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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

« Quand vous aurez élevé le Fils de l'homme, alors vous comprendrez que moi, Je Suis »

Évangile de Jésus-Christ
selon saint Jean 8,21-30.


En ce temps-là, Jésus disait aux pharisiens : « Je m’en vais ; vous me chercherez, et vous mourrez dans votre péché. Là où moi je vais, vous ne pouvez pas aller. »
Les Juifs disaient : « Veut-il donc se donner la mort, puisqu’il dit : “Là où moi je vais, vous ne pouvez pas aller” ? »
Il leur répondit : « Vous, vous êtes d’en bas ; moi, je suis d’en haut. Vous, vous êtes de ce monde ; moi, je ne suis pas de ce monde.
C’est pourquoi je vous ai dit que vous mourrez dans vos péchés. En effet, si vous ne croyez pas que moi, JE SUIS, vous mourrez dans vos péchés. »
Alors, ils lui demandaient : « Toi, qui es-tu ? » Jésus leur répondit : « Je n’ai pas cessé de vous le dire.
À votre sujet, j’ai beaucoup à dire et à juger. D’ailleurs Celui qui m’a envoyé dit la vérité, et ce que j’ai entendu de lui, je le dis pour le monde. »
Ils ne comprirent pas qu’il leur parlait du Père.
Jésus leur déclara : « Quand vous aurez élevé le Fils de l’homme, alors vous comprendrez que moi, JE SUIS, et que je ne fais rien de moi-même ; ce que je dis là, je le dis comme le Père me l’a enseigné.
Celui qui m’a envoyé est avec moi ; il ne m’a pas laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui est agréable. »
Sur ces paroles de Jésus, beaucoup crurent en lui.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

 

Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix
[Édith Stein] (1891-1942)
carmélite, martyre, copatronne de l'Europe

Méditation pour la fête de l'Exaltation de la Croix, 14/09/1939
(La Crèche et la Croix, trad. de l’allemand G. Català et Ph. Secretan, Ad Solem, 1995, p. 63s)

« Quand vous aurez élevé le Fils de l'homme, alors vous comprendrez que moi, Je Suis »


 

      Devant toi, le Sauveur pend à la croix, parce qu'il s'est fait obéissant jusqu'à la mort sur la croix (Ph 2,8). (...) Devant toi, ton Sauveur pend à la croix, nu et démuni, parce qu'il a choisi la pauvreté. (...) Devant toi, ton Sauveur pend à la croix, le cœur ouvert. Il a répandu le sang de son cœur pour gagner ton cœur. Si tu veux le suivre dans la sainte chasteté, ton cœur doit se purifier de tout désir terrestre. (...) Les bras du Crucifié sont étendus pour t'attirer sur son cœur. Il veut ta vie pour te donner la sienne. Ave Crux, spes unica ! Salut, sainte croix, notre unique espérance ! 

      Le monde est en flammes. (...) Mais, au-dessus de toutes les flammes, se dresse la croix que rien ne peut consumer. Elle est le chemin de la terre au ciel. Celui qui l'embrasse avec foi, avec amour et dans l'espérance, elle l'emporte au sein de la Trinité. Le monde est en flammes. Sens-tu l'urgence de les éteindre ? Élève ton regard vers la croix. Du cœur ouvert jaillit le sang du Rédempteur, le sang qui éteint les flammes de l'enfer. Libère ton cœur (...) et le flot de l'amour divin le remplira jusqu'à le faire déborder et lui fera porter du fruit jusqu'aux confins de la terre. 

