maison-mère.

Saint Benedetto (Benoît) Menni
Prêtre O.H. et fondateur de la congrégation :
« Sœurs hospitalières du Sacré-Cœur de Jésus »

B

enedetto, dans le siècle Ercole Angelo, Menni naît à Milan le 11 mars 1841 dans une famille de 15 enfants dont il était le cinquième. Son père Luigi et sa mère Luisa Figini étaient commerçants, toute sa famille était très pieuse. Le chapelet était dit tous les jours en commun, on s'occupait des pauvres et des malades et Ercole (surnommé Ercolino) récitait son rosaire et communiait aussi tous les jours. De plus, il priait longuement devant un tableau de la Madone, ce qui sera peut-être à l'origine de sa particulière dévotion mariale.

Il avait 18 ans quand, en juin 1859, lorsque la ville de Milan accueillit les blessés de la Bataille de Magenta. Il se porta alors volontaire comme brancardier, et c'est à ce moment-là, qu'il prit la décision d'orienter sa vie future vers les malades et tous ceux qui souffrent.
Ercole entra en 1860 chez les Frères de Saint-Jean-de-Dieu, où il reçoit le nom de Frère Benedetto (Benoît en français).
Rapidement, il demanda au Père Général de l'Ordre d'aller achever ses études de théologie à Rome parce qu'il avait un grand respect et une grande dévotion pour le Saint Père. « Ce que dit le Pape vient du ciel » affirmait-il.

Benoît est ordonné prêtre en 1866, et le Père Général de l'Ordre le prend comme secrétaire. Dès 1867, observant ses grandes qualités, il lui demande, en accord avec le Pape, d'aller restaurer l'Ordre hospitalier de saint Jean de Dieu en Espagne.
Benoît était jeune, il n'avait que 26 ans, et ne parlait pas du tout l'espagnol, le Pape l'encouragea en lui disant : « Va en Espagne, mon fils, avec la bénédiction du ciel; va restaurer l'Ordre à son berceau même ».

À cette époque, l'Espagne était en plein troubles religieux et politiques. Les lois anti-cléricales avaient pratiquement détruit l'Ordre. Toutefois, Benoît put, dès son arrivée à Barcelone, en octobre 1867, créer un petit hôpital asile pouvant accueillir une douzaine de malades.
Il dut aussi subir bon nombre de péripéties douloureuses, vivre dans la clandestinité, menacé d'être expulsé, tous épisodes en rapport avec les guerres carlistes qui sévissaient.

En 1877, Benoît parvint à ouvrir un hôpital psychiatrique à Ciempozuelos (Madrid), nanti d'équipements modernes et pratiquant des thérapies de pointe. Il eut le soin de s'entourer de personnels tout à fait compétents, et surtout s'efforça de changer la vision que l'on avait encore de la maladie mentale, maudite et incurable, que l'on ne comprenait pas et savait encore moins soigner. Il recommandait à propos des malades mentaux : « Soignez-les comme des enfants mais considérez-les comme des personnes ».
C'est au même endroit, en 1881, qu'avec deux jeunes filles originaires de Grenade, il fonda la congrégation des « Sœurs hospitalières du Sacré-Cœur de Jésus ». Les débuts furent très difficiles, la première supérieure sera assassinée par une malade mentale, le travail est énorme, les bonnes volontés rares.
Malgré tout, les vocations et les fondations se multiplient, 15 pour les sœurs, 24 pour les frères, et s'étendent au Portugal, en France et au Mexique. Quant au père Benoît, il est réélu quatre fois de suite comme Provincial d'Espagne, et n'hésite pas à se dépenser pour ses fondations et à veiller à toute défaillance.

En 1911, par un ‘Motu proprio’, San Pio X (Giuseppe Melchiorre Sarto, 1903-1914), nomme Benoît Menni Général de l'Ordre.
Ce dernier dut alors affronter une grave et vindicative contestation tant à l'extérieur qu'à l'intérieur de l'Ordre. Sans perdre son calme et son espérance, il donna sa démission à l'assemblée générale des provinciaux de 1912 et se rendit à Rome pour en informer le Pape.
Il dut alors s'exiler en France, à Paris, mais les persécutions continuaient. Il fut alors envoyé à Dinan (Côtes-d'Armor, Bretagne), où il mourut le 24 avril 1914.
Son corps fut ramené à Ciempozuelos, où il repose près de la maison mère des sœurs et où la ferveur populaire l'accompagne encore.

Benedetto Menni a été béatifié le 23 juin 1985 et canonisé le 21 novembre 1999 par Saint Jean-Paul II (Karol Józef  Wojtyła, 1978-2005).

