Qui pense à eux ?

18/12/2019 22:17

Dans cette grève on parle, on parle des privilèges qu'ils vont perdre. Alors on fait grève.

Dans ce pays de liberté, on ne pense pas que la liberté à des obligations :

Elle est de laisser libre son frère, sa sœur, son voisin, son collègue de travail.

Ma liberté si chère qui me donne le droit de grève, c'est magnifique. Me donne -t-il le droit d'empêcher de travailler ceux qui ne pense pas comme moi ? peut-être ont-ils des problèmes dix fois plus grave que les miens ?

La retraite pour certains c'est une gageure ! ils n'en sont même pas conscients.

Mais pensent-ils à ceux qui souffrent ?

A cause des grèves, ils ne peuvent prendre chez eux leur famille âgée, ou et handicapé.

La cause ? pas de trains, pas de car, pas ou peu de bus, peu de métro, pas ou peu de Tram (impossible de monter de toute façon).

Les incivilités, le non-respect des autres, devient le non-respect de soi. Le mépris est total. L'égoïsme est de retour, "car moi je suis libre".

Mais les autres aussi, c'est inscrit dans la loi juridique, comme dans la loi morale, et également dans la loi de D.ieu. La liberté est pour tous et elle donne l'obligation de respecter dans la vie courante, la liberté des autres, autant que la nôtre.

L'inconscience de l'égoïsme de ces grévistes là est inqualifiable. Il y a tant d'autres moyens de mettre en valeur les revendications. Ces combats qui sont criants de par l'injustice, la pauvreté, les victimes des diverses violences, physiques et verbales etc.....

Qui pense à eux ?

On bouscule celui qui veut monter dans les véhicules. On empêche de descendre ou monter de ces véhicules. Celui qui ne veut pas faire grève, on le moleste, l'insulte.

Les grévistes sont en retard de cinquante ans minimum.

En 1946 les syndicalistes pensaient à tout le monde. Ils ont obtenu beaucoup de choses sur le plan social. Dont les retraites actuelles. Seulement nous n'avions plus suffisamment d'enfants pour pérenniser le problème financier pour assumer les retraites à 65 ans ! La guerre avait détruit les familles nombreuses, les familles de migrants, les familles juives !

En 1968, nous étions uni, le chômage n'existait pas ou sa durée était courte. La France entière était unie. Nous étions tous solidaire. Personne n'a souffert de faim, d'insultent, de violence entre grévistes et manifestants.

Cela a été un renversement des mentalités. La vieille France était morte, la nouvelle est été arrivée. Le public luttait pour tous les "travailleurs" comme le disait Georges Marchais. Pour eux et le privé

En 1995, Tentative de rectifications des retraites. Incomprise à cette époque, et mal pensée. Personne ne parle, comment a réagi les usagers après un temps de grève jugé trop long. Certains usager SNCF pour que la grève se termine se sont fâchés ! Les négociations ont continué et le résultat nous en sommes à rebattre le pavé !

Actuellement les mentalités ont changé. C'est chacun pour soit

Ils ne font pas grève pour tout le monde, mais pour leur corporation uniquement. Pour que les français avec leurs impôts continuent de payer leurs avantages sociaux, et leurs retraites !

Pas pour tous les français, mais pour eux !

Je ne suis pas Macroniste, mais j'ai une tête qui pense à tout le monde. Je ne suis pas Dieu, mais l'une de ses servantes.

L'idée générale est bonne, si ce n'est excellente. Seulement il y a des points à revoir, pour que ces nouvelles dispositions soient juste. Tout le monde pense à la pénibilité de son secteur, pas à celles des autres professions.

Il n'y a pas que les services public qui ont des métiers très durs, les métiers de bouches, les métiers du bâtiment, de la marine, de l'agricultures, des pompiers, du tourisme, de l'air, des militaires, de la police, de la santé, des aides aux personnes fragiles qu'ils soient en établissement ou à domicile

Ce qui est terrible dans ces grèves, ce sont les handicapés dans des centres de tout handicap, et de tout âge, qui ne pourront passer les fêtes de fin d'année dans leurs familles !

La cause ? Suis-je obligée d'expliquer pour tous ces égoïstes ? Hélas oui !

Dans certaines familles les plus aisées, iront voir dans leurs établissements. Les enfants, frères et soeurs et autres membres de la famille ne peuvent visiter leurs malades, dans des établissements spécialisés. A cause des embouteillages, de la longueur du temps la voiture, des incivilités des autres automobilistes, ils ne peuvent les ramenés chez eux pour les fêtes de fin d'années. Qu'ils soient croyant ou non , ils n'ont pas à dire que ce sont des coutumes d'un autre temps, pour faire passer la pilule de l'amour familiale!.

Il en est de même pour les familles éloignées d'un parent, d'un ami hospitalisé. Rester seul(e) pendant les jour férié à cause de grévistes sans coeur, et surtout sans tête, peuvent provoquer la mort du malade ou accidenté!

Mais pour les handicapés, les personnes fragiles en établissement éloigné des familles, c'est un drame pour les familles qui sont crucifiés, mais surtout pour les résidents, qui eux ne peuvent comprendre, admettre cette absence. l'inconscience de l'égoïsme de ces grévistes là.

Si l'établissement prévoit habituellement des retours en familles, et les amènent et les ramènent, ne pourront pas le faire également pour les mêmes causes les mêmes effets !