      Entends-tu le gémissement des blessés sur tous les champs de bataille ? Tu n'es ni médecin ni infirmière, et tu ne peux pas panser leurs plaies. Tu es cloîtrée, dans ta cellule, et tu ne peux pas parvenir jusqu'à eux. Entends-tu le cri d'angoisse des mourants ? Tu voudrais être un prêtre et les assister. Es-tu émue de la détresse des veuves et des orphelins ? Tu voudrais être un ange consolateur et te porter à leur secours. Lève les yeux vers le Crucifié. Si tu es son épouse, dans la fidèle observance de tes vœux, son précieux sang sera aussi le tien. Liée à lui, tu seras présente partout, comme il l'est aussi. Non pas ici ou là, comme le médecin, l'infirmière ou le prêtre, mais sur tous les fronts, en chaque lieu de désolation — présente dans la force de la croix. (...)

      Les yeux du Crucifié se posent sur toi : ils t'interrogent, ils te scrutent. Es-tu prête à refaire alliance avec le Crucifié ? Que vas-tu lui répondre ? « Seigneur, à qui irions-nous ? Toi seul as les paroles de la vie éternelle » (Jn 6,68). Ave Crux, spes unica !

 

Méditation de l'Évangile du père Gabriel

Jésus n'est pas seul. Il s'appuie sur le Père pour réaliser cette immense transformation du monde, le faire basculer dans la vie divine :« Quand vous aurez dressé en haut le Fils de l'homme, alors vous comprendrez qui Je suis et que Je ne fais rien de moi-même, mais que Je parle là dessus comme me l'a enseigné mon Père"

La filiation divine de Jésus

 

Ses allusions à sa filiation divine sont nettes et elles étaient encore beaucoup plus nettes pour ses contemporains et pourtant ils ne les comprirent pas. Telle cette parole du Christ :

 « Mais Celui qui m'a envoyé est véridique, et ce que J'ai entendu de Lui, c'est de cela que Je parle dans le monde. Ils ne comprirent pas qu'Il leur désignait son Père »

Cette parole était beaucoup plus suggestive pour les juifs que pour nous. Dans les psaumes, dans les écrits des Prophètes, combien de fois ne s'étaient-ils pas heurtés, ces croyants juifs, à cette « fidélité », à cette « vérité » de Dieu ! C'est à cette source immuable de la sagesse et de la vérité que le Christ Jésus puise pour vous parler du Père. Il est l'Envoyé.

Sa Passion, réalisée par les hommes, sa mort acceptée par Lui, feront passer tout le créé du côté de Dieu par son acceptation finale :

« Que ta volonté soit faite et non la mienne »

Il n'est pas seul. Il s'appuie sur le Père pour réaliser cette immense transformation du monde, le faire basculer dans la vie divine :

« Quand vous aurez dressé en haut le Fils de l'homme, alors vous comprendrez qui Je suis et que Je ne fais rien de moi-même, mais que Je parle là dessus comme me l'a enseigné mon Père. Et Celui qui m'a envoyé est avec Moi. Il ne m'a pas laissé seul, car Je fais toujours ce qui Lui plaît ».

Il n'est pas seul, le Père est avec Lui, toutes les personnes divines participent à cette œuvre du Bien-Aimé.

Père Gabriel

 

Homélie du Père Gilbert Adam

Mardi de la 5e semaine de Carême

Celui qui m’a envoyé est avec moi ; il ne m’a pas laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui est agréable.

« Jésus leur dit encore : « Je m’en vais ; vous me chercherez, et vous mourrez dans votre péché. Là où moi je vais, vous ne pouvez pas aller. »

 

 

