26 Août 2020
Le Saint du Jour est une liste quotidienne des Saints gardés dans la mémoire de l'Église. Les histoires des maîtres de la vie chrétienne de tous les temps qui comme des phares radieux orientent notre chemin.
ou Natacha
Elle servit les persécutés chrétiens. Son action est mentionnée dans les rapports sur le martyr de saint Adrien.
"C'est une sainte très populaire dans l'Église orientale. Elle serait la femme de saint Adrien de Nicomédie. Mais, en dehors de merveilleuses et pieuses "légendes", on n'en sait pas plus sur elle que sur lui."
Il est originaire de la Bourgogne. Moine de Lérins, il tomba malade en raison de ses austérités. Son abbé l'envoya se faire soigner à Arles et c'est là qu'il se lia d'amitié avec l'évêque auquel il succéda en 503. Il connut trois invasions de barbares : les Wisigoths qui furent chassés en 507 par les Ostrogoths, à leur tour chassés en 536 par les Francs, qui, eux, ne partirent jamais. Face à eux, encore païens, il se fit l'avocat de la population gallo-romaine. Il présida d'importants conciles provinciaux et fonda le premier monastère de femmes en pays gaulois, rédigeant des Règles qui sont une synthèse des traditions égyptiennes et augustiniennes. Il fut un très grand évêque, un de ceux qui, au début d'une époque de barbarie, donnèrent à l'Église des Gaules une doctrine, une prédication, une discipline et une culture. Nous avons encore de lui deux cent cinquante sermons.
Voir aussi: Saint Césaire d'Arles, ArlesInfo, le 1500e anniversaire de la remise du pallium à saint Césaire par le pape Symmaque en 513.
Né près de Chalon-sur-Saône vers 470, Césaire se fit moine à l'abbaye de Lérins, à l'âge de 20 ans, puis l'évêque d'Arles Éon l'agrégea à son clergé en attendant qu'il lui succède dans sa charge. (Césaire d'Arles - diocèse d'Avignon)
En 507, S. Césaire, moine de Lérins devenu Évêque d'Arles, fonde un couvent de moniales, ce qui est à l'époque, en Gaule, une grande innovation. (Diocèse d'Aix et Arles)
Césaire naît à Cavaillon, devient moine à Lérins mais doit se retirer à Arles pour raison de santé. L'évêque du lieu en fait un prêtre et l'attache à son Église, dans l'intention d'en faire son successeur. Pour se soustraire à cet honneur, Césaire se cache. Découvert, il est obligé d'accepter. Avec lui, Arles possède un grand évêque. Âme de prière, prédicateur inlassable, il transforme son Église. Maltraité par les Goths, maîtres du pays, il connaît la prison et l'exil. Il crée auprès de son église un monastère de moniale sous la direction de sa sœur Casarie. Il prend part au second concile d'Orange (529), contre les Pélagiens. Père des pauvres et des orphelins, il fut l'admirable défenseur de la cité en ces temps de calamité publique. (source: Les Saints du diocèse de Nîmes)
... Dans ses homélies simples et vivantes, il a fait passer le plus assimilable de la pensée de saint Augustin, si bien que le Moyen-âge a souvent confondu l’œuvre du disciple avec celle du maître.
Son enseignement doctrinal s'affirma encore dans les nombreux conciles qu'il présida dont le célèbre concile d'Orange en 529 pour sa formulation théologique de la grâce.
Arrêté deux fois par les rois Goths, il subit la prison et l'exil avant d'être reconnu innocent. Il mourut le 27 août 543, la veille de la fête de saint Augustin après avoir gouverné son diocèse pendant quarante ans. (Histoire des saints de Provence - diocèse de Fréjus-Toulon)
...le village de Saint Cézaire sur Siagne dans le 06, dont les terres étaient régies par les moines, a reçu son nom de l'abbé de Lérins en hommage à l'évêque d'Arles qui avait été l'un des leurs. Le s a glissé en z, sans doute par une erreur de transcription...
Il est le saint patron de la commune de Charleval (13350) - page 6 de 'côté Charleval', le magazine municipal de Novembre 2011.
À Arles en Provence, en 542, saint Césaire, évêque. Après avoir mené la vie monastique dans l'île de Lérins, il reçut, malgré lui, l'épiscopat. Dès lors, il composa des sermons simples que les prêtres devaient lire aux fêtes pour l'enseignement du peuple, prépara le texte des canons de six conciles provinciaux et écrivit des règles monastiques pour les hommes et pour les femmes.
Martyrologe romain
Nous qui sommes en ce siècle des voyageurs et des étrangers, nous devons nous rappeler continuellement que nous ne sommes pas encore arrivés chez nous.
