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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Bonne fête aux Lucie et autres fêtes du 13 décembre

 

Sainte Lucie
Vierge et Martyre
(† 305)

Patronne: Aveugles Electriciens Ophtalmologistes et opticiens

Lucie, jeune fille de Syracuse, vint à Catane, au tombeau de sainte Agathe, avec sa mère qui souffrait d'un flux de sang incurable. Après avoir prié un instant, Lucie s'endormit et vit en songe sainte Agathe qui lui dit : « Lucie, ma sœur, pourquoi me demander ce que ta foi a pu obtenir par elle-même ? Ta mère est guérie. Tu seras bientôt la gloire de Syracuse comme je suis la gloire de Catane. »

 

Lucie en échange de la guérison de sa mère, lui demanda et obtint la grâce de garder sa virginité. De retour à Syracuse, elle se défit de ses bijoux, vendit tous ses biens, et ne tarda pas à être dénoncée comme chrétienne par son propre fiancé.

 Le gouverneur fait venir Lucie à son tribunal et lui ordonne de sacrifier aux dieux ; Lucie demeure invincible devant toutes les menaces. Les bourreaux la saisissent pour l'entraîner en un mauvais lieu ; mais, malgré leurs efforts, elle reste inébranlable comme un rocher.

On la tire avec des cordes attachées à ses pieds et à ses mains sans plus de succès. On attelle plusieurs paires de bœufs pour l'ébranler ; mais toute la vigueur de ces robustes animaux ne produit aucun effet.

 

« Quels maléfices emploies-tu donc ? dit à Lucie le préfet exaspéré.

– Je ne recours point aux maléfices, dit-elle, mais la puissance de Dieu est avec moi.

– Comment peux-tu, femme de rien, triompher d'un millier d'hommes ?

– Fais-en venir dix mille, et ils ne pourront lutter contre Dieu. »

 

Lucie est alors couverte d'huile, de poix et de résine, et on y met le feu ; mais la flamme respecte la vierge. Enfin elle meurt d'un coup d'épée en prédisant la paix dans l'Église. 

 

Sainte Odile (Odilia)

Vierge, première abbesse du monastère d’Hohenbourg

Patronne de l'Alsace

 

La fête de sainte Odile a longtemps été célébrée le 13 décembre, qui était aussi la fête de sainte Lucie, elle aussi invoquée par les fidèles pour guérir les maladies oculaires ; par conséquent, on a préféré reporter la fête d'Odile au 14 décembre, pour distinguer les deux fêtes, mais elle demeure le 13 décembre en Alsace.

 Le plus ancien document sur la vie de sainte Odile est un parchemin du Xe siècle où un moine a noté ce que la tradition orale transmettait depuis près de deux cents ans, au mont Sainte-Odile qui domine la plaine d'Alsace.

 Au temps du roi mérovingien Childéric II, Aldaric, troisième duc d'Alsace, père de sainte Odile, tenait sous son empire toute la vallée du Rhin, de Strasbourg à Bâle. Aldaric était un chrétien sincère, mais il s'arrachait avec peine aux coutumes barbares ; ses réactions étaient impulsives et même dangereuses : pas de pardon pour qui l'offense. En 660, alors qu’il attendait avec impatience la naissance de son fils premier-né, lui naquit une petite fille aveugle. Son premier réflexe fut de vouloir la tuer, mais devant les pleurs de sa femme, Béreswinde, il accepta de lui laisser la vie à condition que le bébé disparût aussitôt. Béreswinde, bouleversée, se mit en quête d'une nourrice. Odile fut emmenée à Scherwiller, à une trentaine de kilomètres d'Obernai. Devant le beau linge du bébé et les soins particuliers dont il était entouré, les langues allaient bon train. Bientôt Odile ne fut plus en sécurité chez la nourrice et, à un an, dut reprendre la route pour Baume-les-Dames, près de Besançon, où elle franchit les portes d'un monastère.

 Pendant toute son enfance, Odile était entourée du silence et de la paix des moniales qui essayaient de lui faire oublier sa cécité : elle apprit à se diriger seule dans le cloître, à reconnaître les appels de la cloche, à chanter par cœur les offices, faisant la joie de ses mères adoptives.

L'évêque Ehrhardt de Ratisbonne arriva un jour au monastère pour, dit-il, baptiser la petite aveugle. Devant la communauté, Ehrhardt prononça les paroles sacramentelles : « Odilia, je te baptise au Nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. » Odilia veut dire : soleil de Dieu. Au moment où l'eau coula sur son front, Odile ouvrit les paupières... elle voyait ! Après la guérison, l’évêque fit avertir Aldaric qui n'eut aucun geste de repentir. Il avait maintenant quatre fils et une fille, sa fille aînée était oubliée. Odile demeura donc à Palma chez les religieuses qui lui apprirent aussitôt à écrire et à lire dans les livres saints. La souffrance et la cécité l'avaient mûrie : elle faisait preuve d'une force d'âme et d'un détachement extraordinaires. Au fur et à mesure que les mois passaient, Odile sentait grandir en elle le désir de connaître sa famille. Certains voyageurs, qui s'arrêtaient au monastère, lui avaient déjà parlé de son frère Hugon qu’ils disaient aimable et généreux. Par l'intermédiaire d'un pèlerin, Odile lui fit parvenir une lettre qui émut Hugon au point qu’il osa affronter son père.

