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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Amen, amen, je vous le dis : Moi, je suis la porte des brebis.

Évangile de Jésus-Christ
selon saint Jean 10,1-10.


En ce temps-là, Jésus déclara : « Amen, amen, je vous le dis : celui qui entre dans l’enclos des brebis sans passer par la porte, mais qui escalade par un autre endroit, celui-là est un voleur et un bandit.
Celui qui entre par la porte, c’est le pasteur, le berger des brebis.
Le portier lui ouvre, et les brebis écoutent sa voix. Ses brebis à lui, il les appelle chacune par son nom, et il les fait sortir.
Quand il a poussé dehors toutes les siennes, il marche à leur tête, et les brebis le suivent, car elles connaissent sa voix.
Jamais elles ne suivront un étranger, mais elles s’enfuiront loin de lui, car elles ne connaissent pas la voix des étrangers. »
Jésus employa cette image pour s’adresser à eux, mais eux ne comprirent pas de quoi il leur parlait.
C’est pourquoi Jésus reprit la parole : « Amen, amen, je vous le dis : Moi, je suis la porte des brebis.
Tous ceux qui sont venus avant moi sont des voleurs et des bandits ; mais les brebis ne les ont pas écoutés.
Moi, je suis la porte. Si quelqu’un entre en passant par moi, il sera sauvé ; il pourra entrer ; il pourra sortir et trouver un pâturage.
Le voleur ne vient que pour voler, égorger, faire périr. Moi, je suis venu pour que les brebis aient la vie, la vie en abondance. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

 

Bienheureux Charles de Foucauld (1858-1916)
ermite et missionnaire au Sahara

Retraite de huit jours à Ephrem (Charles de Foucauld et la fraternité, coll. Points Sagesses, éd. Seuil, 2002, p. 90-91 ; rev.)
« Si quelqu’un entre en passant par moi, il pourra trouver un pâturage » (Jn 10,9)
         

  Je pousse telle âme vers la douleur de mes douleurs, telle autre vers la joie de mes joies, telle vers l’imitation de ma pauvreté et de mon abjection, telle vers l’imitation de mon zèle pour les âmes ; je suis le Pasteur et dans le champ de mon amour il pousse des herbages infinis. Je nourris chaque âme de l’herbe que je vois qu’il lui faut…

            Ainsi vous, ne cherchez pas tant à exciter dans votre âme ou dans celle des autres tel sentiment qui vous paraît très parfait, qui l’est réellement, et qui est en effet très réel, de l’amour, tâchez plutôt d’être fidèle et de rendre les âmes des autres fidèles aux sentiments que moi-même je fais naître en vous et en eux ; ne choisissez pas les herbes qui croissent dans le champ de mon amour, ni pour vous ni pour les autres, mais appliquez-vous plutôt à bien manger, vous et eux, à bien digérer celles que je choisis moi-même soit pour vous, soit pour eux, et à en profiter pour faire les uns et les autres non pas telle chose qui vous plaît à vous, mais ce qui me plaît à moi, le bien particulier que je veux voir faire à vous et à eux et en vue duquel je vous présente telles ou telles herbes : c’est à moi à faire des âmes ce que je juge bon, moi qui les ai faites, qui seul les connais, qui seul sais à quoi je les destine…

            Votre travail ne consiste pas du tout à les destiner à telle ou telle chose, mais à voir à tout moment de quelle herbe je les nourris.

Méditation de l'évangile du père Gabriel

Jésus se donne comme le Bon Pasteur :"Je suis le Bon Pasteur". La profondeur de son amour est à trouver dans la vie même de Dieu.

Le bon pasteur : je suis la porte des brebis

Jésus se donne comme le Bon Pasteur :"Je suis le Bon Pasteur". La profondeur de son amour est à trouver dans la vie même de Dieu. Car Jésus connaît les hommes de cette même connaissance dont Il connaît le Père et que le Père connaît : "Je connais mes brebis et mes brebis me connaissent, comme mon Père me connaît et que Moi aussi Je connais mon Père"

Et la finale de ce passage s'ouvre sur le désir universel de Dieu de nous rejoindre tous à travers la mort : "Et J'offre ma vie pour mes brebis", les brebis en général, tous les hommes, ce qu'Il explique parfaitement en disant : "Et j'ai d'autres brebis qui ne sont pas de ce bercail. Il faut que Je les conduise aussi, et elles entendront ma voix"

Comme nous avons rétréci l'amour de Dieu ! Dans sa mort, Il nous rejoint tous. N'est-ce pas là le sens de son sacrifice qui se révèle à nous ? Il accepte la mort pour ouvrir le Chemin vers le Père.

Le sacrifice de Jésus n'a rien à voir avec les sacrifices de l'Ancienne Loi. Déjà Dieu y criait son dégoût pour le sang des victimes ! Comment pourrait-Il prendre un plaisir quelconque dans la mort de son propre Fils ? Mais peu à peu, Jésus nous révèle le sens profond de sa venue.