Le voyage est trop long. Trop de fatigue pour le résidant. Beaucoup de problèmes surgissent, énervements, faim, besoin naturels pas maitrisés. Mise en danger du conducteur, de l’accompagnateur ! Provoquant un accident !

Il y a aussi des papy et mamy qui ne pourront, ni recevoir, ni aller voir leurs petits enfants ! Trop cher, car les places réservées ne sont plus disponibles, en conséquence il faut payer des cars, des covoiturages qui ont augmentés leurs tarifs, pour la plupart leurs budgets ne permettent pas leurs déplacements !

Les pauvres, ceux qui cherchent un emploi, les étudiants qui on pris un abonnement pour leurs déplacements scolaires et leur travail, obligé de payer un nouveau transport, même si ces un vélo ou une trottinette Certains d’entre-eux n’en ont pas les moyens, ils n’ont pas la chance de trouver un nouvel emploi ! D’assurer leur cours ou de permettre d’aller à leur poste d’étudiant

En ces temps de Noël, Jésus nous est arrivé. Il avait une auge pour berceau. Nos Sans domicile, eux, sont riche s'ils ont une tente.

Eux aussi sont des oubliés. Les personnes habituelles, ont un emploi, assurent d'abord leur emploi. Elles sont trop lasses pour rejoindre leurs protégés.

Ceux qui sont sur place, ont des problèmes de circulations, et ne peuvent apporter que le minimum, le temps qu'elles passent habituellement est raccourci. Or ce temps, est celui qui est crucial.

Les sans-abris se sentent encore des humains, puisqu'ils sont écoutés.

Donner à manger, des couvertures, de la lumière (piles), c'est important. Mais ne le fait-on pas pour notre animal préféré, vivant à notre côté ?

Si les sans-abris, ne sont pas écouté, ils ont ce sentiment d'être un animal, que l'on vient secourir, sans plus, ni moins.

Que nous dit le Seigneur

L'amour, la Paix dans notre Esprit, le partage et la foi est la base de notre chemin vers le monde Céleste.

St Luc 16 : 19-31

« Tu as reçu le bonheur, et Lazare, le malheur. Maintenant, lui, il trouve ici la consolation, et toi, la souffrance »

En ce temps-là, Jésus disait aux pharisiens : « Il y avait un homme riche, vêtu de pourpre et de lin fin, qui faisait chaque jour des festins somptueux. Devant son portail gisait un pauvre nommé Lazare, qui était couvert d’ulcères. Il aurait bien voulu se rassasier de ce qui tombait de la table du riche ; mais les chiens, eux, venaient lécher ses ulcères. Or le pauvre mourut, et les anges l’emportèrent auprès d’Abraham. Le riche mourut aussi, et on l’enterra. Au séjour des morts, il était en proie à la torture ; levant les yeux, il vit Abraham de loin et Lazare tout près de lui. Alors il cria : “Père Abraham, prends pitié de moi et envoie Lazare tremper le bout de son doigt dans l’eau pour me rafraîchir la langue, car je souffre terriblement dans cette fournaise. – Mon enfant, répondit Abraham, rappelle-toi : tu as reçu le bonheur pendant ta vie, et Lazare, le malheur pendant la sienne. Maintenant, lui, il trouve ici la consolation, et toi, la souffrance. Et en plus de tout cela, un grand abîme a été établi entre vous et nous, pour que ceux qui voudraient passer vers vous ne le puissent pas, et que, de là-bas non plus, on ne traverse pas vers nous.” Le riche répliqua : “Eh bien ! père, je te prie d’envoyer Lazare dans la maison de mon père. En effet, j’ai cinq frères : qu’il leur porte son témoignage, de peur qu’eux aussi ne viennent dans ce lieu de torture !” Abraham lui dit : “Ils ont Moïse et les Prophètes : qu’ils les écoutent ! – Non, père Abraham, dit-il, mais si quelqu’un de chez les morts vient les trouver, ils se convertiront.” Abraham répondit : “S’ils n’écoutent pas Moïse ni les Prophètes, quelqu’un pourra bien ressusciter d’entre les morts : ils ne seront pas convaincus.” »

St Luc 21 : 1-4

Jésus magnifie la pauvre veuve qui donne tout

Comme Jésus enseignait dans le Temple, levant les yeux, il vit les gens riches qui mettaient leurs offrandes dans le tronc du trésor. Il vit aussi une veuve misérable y déposer deux piécettes.

Alors il déclara : « En vérité, je vous le dis : cette pauvre veuve a mis plus que tout le monde. Car tous ceux-là ont pris sur leur superflu pour faire leur offrande, mais elle, elle a pris sur son indigence : elle a donné tout ce qu’elle avait pour vivre. »

Matthieu 19 : 14

14 Et Jésus dit : Laissez les petits enfants, et ne les empêchez pas de venir à moi; car le royaume des cieux est pour ceux qui leur ressemblent

Psaume 69 :29 Moi, je suis malheureux et souffrant: O Dieu, que ton secours me relève!

je suis pauvre et indigent ; Mais le Seigneur pense à moi. Tu es mon aide et mon libérateur : Mon Dieu, ...n'avait rien pour nous plaire.…

Matthieu 8 :20 Jésus lui répondit : Les renards ont des tanières, les oiseaux du ciel ont des nids, le Fils de l’homme n’a pas où poser sa tête.

Psaume 91 :14-16 Puisqu'il s’attache à moi je l’affranchis, je l’exalte puisqu’il connait mon nom