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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Bonne fête aux Thérèse et aux Saintes âmes du 15 octobre

SAINT DU JOUR
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Date 15 octobre

Le Saint du Jour est une liste quotidienne des Saints gardés dans la mémoire de l'Église. Les histoires des maîtres de la vie chrétienne de tous les temps qui comme des phares radieux orientent notre chemin.

SAINTE THÉRÈSE DE JÉSUS,

VIERGE, DOCTEUR DE L’ÉGLISE, CARMÉLITE DÉCHAUSSÉE

Sainte Thérèse de Jésus, vierge, docteur de l’Église, carmélite déchaussée

Elle figure parmi les saintes et les mystiques les plus vénérées dans le monde: au temps de Luther, sainte Thérèse d'Avila s’est engagée dans un important travail de réforme au sein du Carmel. Sainte patronne des écrivains catholiques, elle est célébrée le 15 octobre. 

Des romans à la dure réalité

Fille du deuxième lit d'un Juif converti, sainte Thérèse d'Avila est née le 28 mars 1515. Elle passe une enfance heureuse avec ses frères et cousins avec la fascination pour les romans chevaleresques. Après la mort dans la bataille de son frère aîné Jean en 1524 et la perte de sa mère Béatrice, elle est envoyée pour ses études au monastère des augustines de Notre-Dame-de-Grâce, où elle est frappée par une première crise existentielle. Suite à une maladie grave, elle retourna à la maison paternelle, où elle assista au départ de son frère bien-aimé Rodrigo pour les colonies espagnoles des Amériques. En 1536  elle est frappée par la soi-disant «grande crise» et mûrit la ferme décision d'entrer au monastère des Carmélites de l'Incarnation d'Avila. Mais le père s’y oppose et Thérèse s'enfuit de la maison. Accueillie par les moniales, elle fera profession le 3 novembre 1537.

"je me sentais toute émue"

Sa santé est de nouveau compromise. Malgré le retour en famille, le cas est jugé désespéré et Thérèse ramenée au couvent où les religieuses commencent à préparer ses funérailles. Mystérieusement, cependant, en quelques jours la malade reprend vie. Partiellement libérée des engagements de la vie cloîtrée en raison de la convalescence, allègre de caractère, amoureux de musique, poésie, lecture et écriture, elle tisse un réseau dense d'amitiés polarisant autour d’elle diverses personnes désireuses de la rencontrer. Mais bientôt elle trouvera en ces réunions des motifs de distraction de la tâche principale de la prière et vivra sa «deuxième conversion» : «mes yeux tombèrent sur une image ...Elle représentait Notre Seigneur couvert de plaies. A peine l’ai-je regardé que je me sentis toute émue ... Je me jetai à ses pieds toute en larmes, et le suppliai de me donner la force pour ne plus l'offenser. »

Portrait du Bernin

Les visions et les extases représentent le chapitre le plus mystérieux et le plus intéressant de la vie de Sainte Thérèse d'Avila. Dans l'autobiographie (écrite sur l'ordre de l'évêque) et d'autres textes et lettres elle décrit les différentes étapes des manifestations divines, visuelles et auditives. On la voit en lévitation, tombant en évanouissement et rester comme morte (ainsi  que l’a représentée Bernin vers 1650, dans la statue de Sainte Marie de la victoire à Rome). À ces manifestations correspond une grande croissance spirituelle, que Thérèse, naturellement portée vers l'écriture et la poésie, répand dans ses textes mystiques, parmi les plus clairs, les plus puissants, poétiques jamais écrits.

Incomprise dans cette spiritualité intense, et considérée par certains de ses confesseurs comme victime d'illusions démoniaques, elle est soutenue par le jésuite François Borgia et le franciscain Pierre d'Alcantara, qui dissipèrent les doutes de ses accusateurs.

Le château intérieur

Thérèse comprend qu'elle doit reformer le Carmel pour remédier à une certaine désorganisation interne. En 1566, le supérieur général de l'ordre l'autorise à établir en Castille divers monastères, dont deux couvents de carmélites déchaussées. Ainsi, les couvents à Médine, Malagon et Valladolid (1568); Toledo et Pastrana (1569); Salamanque (1570); Alba de Tormes (1571); Segovia, Beas et Séville (1574); Soria (1581); Burgos (1582) ...

Décisive fut, en 1567, la rencontre entre Thérèse et un jeune étudiant de Salamanque,  à peine ordonné prêtre: sous le nom de Jean de la Croix, le jeune homme endossera l’habit des carmes déchaussés et accompagnera la fondatrice dans ses voyages. Ils vont surmonter  ensemble diverses aventures douloureuses, dont les divisions dans l'ordre et même les accusations d'hérésie.