Saint Césaire
Pape et Martyr
(† 219)
Pape en 199 sous la terreur de Septime Sévère, il lutte durant 20 ans contre l’hérésie modaliste qui a une conception erronée des relations entre Père et Fils. Il charge le diacre Calliste de construire le cimetière de l’Eglise de Rom sur la va Appia, où il sera le premier pape à y être enseveli.
Zéphirin, romain de naissance, succéda à Pape Victor en 202, c'est-à-dire dans l'année où Sévère alluma le feu de la cinquième persécution. Il fut l'appui et le consolateur des fidèles, et la charité lui fit ressentir ce que souffraient tous les confesseurs. Il est vrai que les triomphes des martyrs étaient pour lui un sujet de joie; mais son coeur reçut des plaies bien profondes de la chute des apostats et des hérétiques. La douleur que lui causait l'aveuglement de ces derniers ne cessa point lorsque la paix eut été rendue à l'Église.
Natalis qui vivait à Rome, et avait souffert diverses tortures pour la foi, s'était laissé séduire par Asclépiodote et Théodote le banquier, l'un et l'autre disciples de Théodote le corroyeur, que le Pape Victor avait excommunié à cause de son hérésie. Ces deux hérésiarques ordonnèrent Natalis évêque de leur secte, et s'engagèrent à lui fournir tous les mois un revenu de cent cinquante deniers d'argent. Mais Dieu eut pitié de celui qui avait confessé son nom; il l'avertit par plusieurs visions d'abandonner le parti des hérétiques, dans lequel il ne restait que par intérêt et par vanité. Enfin Natalis fut fouetté par un Ange pendant toute une nuit. Le lendemain il alla se jeter aux pieds de Zéphirin, fondant en larmes, et revêtu d'un habit de pénitence; il se prosterna aussi devant l'assemblée des fidèles, et y donna de si grandes marques de repentir, que tous en furent touchés.
Zéphirin montra son zèle avec tant de vigueur contre les blasphèmes des hérétiques séducteurs de Natalis, que ceux-ci le traitèrent de la manière la plus outrageuse; mais ce fut une gloire pour lui de s'entendre donner le titre de principal défenseur de la divinité de Jésus-Christ. Il mourut en 219, après avoir occupé le siège pontifical pendant dix-sept ans.
Nous voyons, surtout dans les premiers siècles du christianisme, une suite de pasteurs zélés à maintenir le dépôt de la foi, à veiller sur la pureté de la morale et à conserver la sainteté de la discipline. Qu'ils eurent de combats à soutenir! De quelle constance et de quelle fermeté n'eurent-ils pas besoin pour résister au paganisme, aux hérésies et à la corruption du monde! C'est par leurs travaux que nous jouissons des plus précieux avantages de la grâce. Nous devons donc à Dieu un tribu de louanges pour cette miséricorde dont Il a donné des marques si éclatantes à Son Église. Nous devons encore Lui recommander nos propres oeuvres, Le prier d'exalter la gloire de Son Saint Nom pour la propagation de la foi sur la terre, de susciter dans Son Église des modèles de vertu, des pasteurs animés de Son Esprit, un peuple disposé à captiver Son entendement sous l'autorité de la révélation, et à soumettre son coeur au joug aimable de la loi divine, un peuple saisi d'horreur pour les nouveautés profanes en matière de doctrine, et aguerri contre les assauts et les artifices de la corruption.
Vies des Saints recueillies par les meilleurs auteurs, Édition Georges E. Desbarats, 1868
Ste Jeanne-Élisabeth Bichier des Âges
Vierge et co-fondatrice de la Congrégation des :
« Filles de la Croix »
(1773-1838)
J |
A |
De cette rencontre, naît la Congrégation des « Filles de la Croix ».
Élisabeth et ses quatre premières compagnes prononcent leurs premiers vœux en 1806, devant le Père André Fournet. La Congrégation s'étend rapidement en Poitou, Région parisienne, Sud-ouest. C'est en 1820 que les sœurs s'établissent à la Puye, dans l'ancien monastère fontevriste qui devient la Maison-Mère.
« Glorifier Dieu et le faire Glorifier par les petits et les pauvres » était l’esprit de la congrégation.
Sœur Élisabeth, malgré un tempérament robuste, est affaiblie par la maladie et la souffrance ; le 26 août 1838, elle quitte sa demeure terrestre pour la rencontre avec Dieu.
Jeanne-Élisabeth a été béatifiée le 13 mai 1934, par Pie XI (Ambrogio Damiano Ratti, 1922-1939) et canonisée le 06 juillet 1947, par le Vénérable Pie XII (Eugenio Pacelli, 1939-1958).