Les Juifs disaient : « Veut-il donc se donner la mort, puisqu’il dit : “Là où moi je vais, vous ne pouvez pas aller” ? » Il leur répondit : « Vous, vous êtes d’en bas ; moi, je suis d’en haut. Vous, vous êtes de ce monde ; moi, je ne suis pas de ce monde. C’est pourquoi je vous ai dit que vous mourrez dans vos péchés. En effet, si vous ne croyez pas que moi, JE SUIS, vous mourrez dans vos péchés. » Quelle profondeur donne à notre quotidien cette page de l’Evangile qui nous invite à prendre de la hauteur, « d’être d’en haut, » de vivre les « choses d’en haut. » L’émerveillement nous donne de vivre, il nous conduit à la connaissance. Notre foi commence et s’achève dans l’émerveillement, un regard qui nous élève jusqu’au Père. Notre regard sur le Christ élevé sur la Croix, s’élève jusqu’à la résurrection. Jésus nous redit sans cesse que le mystère de Dieu est un mystère d’amour. Mais nous sommes comme le peuple d’Israël déporté en Égypte qui récrimine contre Dieu. Cet esclavage "extérieur" est le signe d’un esclavage plus profond qui est celui du péché. Jésus n’a fait que du bien dans la douceur et la tendresse de Dieu. Devant la dureté du cœur de ceux qui se sont appropriés la loi et qui croient servir Dieu dans la contestation, Jésus dit : "Je m’en vais," vous me chercherez et vous mourrez dans votre péché. Entendre de Jésus ce message d’amour, de paix et de douceur, c’est déjà être déjà guéri.

Alors, ils lui demandaient : « Toi, qui es-tu ? » Jésus leur répondit : « Je n’ai pas cessé de vous le dire.

À votre sujet, j’ai beaucoup à dire et à juger. D’ailleurs Celui qui m’a envoyé dit la vérité, et ce que j’ai entendu de lui, je le dis pour le monde. » Ils ne comprirent pas qu’il leur parlait du Père. Jésus a le cœur blessé par ces juifs qui ne comprennent pas ses paroles. « Dieu est Amour, » cet amour n’est reçu que par un désir et une attente d’être sauvé. Marie perçoit le combat de Jésus pour son peuple, elle souffre de la violence et de la haine contre son fils, contre le Fils unique du Père ! Elle en a le cœur brisé. Marie est présente quand Jésus est dans la faiblesse de l’agonie, là, elle nous rejoint dans notre faiblesse. Elle sera encore présente quand son fils sera crucifié pour nous. Jésus nous sauve par sa Croix. Quand le soldat ouvrit le côté de Jésus, « Il jaillit de l’eau et du sang. » Cette eau et ce sang sont le symbole du baptême et de l’Eucharistie. L’Église est née par le bain du Baptême issu du côté transpercé de Jésus. Le Christ a formé l’Église à partir de son côté, comme Dieu a formé Ève à partir du côté d’Adam. Jésus libère l’humanité de l’esclavage du menteur pour qu’elle retrouve la soif du Dieu vivant. Notre émerveillement passe par le détournement de notre regard de nous-mêmes pour rejoindre la réalité du monde et de notre Salut. La Pâque est une œuvre plus merveilleuse encore que la création au commencement du monde.

"Jésus leur déclara : « Quand vous aurez élevé le Fils de l’homme, alors vous comprendrez que moi, JE SUIS, et que je ne fais rien de moi-même ; ce que je dis là, je le dis comme le Père me l’a enseigné. »

Celui qui m’a envoyé est avec moi ; il ne m’a pas laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui est agréable. » Sur ces paroles de Jésus, beaucoup crurent en lui. La venue de Jésus nous offre la délivrance. L’humanité a son avenir en Dieu. Si la Passion de Jésus nous affecte, nous voulons l’imiter en portant nos croix avec Lui. Marie s’est laissée toucher par Dieu, elle a crié sa soif d’aimer, sa soif d’être aimée. Du ciel, le Seigneur s’est penché, il entend la plainte des captifs, il veut libérer son peuple de la mort. Dieu se laisse toucher par la vulnérabilité de sa créature, il deviendra l’agonisant qui veut nous rejoindre pour nous sortir de la détresse. L’émerveillement devant l’œuvre de Dieu nourrit notre vie quotidienne traversée par la Croix de Jésus. Il lui donne l’aliment qui la fait vivre, son Corps Ressuscité. Ainsi que la femme engendre de son propre sang et nourrit de son lait ses enfants, de même le Christ nourrit constamment de son Corps et de son Sang celle qu’il a engendrée.

Nous demandons la grâce de rejoindre la bonté du cœur de Jésus.

 

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