À la fin, Thérèse aura le meilleur avec la naissance de l'ordre réformé des Carmes et des Carmélitaines déchaussées.

L'œuvre la plus célèbre de Thérèse est certainement Le château intérieur, itinéraire de l'âme à la recherche de Dieu à travers sept étapes particulières de l'élévation, à côté d’autres titres comme Le chemin de la perfection Les fondations, ainsi que de nombreuses maximes, des poèmes et des prières.

Infatigable malgré la mauvaise santé, Santa Thérèse d'Avila meurt à Alba de Tormes en 1582, lors d'un de ses voyages.

Sainte Thérèse d'Avila
Vierge et Docteur de l'Église
 (1515-1582)

T

hérèse (nom complet : Teresa Sánchez de Cepeda Avila Y Ahumada) naît à Avila (85 km à nord-ouest de Madrid, le 28 mars 1515, de parents nobles et chrétiens.

Dès l'âge le plus tendre, un fait révéla ce qu'elle devait être un jour. Parmi ses frères, il y en avait un qu'elle aimait plus que les autres ; ils se réunissaient pour lire ensemble la vie des saints : « Quoi ! lui dit-elle, les martyrs verront Dieu toujours, toujours ! Allons, mon frère, chez les cruels Maures, et soyons martyrs nous aussi, pour aller au ciel. » Et, joignant les actes aux paroles, elle emmenait son petit frère Rodrigue ; ils avaient fait une demi-lieue, quand on les ramena au foyer paternel.

Elle avait dès lors une grande dévotion à la Sainte Vierge. Chaque jour elle récitait le rosaire. Ayant perdu sa mère, à l'âge de douze ans, elle alla se jeter en pleurant aux pieds d'une statue de Marie et la supplia de l'accepter pour sa fille, promettant de la regarder toujours comme sa Mère.

Cependant sa ferveur eut un moment d'arrêt. De vaines lectures, la société d'une jeune parente mondaine, refroidirent son âme sans toutefois que le péché mortel la ternît jamais. Mais ce relâchement fut court, et, une vive lumière divine inondant son âme, elle résolut de quitter le monde. Elle en éprouva un grand déchirement de cœur ; mais Dieu, pour l'encourager, lui montra un jour la place qu'elle eût occupée en enfer, si elle s'était attachée au monde.

Elle devint la réformatrice de l'Ordre du Carmel et fut accompagnée de saint Jean de la Croix.

Un séraphin vint un jour la percer du dard enflammé de l'amour divin : Jésus la prit pour épouse. Ses révélations, ses écrits, ses miracles, ses œuvres, ses vertus, tout est sublime à la même hauteur.

Elle a notamment rédigé à la demande de ses supérieures : Le Château intérieurLe Chemin de la perfectionLes ExclamationsLes Fondations.

En 1582, après avoir fondé le carmel de Burgos et tandis qu'elle est en train d'effectuer son voyage de retour à Avila, elle meurt la nuit du 15 octobre à Alba de Tormes, en répétant humblement ces deux phrases : « À la fin, je meurs en fille de l'Église » et « L'heure est à présent venue, mon Époux, que nous nous voyions ». Une existence passée en Espagne, mais consacrée à l'Église tout entière.

Thérèse d'Avila a été béatifiée par le pape Paul V (Camillo Borghese, 1605-1621) en 1614 et canonisée le 12 mars 1622 par Grégoire XV (Alessandro Ludovisi, 1621-1623) ; elle est proclamée « Docteur de l'Église » par le pape saint Paul VI (Giovanni Battista Montini, 1963-1978) en 1970.

 

Saint Cannat
Évêque de Marseille
(† 487)

La Ville de Saint-Cannat, située dans le département des Bouches du Rhône, doit son nom à Canus Natus (né avec les cheveux blancs, signe, à l'époque, de sagesse précoce), ermite du Vème siècle, fils d'un préteur Romain, né à Aix-en-Provence, et qui vivait dans un endroit appelé "Sauzet" à cause des saules qui abondaient près d'une source.

Selon la légende, quand l'évêque de Marseille vint à mourir, Canus Natus sembla tout désigné pour être son successeur. Une délégation vint donc lui offrir le Siège épiscopal, qu'il déclina disant « qu'il n'y avait pas plus de raison pour lui de devenir Evêque de Marseille, que sa vieille canne de roseau desséchée de reverdir ! »… Mais la canne reverdit miraculeusement et Canus Natus prit donc le chemin du vieux port ! Il y a laissé le souvenir d'un évêque énergique, luttant farouchement contre le paganisme et l'hérésie ; puis, sentant sa fin approcher, il souhaita rejoindre son cher ermitage de "Sauzet", pour y mourir en 487.