"Mon Père m'aime, c'est pour ce motif que J'offre ma vie pour la prendre de nouveau. Personne ne me l'a enlevée, mais Je l'offre de moi-même. J'ai le pouvoir de l'offrir et le pouvoir de la reprendre : tel est le commandement que J'ai reçu de mon Père "

Oui, son sacrifice est d'une tout autre nature que les sacrifices anciens.

Père Gabriel

Homélies du Père Gilbert Adam

Lundi de la 4e semaine de Pâques

Voici pourquoi le Père m’aime : parce que je donne ma vie, pour la recevoir de nouveau.

"Le berger mercenaire n’est pas le pasteur, les brebis ne sont pas à lui : s’il voit venir le loup, il abandonne les brebis et s’enfuit ; le loup s’en empare et les disperse. Ce berger n’est qu’un mercenaire, et les brebis ne comptent pas vraiment pour lui.

Jésus, en invoquant l’image du berger mercenaire, manifeste le risque représenté par le loup. Il nous parle simplement, il ne force rien en nous. Sa parole est simple et douce. S’il y a des bons pasteurs, il y a aussi des mercenaires pour qui la bergerie n’est qu’un lieu de profit. Ce que Jésus met en œuvre, c’est une manière d’être face aux brebis. Il y a nécessité pour les brebis d’être protégées de la dégradation opérée par le mercenaire. Jésus, le bon pasteur donne sa vie pour ses brebis. Un lien unique le relie à elles. Leur rencontre se révèle vraie, elle se fait dans la douceur. Dès que le bon berger arrive, de loin, les brebis le reconnaissent, elles viennent à sa rencontre. Jésus est l’Agneau de Dieu qui révèle le vrai Berger, le Père invisible ! C’est l’Esprit Saint qui ouvre notre cœur fidèle. Il habite en nous, il nous donne d’écouter la Parole de Dieu. Pour que l’Amour nouveau apporté par Jésus soit reçu, il nous faut le laisser entrer dans notre vie pour qu’il épouse toute notre existence.

"Moi, je suis le bon pasteur ; je connais mes brebis, et mes brebis me connaissent, comme le Père me connaît, et que je connais le Père ; et je donne ma vie pour mes brebis.

J’ai encore d’autres brebis, qui ne sont pas de cet enclos : celles-là aussi, il faut que je les conduise. Elles écouteront ma voix : il y aura un seul troupeau et un seul pasteur. Jésus rassemble les brebis du Père. L’unité du troupeau repose sur la capacité propre à chacune des brebis d’écouter la voix du bon berger. Jésus nous apprend la beauté du lien qui l’unit à chacun de nous. Nous sommes sommes impliqués dans l’unité de son Amour pour tous. La Parole qu’il nous adresse ne nous violente pas, elle nous donne d’aller et venir à notre gré. Jésus nous dit comment nous pouvons nous disposer intérieurement pour le recevoir. Dans le oui de l’Annonciation, Marie a donné sa vie pour Jésus, elle l’a accueilli. Elle a reconnu l’Agneau de Dieu dans sa faiblesse. Elle a découvert le mystère de sa vulnérabilité pendant toute sa vie. Elle nous accompagne comme elle l’accompagnait. Comme le bon pasteur, elle donne sa vie pour ses brebis et elle nous apprend la petitesse et l’humilité. Elle nous aide encore à revivre le mystère de Jésus dans sa Passion et sa Résurrection en nous. A la Passion de Jésus, le bon berger l’a conduite aux sources de l’eau vive, il nous a donné à elle.

Voici pourquoi le Père m’aime : parce que je donne ma vie, pour la recevoir de nouveau. Nul ne peut me l’enlever : je la donne de moi-même.

J’ai le pouvoir de la donner, j’ai aussi le pouvoir de la recevoir de nouveau : voilà le commandement que j’ai reçu de mon Père. » Le Christ Ressuscité étend son règne d’amour dans les cœurs qui le choisissent. Nous le suivons dans le grand mouvement d’Amour qui nous conduit vers son Père. Un lien unique s’établit entre lui, le Bon Pasteur, et nous, par le don qu’il fait de lui-même. Ainsi s’établit une relation d’Amour entre nous et Dieu qui nous aime. Jésus nous ouvre à la liberté de sa propre vie, une vie qu’il donne généreusement pour que la Vie véritable soit en nous. Il manifeste l’Amour du Père qui donne son Fils à Marie. Elle le reconnait dans la nuit de la foi. Il est son bon « Pasteur » et elle lui fait une confiance infinie. Ce qui nous fait avancer ensemble, c’est la voix, la parole de Jésus, avec sa dimension incarnée qui est là présente, unissant le corps de ceux qui le suivent. La vie que Jésus nous donne généreusement est sa Vie pour qu’elle soit en nous. Marie a reçu de Dieu la vie de l’Esprit Saint en plénitude. A sa suite, nous marchons dans la foi en Jésus, nous laissant toucher dans notre cœur.

Nous demandons la grâce d’entendre la voix de Dieu dans notre cœur, qu’elle nous transforme en enfants bien-aimés du Père.

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