 L'heure du pardon n'avait pas encore sonné, Aldaric ne voulait pas revoir sa fille mais Hugon écrivit cependant à sa sœur de venir au château, pensant que la vue d'Odile ferait tomber la colère de son père. Hélas, à l'arrivée de sa fille aînée la colère d’Aldaric redoubla : il frappa Hugon qui mourut des suites des blessures. Ce fut le dernier accès de colère du terrible barbare qui, désespéré par la mort de son fils préféré, installa sa fille à Hohenbourg et assura sa subsistance. Odile eut la patience de vivre ignorée des siens et se contenta de ce que lui donnait son père qu'elle n'osait plus affronter. Elle ne vivait que pour les pauvres avec qui elle partageait ses maigres ressources. Peu à peu Aldaric se transforma et offrit à Odile le Hohenbourg et toutes ses dépendances à condition qu'elle priât pour lui.

 La jeune fille humiliée va devenir la célèbre Abbesse représentée par les statues et les tapisseries. Son cœur profond, son austère vertu, sa grande charité attirèrent plus de cent trente moniales et la plupart des membres de sa famille. Les travaux commencèrent rapidement pour transformer le Hohenbourg en un monastère. Odile qui était une âme d'oraison, couvrit de chapelles tout le sommet de la colline dont la première fut dédiée à Notre-Dame, puis une autre à saint Jean-Baptiste qu'Odile vénérait particulièrement depuis son baptême. Un soir, la moniale chargée d'appeler ses compagnes pour l'office fut éblouie par une violente clarté : Odile conversait avec saint Jean-Baptiste. De jour, de nuit, par petits groupes qui se succédaient, les moniales chantaient sans cesse la louange de Dieu. L'Abbesse était la plus ardente à la prière ; elle aimait la mortification, mais elle était sage et prudente pour ses filles.

 Peu de temps après la construction du monastère, Aldaric mourut. Avertie par une vision, Odile le sut en Purgatoire et se mit en prière jusqu'à ce que Notre-Seigneur lui apparût pour lui apprendre l'entrée de son père en Paradis. Une chapelle, dite des larmes, se dresse encore aujourd'hui sur la terrasse du couvent ; la tradition assure qu'une pierre creusée par les genoux de la sainte existe encore devant le maître-autel.

 Le Hohenbourg était le refuge des pauvres, des malheureux, des malchanceux et des pèlerins qui savaient y trouver bon accueil. Un vieillard tomba en montant vers le monastère. Odile le rencontra un moment plus tard et, comme pour le soulager, il fallait de l'eau, Odile implora le secours de Dieu, frappa le rocher et une source jaillit qui ne tarira jamais. Mais la preuve était faite que tous ceux qui désiraient du secours ne pouvaient parvenir au sommet de la colline. Aussi un autre monastère fut construit en bas. Aucun des deux couvents ne voulait se passer de la présence d'Odile qui allait donc du cloître du haut à celui du bas. En chemin elle aidait les éclopés et les infirmes. De toutes parts on venait la voir car on savait que ses mains étaient bénies. Parfois lorsqu'elle pansait des blessés ou des lépreux, les plaies se fermaient et les douleurs s'apaisaient. Sa préférence allait aux aveugles en souvenir de son infirmité. Elle présidait tout, elle prévoyait tout et s'intéressait à chacun en particulier.

 Mais ses compagnes la voyaient de plus en plus lasse. Sentant la faiblesse la gagner, Odile se rendit à la chapelle Saint-Jean-Baptiste ; une dernière fois elle s'adressa à ses filles puis, à l'heure de l'office elle les envoya à l'église. Quand les moniales revinrent de l'office, Odile les avait quittées. Leur peine était grande d'autant plus que leur mère était partie sans avoir communié. Elles se mirent en prière et Odile revint à elle. Après les avoir réprimandées, l'Abbesse réclama le ciboire, se communia et quitta définitivement la terre, le 13 décembre 720.

Autres Fêtes du Jour


Saint Antiochus de Sulci  martyr (IIe siècle)
Bienheureux Antoine Grassi  prêtre de l'Oratoire (✝ 1671)
Saint Ariston  martyr (date ?)
Saint Arsène du Latros  (XIe siècle)
Saint Aubert de Cambrai  évêque (✝ 668)
Sainte Edburge  (✝ 751)
Sainte Elisabeth Rose  (✝ 1130)
Sts Eustrate, Auxence, Eugène, Mardaire et Oreste martyrs en Arménie (IVe siècle)
Saint Gabriel de Pècs  (✝ 1659)
Saint Germain de l'Alaska  missionnaire (✝ 1836)
Bienheureux Jean Marinon  prêtre de l'Ordre des Théatins (✝ 1562)
Sainte Jeanne-Françoise Frémiot de Chantal (✝ 1641)
Saint Josse  prince breton, ermite dans le Ponthieu (✝ 669)
Sainte Mencia  bénédictine (date ?)
Saints Pierre Cho Hwa-so et ses compagnons  martyrs en Corée (✝ 1866)
Saint Pierre l'Aléout  martyr de l'Alaska (✝ 1815)
Bienheureux Ponce de Balmey  (✝ 1140)
Saintes Roswinde et Einhilde  moniales de Hohenbourg (VIIIe siècle)
Saint Suffren  abbé de Saint-Victor, vénéré à Marseille
Saint Ursicin  évêque de Cahors (✝ 585)
Saint Wilfred  abbé du monastère de Saint-Victor de Marseille (✝ 1021)

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