Canus Natus fut donc, parmi les évêques de Marseille, l'un des quatre reconnus Saints et faisant l'objet d'un culte.

Autour de sa tombe s'élevèrent bientôt quelques maisons ; et ce pauvre hameau marqua, en cette fin du Vème siècle, la naissance de Saint-Cannat « Castrum Santi Cannati »; sans doute aussi parce que ces âmes esseulées du hameau du "Sauzet" ont probablement sollicité leur protection.

Bx Narcisse Basté Basté
Prêtre s.j. et martyr
 (*San Andrés de Palomar, Espagne, 15 décembre 1866 - † Valencia, 15 octobre 1936)

Catalan des environs de Barcelone où il fit ses études de droit, Narcisse est entré dans la Compagnie de Jésus en 1899. Il poursuivit ensuite des études de lettres, de philosophie et de théologie, à Tortosa.
Il fut ordonné prêtre et prononça ses vœux définitifs en 1901. Il exerça son ministère sacerdotal à Valence, auprès des ouvriers, en particulier grâce aux " patronages ". Son dévouement envers les plus pauvres le fit bientôt connaître et estimer de tous. Mais la Compagnie de Jésus fut dissoute par une loi. Différentes familles l'accueillirent, et il continua son travail pastoral auprès de patronages, en dépit du danger qu'il courait.
Il fut arrêté à trois reprises, parce que prêtre catholique. A chaque fois, il fut relâché par des soldats qui avaient auparavant bénéficié de sa charité. Pourtant, en septembre 1936, il fut de nouveau arrêté et détenu dans une ferme. Lorsque les miliciens lui demandèrent quelle activité il exerçait, il répondit qu'il était prêtre et jésuite, ce qui lui valut d'être maltraité, et finalement assassiné à Valence, le 15 octobre 1936.

Narcisse Basté Basté a été béatifié le 11 mars 2001 par Saint Jean-Paul II (Karol Józef  Wojtyła, 1978-2005).
Il faisait partie d’un groupe de 233 martyrs composé de prêtres, séminaristes, religieux, religieuses et laïcs, morts pour leur foi au cours de la persécution de la guerre civile espagnole, entre 1936 et 1939.

Saint Epain
martyr en Touraine (IVe siècle)

La légende dit que sa mère Maura, riche veuve de Hongrie, et ses frères, dont saint Principin, furent baptisés par saint Martin. Epain aurait été rattrapé par les troupes du roi des Goths et mourut martyr à Saint-Epain en Touraine.
Une paroisse garde sa mémoire: Paroisse de Sainte Maure - Saint Epain - diocèse de Tours
"C'est à partir du XIe siècle que l'appellation de la cité prend une forme proche de sa forme actuelle, du nom du martyr Saint-Epain: Sanctus Spanus en 1022. Epain, fils de Maure fut converti et baptisé par Saint-Martin, alors évêque de Tours, à la fin du IVe siècle vers l'an 390, issu du peuple Wisigoth originaire de Scandinavie, ('Goths occidentaux' ou 'Goths sages') et de religion Arienne."
Mairie de Saint-Epain 37800

Autres Fêtes des Saintes Âmes du Jour
Vénérable Antonio Celona  prêtre italien (✝ 1952)
Sainte Aurélie  ermite (✝ 1027)
Saint Barsès  évêque d'Édesse en Syrie (IVe siècle)
Saint Cannat  Evêque de Marseille (✝ 487)
Sainte Edwige  (✝ 1243)
Saint Epain  martyr en Touraine (IVe siècle)
Saint Euthyme le Jeune  Fondateur du monastère de Peristeraï (✝ 898)
Saint Gonsalve  prêtre de l'Ordre des Ermites de Saint-Augustin (✝ 1422)
Saint Jean de Souzdal  (✝ 1373)
Saint Léonard  ermite dans la région du Mans (VIe siècle)
Sainte Madeleine de Nagasaki  tertiaire Dominicaine (✝ 1634)
Bx Narcisse Basté  prêtre jésuite et martyr lors de la guerre civile espagnole (✝ 1936)
Bienheureuse Philippe de Chantemilan  sainte forézienne (✝ 1451)
Saint Sévère  Evêque de Trèves (✝ 447)
Sainte Thècle de Kitzingen  Abbesse bénédictine (✝ 
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