SAINTE MARIE-ELISABETH HESSELBLAD RELIGIEUSE SUÉDOISE DE L'ORDRE DU TRÈS SAINT SAUVEUR

Elisabeth est née à Faglavik, en Suède, en 1870, dans une famille où la foi luthérienne est une réalité concrète, vécue quotidiennement. Dès l’école primaire, observatrice astucieuse, elle voit ses camarades de classe professer les religions chrétiennes les plus diverses et se rend compte qu’il ne devrait pas en être ainsi; elle commence alors à sa manière à chercher l’unique Vérité.

"L’unique enclos"

Comme cela ressortira de ses écrits autobiographiques, Elizabeth est frappée très tôt par une phrase du Nouveau Testament où est évoqué l’unique enclos dans lequel le Seigneur, bon pasteur, reconduira toutes les brebis. Se baladant à travers la nature sans limites et puissante de son pays, elle se demande ce qu’est cet unique enclos. Sans se décourager face à toutes ces questions sans réponse, elle reçoit comme un don de Dieu grande chaleur et force. Elle entend aussi une voix qui lui fait une promesse : un jour, elle découvrira ce qu’est cet unique enclos. A sentir le Seigneur si proche, Elizabeth se calme.

À New York comme infirmière

À 18 ans, Elisabeth décide d’émigrer à New York pour aider financièrement sa famille. Elle commence ainsi à travailler comme infirmière à l’hôpital Roosevelt, et le contact quotidien avec la souffrance et la maladie la touche profondément. Un épisode remontant à cette période est raconté dans sa biographie et qui montre combien la future Sainte était touchée par la grâce. Une nuit, par une mésaventure, elle reste enfermée dans la morgue de l’hôpital, alors elle décide de passer du temps à prier à côté de chaque corps. Agenouillée à côté de celle d’un homme, cependant, elle semble percevoir comme un souffle, bien que faible. Sur la fiche est écrit qu’il est mort d’une crise cardiaque, mais Elizabeth sent que le souffle, plus fort et plus clair. Bonne infirmière, elle sait que le corps ainsi entre la vie et la mort a besoin de chaleur pour reprendre vie, alors elle met sur lui ses vêtements. Le lendemain, on la trouvera ainsi, priant à côté d’un jeune homme qui a repris vie.

Le retour en Europe comme catholique

Aux États-Unis, Elisabeth a comme père spirituel le jésuite Johann Hagen: c’est grâce à lui qu’elle embrasse définitivement la foi catholique se faisant baptisée le jour de la fête de l’Assomption en 1902. En Europe, elle retournera donc comme catholique, d’abord dans sa famille en Suède, puis à Rome, dans la maison qui avait été celle de Sainte Brigitte et qui est maintenant occupée par les Carmélites. Là, avec une permission spéciale du pape Pie X, elle prend l’habit des sœurs de Sainte Brigitte et approfondit la spiritualité de cet Institut originaire de sa terre natale. Elle comprend donc sa vocation : la refondation de l’Ordre en réponse aux exigences de l’époque, mais aussi dans la fidélité à la tradition de nature contemplative et à la célébration solennelle de la liturgie. Nous sommes en 1911.
La refondation de l’ordre de Sainte Brigitte

Désormais, Elizabeth, qui a ajouté à son nom celui de Marie, travaille à ramener l’Ordre de Sainte Brigitte en Suède; elle réussit en 1923 à Djursholm, et finalement à Vadstena en 1935. Sa vie est une vie de charité laborieuse pour tous, en particulier les nécessiteux et les plus faibles : pendant la Seconde Guerre mondiale, avec ses sœurs, elle donnera refuge à de nombreux Juifs persécutés, transformant sa maison en lieu de distribution de nourriture et de vêtements pour ceux qui n’ont rien. Fatiguée physiquement, mais pas dans l’âme, Marie Elizabeth mourut à Rome en 1957. C’est là qu’elle est béatifiée lors du Grand Jubilé de 2000 et canonisée par le pape François en 2016.

Cette belle prière écrite de sa propre main, Marie Elizabeth l’a remise à sa grand-mère avant de retourner aux États-Unis en 1903 :

"Je t’adore, grand prodige du ciel,
qui me donne de la nourriture spirituelle en habit terrestre!
Tu me consoles dans mes moments sombres.
Quand toute autre espérance pour moi s’éteint!
Au Cœur de Jésus près de la rampe de l’autel
Éternellement dans l’amour, je serai liée."

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article